• Dangerous Perfection, tome 1 (Abbi Glines)  - Série Rosemary Beach

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Auteur : Abbi Glines

    263 pages papier

    Thème: Romance contemporaine

      *******

    Fait partie de la saga

    Rosemary Beach d'Abbi Glines

     

    4ème de couverture :

    « Décidée à se libérer de son douloureux passé et de vivre enfin sa vie, Della entreprend un road-trip en solitaire. De passage en Floride, elle croise sur sa route le beau Woods. S’ensuit une nuit passionnée, une nuit qu’ils avaient prévue sans lendemain.

    Mais un coup du destin les réunit de nouveau quelques mois plus tard. Sauf que Woods doit se marier avec une riche héritière et que Della est encore trop fragile pour s’engager dans une relation. Pourtant, face à l’ampleur de leurs sentiments, il leur est difficile de garder leurs distances»  

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Lune de sang, tome 2 (David Cooper)

    Merci à Babelio et à JC Lattès coll. &moi pour l'envoi de ce livre. Je dois dire que j'ai été agréablement surprise de cette romance. Vous remarquerez de suite le agréablement, car oui, j'ai aimé l'histoire si bien que je l'ai lu d'une traite. Bien entendu quelques petits points m'ont chagrinés, mais le principal c'est que je me suis évadée grâce à l'auteur.

     

    Della est une jeune femme dont la vie a été comme en suspend. Elle veut découvrir le monde, apprendre à se surpasser et part à la conquête de la route, vers un avenir inconnu, tout comme la destination finale. Elle utilise la voiture de sa meilleure amie, partie en voyage de noce, pour assouvir ce besoin, lorsqu'un détail, un tout petit détail insignifiant va lui faire avoir des sueurs froides : comment faire le plein de ce véhicule ? De l'aide, voilà ce qu'il lui faut et qui arrive en la personne de Woods, le mâle absolu – réflexion personnelle : pourquoi je sais mettre de l'essence ? Et surtout pourquoi lorsque j'ai un souci à la pompe ce n'est pas un beau gosse qui arrive, mais le vieux monsieur du coin, très gentil bien entendu qui vient m'aider ? - Bref, tout cela pour dire que la rencontre est peu réelle, mais ô combien amusante. Au fil de la discussion, ils vont dîner ensemble et plus si affinités. La nuit est chaude – ouf, nous n'avons pas tous les détails – mais le peu suffit à mettre en émoi et d'un commun accord, il n'y aura que cette nuit. De toute façon, Della ne reste pas dans cette ville, elle veut voir du pays et le lendemain, récupère ces bagages pour tracer la route. Mais le chemin est plus ardu qu'elle ne le pensait et va retrouver de nouveau Woods entre ses jambes, sauf que tout ne sera pas rose – sinon cela ne serait pas drôle.

     

    "Della s'écarta de mon étreinte et me dévisagea, les sourcils froncés.

    - Qui est Angelina?

    Bonne question ! Allais-je lui mentir? Non, j'en étais incapable. Mais lui dire la vérité excluant de remettre le couvert. Il fallait trouver un moyen de lui expliquer la situation sans mettre un terme à... à ce qu'il y avait entre nous.

    - S'il te plait, Woods, réponds-moi, plaida-t-elle en reposant les pieds par terre et en s'écartant d'un pas.

    Sans elle, je me mis à avoir froid. J'enfilai mon pantalon d'un geste sec. Elle croisa les bras sur sa poitrine dans une attitude défensive. J'eus envie de les &carter pour ne rien perdre du spectacle.

    - Woods?

    Elle attendait une réponse. Je me voyais mal lui mentir juste pour qu'elle continue à coucher avec moi. Pourquoi fallait-il que je sois à ce point honnête?

    - C'est ma future femme."

    Ce que j'ai adoré dans le livre, c'est le prologue. Bon pas que lui, mais lui d'abord. Dès que je l'ai lu, je me suis dit qu'il fallait que je continue et vite, ce qui fait que le livre a été lu en une toute petite nuit. Le prologue est beaucoup moins léger que tout le reste, un passé condensé dur à imaginer, mais bien réel pour Della, donnant des indications, mais sans plus sur ce qu'elle a dût vivre. La jeune femme est très renfermée sur elle, naïve, ne connaissant rien ou presque rien de la vie, cherchant ce qui lui manque le plus : la tendresse. Se sentir protégée et aimée, c'est ce qui lui manque le plus. Le monde extérieur est une véritable faune pour elle et s'y adapter est un parcours du combattant. Malgré le fait qu'elle se pense fade, insipide, sans volonté propre, elle ne se voit pas comme il faudrait. Elle a un côté très enfantin, qui la donne en pâture aux personnes qui ne la mérite pas, je pense à Jeffery – quel nom aussi – qui a bien profité de la situation. Mais elle a également cette force de ne pas vouloir ressembler à sa mère, vouloir partir, parcourir le monde sans personne n'est pas donné à tout le monde. Une héroïne que j'ai beaucoup apprécié – sans compter ses absences, ses nuits qui font peur.

     

    Woods est l'homme parfait en apparence, mais en grattant la couche, on se rend bien compte qu'il a un très gros problème sous la forme de son père. Ce dernier dit quelque chose, fiston doit suivre le mouvement, sinon bye bye les beaux projets, d'où le mariage arrangé avec une... autre femme. Angelina est... indéfinissable. J'avoue ne pas avoir réussi à savoir si elle était une femme fatale à qui rien ne résiste, une peste, ou tout simplement un pion. Sûrement un peu des trois. Des personnages, il y en a beaucoup et je ne pourrais pas tous parler d'eux, mais j'ai beaucoup aimé Tripp, un ami de Della qu'elle rencontrera lors de son voyage et qui sera bien présent. Également Braden, la meilleure amie de la jeune femme qui l'aide à se sortir de ce cocoon. Vint ensuite Jimmy, un collègue de travail et enfin Grant, un ami de Woods. J'aurais aimé en savoir un peu plus sur ce dernier tout de même, enfin même sur Tripp. Les secondaires sont vraiment mit en retrait par moment, un peu dommage.

     

    Quelques bémols, parce que oui, j'en ai quelques uns, mais le plus gros se situe au niveau des scènes d'intimité. Certaines auraient pu être enlevées, c'est juste ma vision des choses, mais même si elles sont courtes, et que par conséquent elles passent bien, il y en a trop à mon goût. Par contre elles sont décrites toujours de la même manière, avec les mêmes mots, très chaud, trop chaud par moment, surtout que nous nous rendons bien compte qu'il ne s'agit pas que de copuler entre eux deux. Peut-être parce qu'il y en a pas mal cela m'a dérangée. Au tout début on sait que Della n'a pas eut 50 mecs dans son lit et que par conséquent, elle est faite ainsi, mais que Woods le pense à chaque fois qu'ils se retrouvent cela fait un peu beaucoup. L'autre bémol se retrouve dans les pensées de Woods. Cet homme de 24 ans pense parfois comme un sale gosse pourri gâté – c'est sûrement voulu – mais il m'a énervé à vouloir la marquer comme sa propriété. Par contre j'ai aimé avoir les deux versions – un chapitre Della, le suivant Woods et ainsi de suite – qui se suivent et non se chevauchent comme j'ai pu lire parfois.

     

    « Dangerous Perfection » est une romance qui montre l'envers du décor de la folie, passagère "ou non". J'ai beaucoup aimé Della, son passé, son caractère, sa vision des choses un peu simpliste parfois, mais il y a beaucoup d'émotions qui passent grâce à elle et les relations qu'elle entreprend. L'écriture est simple, pas de fioritures, nous allons droit au but, même au lit. Bien entendu, nous nous doutons de ce qui se passera réellement, qui finira avec qui, qui fera quoi, mais il y a tout de même de bonnes surprises – pas le père, car c'était couru d'avance qu'il s'amuse à vouloir sortir son chéquier, mais Josiah – ahah, non je ne dirais pas qui c'est. Dommage pour les scènes intimes – oui je me répète, mais je suis dans la conclusion – qu'elles soient décrites aussi chaudement. La fin est d'un bon sadisme comme j'aime, à savoir que la suite, d'une manière ou d'une autre, je la lirais. En bref, un bon moment de lecture qui se démarque par le fait que les deux personnages principaux sont différents de ce que j'ai pu lire. Il a beau être beau riche et célèbre – enfin presque – il sert de marionnette à sa famille, ne contrôlant pas sa vie. Et elle a beau avoir un passé des plus difficile, ne pas être riche et être naïve, elle a une personnalité et une volonté de se battre pour s'en sortir.

     

    Je vous laisse avec le début du prologue :

     

    " Tu es mon rayon de soleil, mon seul rayon de soleil. Tu me rends heureuse quand les cieux sont gris. Continue à chanter maman. Ne t'arrêtes pas. Je suis désolée d'être partie. Je voulais vivre un peu. Je n'ai pas peur comme toi. J'ai besoin que tu chantes. S'il te plait, chante pour moi. Ne fais pas ça. Ne va pas avec lui. Il n'existe pas. Tu ne vois donc pas? Il n'a jamais existé. Il est mort depuis seize ans. J'aurais dû parler à quelqu'un. Tout ça c'est ma faute. Tu avais besoin d'aide et je n'ai rien fait. Après tout, j'avais peut-être peur moi aussi... peur qu'ils ne t'emportent."


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