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Par Gabrielle Viszs le 14 Janvier 2024 à 19:00
Auteur : Axel Crevaux
Paru le : 10 octobre 2023
256 pages
Thème : Développement personnel
disponible sur le site de l'éditeur
J'ai adoré !
Résumé
« LA MÉTHODE QUI VA DONNER UN COUP DE BOOST À TA VIE !Tu en as assez de ta routine métro-boulot-dodo ? Tu veux remettre de l’énergie dans ta vie mais tu ne sais pas comment t’y prendre ? Ce livre est pour toi ! Il va te faire réaliser que TOUT EST POSSIBLE, que tu as le pouvoir de prendre ta vie en main, et te donner une méthode structurée pour le faire. Tu peux le lire comme un roman, en quelques heures, mais je te conseille de le considérer comme un outil de travail : ce livre est TON coach pour te forger une existence plus pétillante. Alors, prêt à embarquer ?
• Les conditions à réunir pour commencer ton voyage ;
• 14 étapes et exercices pratiques pour (vraiment) transformer ton mindset pas-à-pas ;
• ton coaching quotidien pour booster chacune de tes journées (même le week-end !).
« Un compagnon de route indispensable pour atteindre votre sommet personnel. Merci Axel pour ce livre remarquable ! » »
Ma chronique
Merci aux éditions Alisio pour cette lecture qui est complètement à l'opposé de ce que je lis habituellement. Lorsque je l'ai reçu, je n'étais pas dans l'état d'esprit de recevoir des conseils sur ma manière de me gérer (je grossis volontairement le truc). et puis ce début d'année est arrivée, je voulais me lancer dans un fantasy, tout petit pour amorcer janvier et ma main a dérivé sur lui : Coup de boost ! Il était pourtant bien loin de ma pile, mais quelque chose m'a soufflé à l'oreille que c'était le moment. Je ne vais pas vous mentir, lorsque j'ai accepté de le lire, je me suis demandée dans quoi je me suis embarqué et au final je suis agréablement surprise et même un peu plus que cela. La méthode de l'auteur qui semble très connu dans ce domaine et bien d'autres encore (pour ma part, je n'en ai entendu parler que avec la maison d'éditions Alisio, désolée) est percutante. Il ne mâche pas ses mots et fait du rentre dedans, sans mauvais jeux de mots. C'est un homme qui utilise son propre vécu, ses propres peurs, souffrance psychologique et ses demandes perpétuelles en une force. Une évolution qui n'a pas été fulgurante non plus, car il faut du temps et cela ne s'est pas fait en une journée. D'ailleurs, marcher nous prends quelques jours, mois pour tenir correctement comme il l'indique si bien, il faut prendre son mal en patience et travailler sur soi. Mais est-ce que c'est simple ? Évidemment que non, sinon la plupart des personnes qui lisent un livre de ce type n'en achèterais pas d'autres et il y aurait une faillite monumentale dans ce domaine !
Le travail sur soi, c'est la base, mais avec un coup de pouce, ou de boost, cela peut s'arranger. Nous avons des barrières que nous nous mettons régulièrement, le fameux qu'en dira-t-on ? Le regard des autres, le bien-pensant, la société, tout ce qui fait que le plus important c'est l'autre et pas soi. Et bien sachez que le plus important c'est justement soi-même. Attention, personnellement je ne parle pas d'égoïsme et l'auteur non plus. Ici, j’indique qu'il faut être bien dans ses pompes et sa tête pour avancer avec les autres. Et ça, c'est difficile, avec tout ce que l'on peut entendre depuis notre arrivée dans ce monde. Lorsque j'indique au-dessus que l'auteur utilise son vécu pour écrire ses mots percutants, il a raison de montrer son évolution et ainsi de permettre au plus grand nombre de se poser des questions sur soi. Pour ma part, certains points m'ont fait réfléchir dans tous les sens du terme et d'autres me sot passés au dessus, parce que je n'en avais pas besoin, parce que j'ai déjà fait un travail sur moi suite à ma maladie et tout ce qui en découle. Mais cela ne s'est pas fait en un jour, presque une année pour avancer et virer ses ombres noires autour de moi et enfin faire du tri dans les relations toxiques, même s'il en reste encore. Le chemin est long, mais ce n'est que du bonheur au bout. La méthode est complète dans le livre, ce n'est d'ailleurs pas un récit comme n'importe quel roman, même s'il part de faits réels. Deux parties le composent, en plus de la présentation de l'auteur et de ce qu'il a déjà fait. La première nous entraîne sur le fait d'avancer pas à pas et la seconde sur l'action qu'il va falloir mener. Bien entendu, il faut le vouloir pour que cela fonctionne, ce n'est pas en lisant qu'on se dira une fois terminée, c'est nul, cela ne fonctionne pas. Normal ! La lecture sans entraînement, c'est comme faire du vélo.Oui, je compare cela à un sport que je pratique. Au début, c'est dur, on fait quelques centaines de mètres, aller-retour, pour ne pas se fatiguer, pour obliger le corps à se déverrouiller, à reprendre conscience de notre souffle. plus les jours et les mois passent, plus le chemin parcouru est long, le souffle suit le mouvement, le cœur ne s’essouffle plus, tout cela parce que nous nous sommes entrainés un peu chaque jour. Tenter de reprendre directement après des années un long parcours ne servira qu'à nous dégouter et à lâcher prise encore plus vite. Hors ce n'est pas ce que nous désirons. L'auteur nous use, nous repousse dans nos retranchements pour nous permettre de nous poser des questions sur tel ou tel fonctionnement. Cela peut ne pas plaire à tout le monde, quand nous lisons que la faute c'est la tienne et pas celle d'un autre si la situation s'est enlisée. Nous ne pouvons pas rejeter nos propres fautes à la tête des gens et trois mots clés importants reviennent : ACCEPTER, MODIFIER, QUITTER. Oh je vois déjà des gros yeux et des oui, mais. Moi aussi j'ai encore des oui mais, je trouvais des excuses pour ne pas quitter mon emploi de peur de ne pas en retrouver un autre, de ne pas modifier mon comportement pour mieux amadouer une personne. Bref, cela s'appelle des excuses. J'avais à une époque lointaine, il y a de cela vingt ans (oui j'en ai quelques années de plus hein xD), un patron qui avait un précepte, une règle de base : "à chaque problème il y a une solution et si tu ne trouves pas la solution, c'est qu'il n'y a pas de problème." Au début, j'ai bien ri en l'entendant parler ainsi et puis cela a fait son chemin rapidement. Il n'avait pas tort, bien au contraire, depuis je garde en tête cette phrase, pas tous les jours, mais elle revient régulièrement.Nous sommes ce que nous sommes, des assemblages d'autres êtres humains, un enchevêtrements de la conscience de nos parents, de l'éducation reçue, de ce qui nous a formé, fait devenir enfant, puis adolescent et enfin adulte plus ou moins responsables. Rien n'est évident, nous naissons, nous vivons, nous mourrons, point final. Mais dans tout cela, il faut retenir une chose : nous VIVONS ! Et ça, c'est le plus important. Que voulons nous faire de notre vie ? Le train-train quotidien oui, mais jusqu'à quand ? Personnellement je me suis déjà posée pas mal de questions, avec mon vécu et mon passé et avancer dans le bon sens prend du temps, c'est certain, mais sinon nous ne sommes qu'un souffle dans le vent, un grain de sable dans un océan de désert. Je veux pouvoir me dire qu'à la fin, j'aurai accompli quelque chose, c'est peut-être idiot pour certain, mais cela va parler à beaucoup. Axel appuie sur de nombreux ponts de ce type, nous montrant que NOUS sommes capables de changer tout cela, mais c'est bien à NOUS de faire ce premier pas. Il ne fait que donner les bases d'un travail à faire régulièrement pour ne pas dire tous les jours. Des moments de doute, vous en aurez, des moments de j'en ai marre aussi. Et pourtant, cela va payer à un moment donné. Souvent les mots comme la roue tourne, le karma et autres mots peuvent sembler bien fades, mais je peux vous assurer que rien ne reste en l'état. Certains mots, certaines phrases de l'auteur ont trouvé écho en moi. Je pense à ces trois mois : accepter, modifier ou quitter, mais aussi à tout un tas de petits éléments qui nous montrent que oui, tout est possible si on s'en donne la peine.Extrait choisi :
« "Il n'y a pas de hasard"... Ou peut-être devrais-je dire que je ne crois pas au hasard. De ce fait, si je choisis maintenant de prendre un livre qui dormait depuis tant de temps sur les étagères de ma bibliothèque, c'est que c'est exactement le bon moment pour moi de le lire, que ce qu'il contient représente ce que je dois apprendre (ou relire) maintenant, ou encore que je suis prêt à recevoir ce que je vais y trouver.
Si je te pose la question de savoir pourquoi tu as décidé d'entamer la lecture de ce livre maintenant, c'est pour que tu démarres ce travail sur toi en conscience, pour que tu en tires le meilleur. »
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Par Gabrielle Viszs le 7 Janvier 2024 à 20:00
Auteur : Sarah J. Maas
Paru le : 07 octobre 2022
736 pages
Thème : Fantasy
disponible sur le site de l'éditeur
Fait partie de la série
J'ai adoré !
Résumé
« Devenue Grande Dame de la Cour de la Nuit, Feyre a offert son cœur à Rhysand.Après la trahison de Tamlin, pourtant, la jeune femme n'a eu d'autre choix que de suivre celui-ci à la Cour du Printemps, qu'elle considérait autrefois comme sa maison. Mais Feyre n'a qu'une idée en tête : découvrir ce que manigance Tamlin, qui s'est rangé aux côtés du roi d'Hybern, et rentrer au plus vite à la Cour de la Nuit.Car la guerre contre Hybern est imminente, et Feyre et Rhysand doivent à tout prix rallier les Grands Seigneurs à leur cause…Ma chronique
Dernière chronique de mes lectures de 2023 et une lecture perso qui date du mois de novembre. Comme je n'avais pas de date butoir, elle a trainé un peu, beaucoup et maintenant j'aimerais vraiment clore l'année précédente et repartir sur de bonnes bases. Si vous n'avez pas lu les deux premiers tomes, le résumé risque déjà de vous raconter un peu trop de l'histoire. Désolée, d'avance. Trois parties pour ce troisième tome, trois fois plus d'aventures, de complots de questionnements, de recherches, de trahison, de contrats, d'échanges, de marchandages... Bref, autant vous dire que rien n'est de tout repos. Ici nous retrouvons Feyre dans une mauvaise posture, pour ne pas changer et après toutes les épreuves qu'elle a déjà subi, pour une humaine qui s'est vu changer à plusieurs reprises, elle doit encore faire face à une autre : combattre Tamlin, celui qui lui a ouvert la porte des faes et l'y a enfermé pour son propre bien. Rien n'est facile dans les sentiments, ils ne se commandent pas, mais certains points de ce grand Fae font de lui un homme détestable au plus haut oint, n'hésitant pas à jouer avec tout le mode pour obtenir ce qu'il désire. Et c'est difficile de savoir ce qu'il veut réellement au départ. De l'amour ? Du pouvoir ? Retrouver les siens ? Les épaules se soulèvent et se rabaissent au souffle de ma respiration, il est complexe et extrêmement rancunier, qu'on se le dise. Bref, des épreuves de plus qui débarquent et dont nous ne pesions pas, mais tout était déjà prévu, dans les grandes lignes. Seuls les points plus pointilleux, Feyre va devoir s'arranger avec la fausse vraie vérité, mais son combat contre le roi Hybern n'est pas que le sien. Et tout ce qu'elle pourrait faire serait susceptible d'être perçu comme une menace, une trahison ou un acte héroïque selon le point de vue dans lequel nous nous trouvons.
Feyre a un rôle majeur dans ce début de récit, comme dans les précédents, mais ici, elle va devoir enfoncer le clou sans se dévoiler tout en gardant au chaud ses pouvoirs. Jouer un jeu de dupe, tenter le tout pour le tout et retrouver son roi, son cœur, son âme sœur. Un jeu terriblement difficile pour montrer ce qu'elle veut sans être ni faible ni forte et faire baisser l'estime de celui qui lui a brisé le cœur en trahissant sa famille de la pire des façons. Les troupes doivent être unies, autour d'un seul homme, mais si elle réussit son tour de main, cela risque de porter préjudice à la cour du printemps, et accessoirement aider les autres cours à combattre ce maudit roi, qui sait ? Feyre est douée pour une ancienne sauvageonne, elle arrive à devenir une ingénue et j'ai adoré certains passages, surtout l'histoire de la main de notre cher Ianthe, Lucien qui tente de retrouver sa moitié et va devoir aller au-delà de ce qu'il voit. Ce Lucien même qui a déjà souffert et qui va prendre conscience de bien d'autres événements. Les compréhensions vont être longues et sil ressent le lien de manière très puissante, il va toutefois au-devant d'ennuis, pour la paix et pas forcément la sienne. Jillian et ses acolytes qui sont de mèches et puis tout ce qui ne se dit pas, mais se voit, se montre par certains actes qui nous font prendre conscience que nous ne connaissons pas vraiment les personnages. Pour qui jouent-ils réellement la partition donnée ? Sont-ils avec ou cotre le Roi Hybern ? Qu'ont-ils à gagner ou à perdre pour être dans de pareilles situations ? De véritables situations de guerre, des conseils de guerre se mettent en place, des pions disposés ici et là, d'anciens sorts indétectables qui éprouvent les plus faibles et les plus forts. Qui sont les ennemis ? Qui sont les alliés de l'instant ? Car dans chaque cour, il y a des doutes, des questions qui se posent, des envies de meurtres et des secrets non dévoilés qui ne font que cacher des vérités trop improbables.Énormément d'actions ponctuent le récit, aussi bien en combat physique que psychologique. Nous en apprenons toujours un peu plus sur les pouvoirs, les dons de chacun, leur compétence également. Et puis nous suivons Elain et Nesta, les deux sœurs de Feyre qui ont également subi de quoi faire frémir n'importe qui à la fin du tome précédent. Si la première ne semble pas avoir changé de caractère, hautaine, froide comme la mort et quelque peu détestable pour ne pas dire totalement, Elain fait pitié. Nesta est ce n'est que mon avis, s'est renforcé au contact des dernières épreuves. Elle ne sait pas dire merci, mais elle trouve un moyen de le faire. Oh je ne la vois pas faire de grandes effusions, mais elle a perdu beaucoup, récupéré quelque chose qui fait peur même ce fichu chaudron et je pense qu'elle ne veut plus s'attacher à qui que se soit, par peur de perdre encore, d'où son comportement hautain. Elain est totalement perdue dans cette nouvelle vie, elle dépéri. Le même sort sur elle que sa sœur ne l'a pas rendu mauvaise ou gentille, elle était très douce avant, elle a juste changé et il ne faut pas aller très loin pour comprendre ce qu'elle est devenue. Je suis même étonnée que l'auteure ne l'indique que très tardivement, vu la façon dont elle parle, c'était couru d'avance. Le bonheur pour tous les personnages ? Hum, non, pas durant de très longs chapitres avant de voir un peu de ciel bleu. Il va falloir éviter les œufs "sanguins" (même si Amren veut absolument garder le sien, j'adore ce personnage d'ailleurs), éviter de se mettre à dos tout le monde, ce qui est déjà fait depuis un moment et trouver de nouveaux alliés, quitte à aider à en liquider quelques uns. Facile, pas vrai ?Mor souffre énormément dans ce tome, plus que dans les précédents, surtout quand on voit qui débarque, qui vient se présenter à la porte de leurs villes et qui veut un bout de gâteau, hum délicieux. (J'adore la famille, moi aussi) Avec Azriel et Cassian ils forment un trio inséparables et j'adore la façon dont ils se cherchent mutuellement, bons enfants ou pas, car les sentimetns ne se commandent pas. Feyre semble indestructible, mais elle cache très bien son jeu, Rhys laisse échapper plus qu'auparavant, mais parfois il vaut mieux montrer son vrai visage pour avoir une chance d'avoir de vrais alliés, pas vrai ? Nesta et Elain, j'en ai parlé au-dessus, hum Tamlin, je ne sais plus sur quel pied danser avec lui, comme Eris, Lucien, Varian également. Quelques personnages gravitent autour de tout ce beau monde et nous en avons un peu plus à chaque fois. Les réflexions sont nombreuses, les recherches de protéger le fameux mur entre les mortels et les immortels sont longues fastidieuses et heureusement que l'auteur nous en soulage en passant le bébé à Nesta et Amren. J'aurai pu vous parler également du graveur ou Bryaxis, mais se serait gâcher de très belles rencontres... Quelques petits bémols, Elain qui a des scènes qui trainent un peu en longueur surtout que j'avais deviné ce qu'elle était, certaines scènes d'intimité qui sont mises à des moments peu opportuns et les âmes sœurs, je pense avoir compris que certains l'étaient au bout de la vingtième fois...Extrait choisi :
« — Ne t'arrête pas. Ne traîne pas. On avance jusqu'à ce que je donne l'ordre de reculer. Laisse les blessés aux guérisseurs, acheva-t-elle.
Je compris qu'aucun de mes amis ne prenait plaisir à la guerre. Ils l'avaient faite, en étaient revenus sans désir de la glorifier, sans idéaliser son souvenir au cours des siècles suivants. Ils étaient pourtant prêts à revivre cet enfer pour sauver Prythian.
— Allons-y, dis-je. Chaque minute que nous perdrions ici pourrait sceller le sort de quelqu'un dans le palais brillant de la baie. Mor nous y tamisa. »
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