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    Mi-figue, mi-raison (Fanny D.L)

    Disponible sur Amazon

      

    Profondeurs, tome 1 (Stéphanie Lagalle)

    Auteur :

    256 pages numérique (epub)

    Thème : Romance contemporaine

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    Résumé :

    « Emilie est une jeune femme qui aime s'amuser et profiter pleinement de la vie sans se préoccuper de l'avenir. Alors qu'elle suit son train-train quotidien dans l'entreprise où elle travaille, elle y fait une rencontre qui va bouleverser sa vie : Samy. Il est beau, il est intelligent mais... il est musulman ! Malgré une irrésistible attirance mutuelle qui grandit de jour en jour, envisager une relation leur est impossible. Tiraillés entre leur passion et leur raison, ils passent un accord très particulier...Cette histoire est inspirée de faits réels .  »  

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Mi-figue, mi-raison (Fanny D.L)

    14/20

     

    Lorsque L'auteur, Fanny D.L m'a proposé son premier livre, je me suis dit pourquoi pas. D'ailleurs je la remercie une fois de plus. J'étais en plein dans des livres version thrillers et fantastique, un peu de romance ferait une petite coupure. De plus la couverture est harmonieuse et le voile reflète bien le fait qu'il y a un obstacle à surmonter.

     

    Emilie est une jeune femme qui croque la vie à pleine dents, enfin presque. Elle a un tout petit soucis : elle a du mal a garder une vraie relation stable. Pourtant, lorsqu'elle rencontre le petit nouveau dans son service, Sam, elle va sentir son coeur battre pour lui plus qu'elle ne devrait. A force de le chercher, elle va tomber sur un os : il est musulman et elle athée. Un problème qui ne lui fait pas peur, mais qui freine Sam.

     

    Pourtant du départ Emilie a beaucoup de mal avec les traditions musulmanes. Son amie Mina (musulmane justement) l'invite à son mariage. Les traditions, la culture, elle tombe en plein milieu de tout ce qu'elle a du mal comprendre. Pourquoi les hommes ne mangent pas avec les femmes, pourquoi les couverts semblent avoir la fuite devant les plats... Bref, la jeune femme ne comprends pas qu'on puisse avoir envie de se marier selon ces coutumes. Lorsqu'elle revient de ce mariage, elle va faire la rencontre de cet homme énigmatique, très beau, mais qui semble fuir toutes formes de relations avec une femme. Lorsqu'elle apprend qu'il est musulman, une fois de plus elle ne comprends pas pourquoi il la fuit.

     


    « Je ferme les yeux et soupire doucement. Il est hors de question que je mange quoi que ce soit. Je regarde Mina et Mehdi qui dévorent leurs plats en riant tous les deux. Après tous, ils se comprennent. Ils ont la même culture et les mêmes traditions. Je comprends mieux maintenant pourquoi elle voulait absolument quelqu’un qui partage ses croyances. Qui d’autre aurait pu accepter tout ça ? »

     

    Entre les deux l'histoire va devenir... je n'irai pas jusqu'à dire glauque, mais la proposition qui sera faite n'est pas saine, ni pour l'un ni pour l'autre. Un bon musulman se doit de faire telles ou telles choses. Sam a ses convictions. Il sait ce qu'il veut, il est voué à sa religion, à sa culture. L'auteur nous donne des détails qui nous font comprendre ses choix. Les accepter est un autre point, mais les comprendre est un point important.

     

    Entre ces personnages principaux c'est compliqué. Certaines questions se posent, certaines réponses m'ont plu ou moins convaincue. Les émotions sont à fleur de peau surtout pour Emilie. Elle est forte, indépendante et vulgaire aux yeux de Samy. Un gros point négatif car elle boit fume et porte des jupes. Ils sont vraiment différents, totalement à l'opposé : leur façon de vivre est contradictoire. Je ne dirais pas qu'aucun des deux a envie de comprendre l'autre, mais disons qu'il faut du temps pour s'y mettre.

     

    « Tout à coup, je me mets à penser à tout ce que Samy a pu me dire. C’est vrai qu’à long terme, tout ça serait impossible pour moi. Déjà que je ne suis pas pour le mariage, alors un comme celui-ci serait compliqué. Le problème n’est pas seulement sa religion mais sa culture.
    Je baisse l’appareil pour le regarder et il est en pleine discussion avec une femme magnifique qui doit avoir un peu près mon âge. Elle porte une belle robe violette mais n’est pas voilée. Ses cheveux sont longs et bouclés. Ma gorge se sert mais je tente par tous les moyens de ne pas y prêter attention. Calme-toi Emi, il peut parler avec d’autres femmes. »

     

    J'ai bien aimé cette opposition, même si par moment je me suis dit qu'il fallait mettre un panneau STOP. Leur relation est vouée à l'échec, elle est impossible à leurs yeux et à ceux de leur proche. En parlant de proche, Emilie a un soucis relationnel avec ses parents. D'ailleurs ce passé est dévoilé. Elle a un très bon soutien de ces deux meilleures amies : Mina et Fanny. Toutes les deux ont une vie "rêvée", mais est-ce le cas ? Le travail de la jeune femme devient un poids mort. Des choix sont mis en place tout comme des décisions prises.

     

    Ce qui m'a moins plu, c'est le fait que les personnages sont tout de même assez caricaturaux. Lui qui est un vrai macho de service usant de sa religion pour l'expliquer. Et elle qui se dit qu'elle pourrait peut-être voir autrement, mais après ? Il y a peu de compromis.

     

    Tous ne sont pas à mettre dans le même panier. L'auteur joue sur les "on-dit" en plus des caricatures. Elle joue également sur les sentiments, de l'un comme de l'autre. Ils sont bien amenés, par contre certains vont jusqu'à la limite de la névrose.

     

    En conclusion, il s'agit plus d'un sujet sur les préjugés, la religion dans tous les sens du terme. Les us et coutumes sont respectées par l'auteur. L'évolution d'Emilie est très appréciable, un peu moins concernant Samy. Dans tous les cas, j'ai passé un bon moment de lecture grâce à ce récit qui change un peu de ce que nous pouvons lire habituellement : tout en douceur.

     

    Un passage qui m'a fait sourire (il y en a d'autres) :

     


    « Je rigole presque.
    — Oui, à mes yeux tu es plutôt maigre.
    Je le fixe la bouche ouverte. Moi qui complexe avec mes formes, je ne sais pas comment prendre sa réflexion.
    — Tu voulais connaître mes critères, en voilà un.
    — Tu aimes les grosses ?
    — Disons que j’aime les formes. Ma future femme devra bien manger et faire la cuisine.
    — Alors pourquoi tu couches avec moi si je ne te plais pas ?
    C’est vrai, il ne montre pas que je lui plais. Il ne m’a jamais fait un seul compliment.
    — Emi, tu ne respectes aucun de mes critères. Tu crois vraiment que je vais m’attarder à celui-là ? Assieds toi, on va passer à table. »

     

     
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    Challenge 50 romans en 2017

    Défi Lecture 2017 (n°14)

     

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    Disponible sur Sharon Kena

    ou Amazon

      

    Profondeurs, tome 1 (Stéphanie Lagalle)

    Auteur :

    508 pages numérique 'epub)

    Thème : Fantasy, fantastique

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     Fait partie de la saga 

    Les royaumes de lune

    Résumé :

    « De retour en Orient, Laeta se retrouve vendue comme esclave dans sa cité natale. Elle entre alors au service d’un prince de la cour de Shamyria, un sorcier à la réputation sulfureuse. C’est lui qui la lance sur la quête de l’étoile des sables, un joyau antique au pouvoir magique incomparable. Laeta ne s’avance pas seule au cœur du nœud de serpents qu’est le palais du Calife, son amie Cami est toujours à ses côtés. De simples esclaves n’auront-elles pas plus de facilités à tirer leurs épingles du jeu que les grands du royaume ? C’est ce que leur maître espère. Mais dans quel but veut-il s’approprier cette pierre fabuleuse ? Son passé trouble ne parle pas en sa faveur…

    Alors que la guerre gronde aux marches du Califat et que les armées se mettent en branle, Kurst et Sacha, les anciens amants de Laeta, traversent la mer dans l’espoir fou de retrouver leurs amies.

    Comment pourront-ils suivre leur trace dans cet Orient mystérieux ? Ne risquent-ils pas de devenir rivaux ?

    Car, si l’étoile des sables est convoitée par bien des princes qui voient en elle la clef de la victoire, Laeta n’a qu’un seul cœur à offrir. D’aucuns prétendent qu’elle est une houri, douée de charmes extraordinaires, même si le sens réel de cette légende lui échappe sans cesse.

    Qui l’emportera dans cette quête insensée à travers tout l’Orient, où maîtres et serviteurs se livrent à un jeu de dupes ? Que découvrira Laeta au bout du chemin ? »  

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    La caresse de la mort (Andrea Ellison)

    16/20

     

    Déjà je remercie Aurélie des éditions Sharon Kena pour l'envoi de la suite des aventures de Laeta. Par contre autant j'avais apprécié les couvertures des deux premiers tomes autant celle-ci ne me plaît pas. Trop de rose probablement.

     

    Concernant l'histoire, le résumé donne beaucoup de détails. Laeta est vendue une nouvelle fois comme esclave dans sa ville natale. Avec Cami, elles vont se retrouver à servir Ash (pardon pour son prénom en entier, mais certains prénoms sont un peu compliqué à renoter). Un sorcier puissant qui n'est ni tout blanc ni tout noir. Elles vont devoir devenir des espionnes, écouter tout ce qui se passe afin de découvrir où se cache la fameuse étoile des sables. Kurst et Sacha sont à la recherche de Laeta afin de la sauver. Mais une guerre est en marche et elle va être très violente. Dans quel camp faut-il se trouver pour avoir une chance de s'en sortir ?

     


    « Le cheval de Kurst s’enfonça, tel un coin, dans les rangs ennemis. Il décapita un soldat de plus de deux mètres, fracassa le crâne d’un second puis brisa la main d’un troisième. Il fit bondir sa monture en avant et en abattit deux autres avant qu’une lance ne vienne terrasser son cheval. Il roula au sol, au milieu de la mêlée. Il évita la masse d’armes d’un grand Numizien, juste avant qu’un chevalier ne le transperce de sa lance. Kurst se releva, para un coup, et riposta. Il se retrouva au milieu de la tourmente aux prises avec deux soldats shamyriens armés de cimeterres. L’un d’eux tenait le drapeau de son unité. La confusion était totale, ennemis et amis se confondaient, partout autour de lui c’était le carnage. Kurst toucha au bras le jeune porte-drapeau ennemi qui lâcha son étendard mais son compagnon lui porta un rude coup à la tête. Son casque vola. Il se retrouva sonné, à courir, hagard. Au bout d’un moment, il se rendit compte qu’il tenait fermement le drapeau ennemi à la main. […] »

     

    L'histoire est basée sur tellement de chemins que je ne pourrais pas parler de toutes. Laeta et Cami vivent un enfer de se retrouver une fois de plus esclave, enfin surtout Cami. Cette dernière n'arrive pas à s'y faire. Pourtant il va exister une compétition entre les deux femmes afin d'être la favorite de leur nouveau maître - qui change par moment. Mais je laisse le soin de suivre les changements.

     

    La recherche de cette pierre précieuse dont personne n'a jamais vu mais toujours entendu parlé est difficile à trouver. tout comme les divers chemins parcourus pour tenter de la trouver. L'auteur apporte des renseignements pour tenter de comprendre qui veut quoi mais surtout pour en faire quoi ! Le trajet est tortueux, que se soit pour les filles ou Kurst, ou bien encore le Calife. La famille de Laeta est intégré avec parcimonie. Nous apprenons à découvrir ses soeurs, sa mère ainsi que le fait du pourquoi quelqu'un en veux à Laeta.

     

    Il n'y a pas que la recherche de la pierre, il y a également la recherche de l'identité de la jeune femme. Ses sentiments sont souvent mis à l'épreuve. Elle qui a été une esclave quasiment toute sa vie se voit peut-être une nouvelle destinée. Mais est-ce qu'elle le veut réellement ? Son coeur est mis à rude épreuve, sa loyauté également. Elle sera tour à tour piégée, esclaves, houri, femme d'un seul homme, traitresse, favorite, espionne, déesse, soeur, vengeresse, masseuse... L'auteur ne lui laisse que peu de répit.

     

    «— Sacha ! C’était elle ! intervint Kurst.
    — Elle ? Qu’est-ce que tu racontes ?
    — Laeta !
    — Quoi ! répondit le capitaine incrédule. Qu’est-ce que tu me chantes ? Tu l’as vue ?
    — La brune qui était derrière nous ! Je mettrais ma main à couper qu’elle n’est pas étrangère à ce qui se passe.
    Le ton était monté. Deux des hommes de Mouaggar s’étaient précipités vers le comptoir, alors que ce dernier en était aux mains avec Farod.
    — Justement, insista Sacha, une brune ! C’est pas elle ! Tu crois la voir partout !
    À cet instant, les quatre hommes de main que Mouaggar avait dépêchés entrèrent en trombe dans l’estaminet. Ou plutôt, pour deux d’entre eux, roulèrent dedans. La forme sombre d’un colosse tenant en main un grand cimeterre se dessinait dans l’entrée. »

     

    Beaucoup d'actions et de rebondissements sont à l'honneur. Des traîtrises, des complots, de l'espionnage, une prise de pouvoir basée sur des meurtres et mensonges. Une guerre qui est en marche depuis si longtemps que les deux parties ne savent plus à quel saint se vouer. Un jeu dangereux est déjà bien ancré et dont les nouveaux joueurs ne savent vraiment pas où ils mettent les pieds.

     

    Et l'amour dans tout cela ? Il est partout et nulle part à la fois. Laeta et Cami font chavirer les coeurs, tout comme Kurst et Sacha. Les légendes font légions et toutes ont une base de vraie en elles. La magie est importante, tout comme la nécromancie. Des "choses" étranges apparaissent, vont et viennent pour pimenter le récit.

     

    J'adore toujours autant les joyeux lurons du bijou de Laeta. Ils me font vraiment trop rire. Avec le charmeur de serpent c'est encore une autre histoire, ainsi que le fameux voleur. Il y a tellement de personnages importants que j'en oublie forcément. Par contre un petit bémol, certains passages sont long, avec un manque d'actions qui se ressent surtout lorsque l'on en a depuis le début.

     

    En conclusion, un tome qui apporte beaucoup d'éléments sur la vie d'avant de Laeta et sur un hypothétique futur. Une quête de pouvoir qui n'est pas terminée. Des personnages que l'on aime ou que l'on déteste. Une description qui donne envie de voyager. Le trajet n'est pas terminé et il reste encore beaucoup à découvrir. Je reste avec quelques questions, mais j'ai franchement hâte de connaitre la suite des aventures de Laeta et de ses "amis"




    « Ce n’est qu’après une traversée de plusieurs jours à travers les étendues désertiques qui bordaient les montagnes que Kurst, Nara et le capitaine Sacha arrivèrent à l’oasis de Fadir. Au nord du Gordain, les monts de sable étaient encore verdoyants, parsemés de forêts d’oliviers, de chênes verts ou couverts de maquis. C’est plus au sud qu’ils prenaient leur couleur claire caractéristique. Ce n’était plus qu’un massif rocailleux et aride, qui cachait comme des trésors, ses oasis au fond de vallées encaissées. La trouée de Fadir était le premier véritable désert de sable de la région. On ne pouvait faire l’économie de le traverser pour se rendre à Shamyria. Les caravanes ne s’aventuraient pas au large de sa mer de sable, elles serpentaient le long des montagnes, à la limite des grandes dunes. La route du nord n’était guère employée, ses points d’eau n’étaient connus que des nomades.  »


     
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    Challenge 50 romans en 2017

     

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