" Une grande menace pèse sur notre monde. Nathan a laissé les Grisommes s’emparer d’une pierre aux pouvoirs immenses. Pour réparer son erreur, l’adolescent doit parcourir différentes dimensions et retrouver les Joyaux qui vont sauver l’humanité. Là-bas, il disposera d’une arme majeure : son imagination. Car c’est elle qui façonnera les univers où il devra se rendre.

Qui est l’étrange vieillard qui a confié à Nathan cette mission et quel rôle la belle jeune fille qui l’accompagne dans sa quête va-t-elle jouer à ses côtés ? Mais, surtout, l’imagination de l’adolescent sera-t-elle assez forte pour vaincre celle des Grisommes ?

Conçue spécialement dans une forme rappelant les aventures de jeux vidéo, cette histoire de Frédéric Livyns, deux fois lauréat du prix Masterton, enchantera à coup sûr les jeunes et moins jeunes lecteurs ! "

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Je remercie Netgalley et les éditions Hachette pour l'envoi de ce livre numérique.

J'aime beaucoup la couverture, d'ailleurs, c'est ce qui m'a fait demandé cette lecture. Au départ nous avons Lisa, une psychiatre qui est reconnue dans son domaine de prédilection, dans les cas les plus graves, rencontre Judy, une jeune femme qui est totalement perdue, suicidaire et enceinte.

« Un soleil éclatant rayonnait dans le ciel bleu parsemé de quelques rares nuages, et je pensai à cette phrase qu’un de mes oncles, originaire du Morbihan, répétait bien souvent  quand j’étais petite  : « En Bretagne, il ne pleut que sur les cons. » Peut-être bien que ça valait aussi pour la Grande, songeai-je, amusée. Le bâtiment me surprit par son style si moderne... »

J'aime le concept de départ. La folie, la paranoïa est installée dans les propos et l'attitude de Judy. Au début, elle ne dit rien, refusant de s'alimenter. Cet enfant ? Elle n'en veut pas. Pour quelle raison obscure ? Cela reste à découvrir. Nous apprenons de petites choses sur la vie de la psy qui interviennent dans sa façon de faire avec Judy. Cette dernière ne fait confiance à personne et vit dans un monde totalement à part. Plus elle se dévoile et plus nous tombons dans une romance étrange, provenant d'un passé lointain. Qui est-elle ? Qui est cet Alwyn qui la suit pas à pas ? D'ailleurs existe-t-il réellement ? N'est-il pas le fruit de son imagination ? Ou encore existe-t-il vraiment mais il serait indigne d’intérêt ? Tant de questions qui arrivent au fur et à mesure. Le problème ? C'est que les réponses viennent un peu comme un cheveu sur la soupe. J'ai eu l'impression que l'auteur donne les indications rapidement pour s'en débarrasser. Je dois avouer aussi que je n'ai pas tout compris, comme cette fin qui n'est pas vraiment une fin, car que se passe-t-il pour Judy par exemple, ou même Paul et Lisa ?

J'ai aimé l'écriture. Les phrases défilent – par contre évitez le kindle car il y a des mots qui apparaissent n'importe comment – les scènes aussi. Le côté psychanalyse est peu poussé, nous avons ce qui s'est passé pour que la patiente arrive dans cet institut par sa vision sans avoir le ressenti de son médecin. Le fait que l'une est « jalouse » de l'autre car la maternité est présente est un fait qui prend beaucoup trop d'importance à mes yeux. Lisa est trop impliquée et au lieu de prendre de la distance, comme Paul lui demande, elle s'enfonce un peu plus.

Ce que je reproche c'est le manque d'approfondissement et je dois admettre que certains personnages m'ont paru trop lisse. Le fait que nous n'ayons pas les ressentis de chacun juste par le regard des autres est difficile. Même avoir un « chapitre » de Lisa et un autre de Judy ne m'a pas apporté plus que cela.

Concernant Alwyn, je l'ai trouvé très réaliste, je dirais même le seul personnage "sensé" de l'histoire malgré tout ce qui se passe. Par contre certains faits et gestes sont vraiment étranges. Les sautes d'humeur et les trouvailles trop rapides m'ont paru peu réalistes. Pour les autres, c'est vraiment dommage de ne rien connaître de leur vie.

« En quelques semaines, ce refuge devint mon nouveau foyer. Mon bureau était la pièce à la porte dérobée par laquelle nous sommes entrés toi et moi. J’y passais le plus clair de mon temps, l’esprit tourné vers d’autres horizons, voyageant à travers les milliers de livres de ma bibliothèque et grâce à la magie de la musique. J’étais amoureux de mon piano. »

De plus, je pensais que nous serions plus dans un cadre strict d'institut et non en survol. La psychologie humaine est totalement passée à côté pour a part. Le côté fantastique est mis en avant du départ et nous suivons le chemin de l'esprit de la patiente par ses mots. Est-ce la vérité ou non ? Car les derniers mots montrent une réalité bien différente de ce que nous pourrions penser.

En conclusion, il y a trop de « phénomènes » non exploités. L'arrière grand-mère, le médaillon la folie, Alwyn, le voyage, la psychanalyse, le couple, les liens de parenté, l'adoption, la maternité... Pour ma part il y a trop de sujets et aucun n'a été vraiment exploités correctement. Dommage, parce que l'idée de départ est vraiment bonne.