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Day's Reading # 132
Day's Reading # 132
Hello mes mordus,
Hello mes mordus, me voici avec une nouvelle lecture en cours de route ! Il s'agit d'un SP offert généreusement par l'auteur lui-même. C'est un livre court de 116 pages qui m'a intrigué, c'est donc tout naturellement que j'ai dis oui et me voici en pleine lecture !
Titre : Les derniers battements de l'air dans la nuit
Auteur : Driss Sebastian
Édition Complicités
Résumé :
" Les pulsations du cœur ralentissent, se suspendent un court instant. Le pouls s'emballe ensuite. Une toute dernière fois. Vient alors la mort, pareille à l'orgasme. Cet instant où les corps encore chauds se raidissent avant l'apaisement."
La première page du livre :
« SUB-ZÉRO.
La lune, vêtue d'une robe pleine, domine la vallée. D'un œil torve, elle épie sa maîtresse : la nuit ténébreuse. Ces deux abstractions s'accouplent avec harmonie au détour de regards indiscrets, sachant que n’importe qui serait capable, après chacune de leurs retrouvailles, de croire en l'impossible.
À l'orée d'un bois, de la fumée se dégage d'un conduit de cheminée dominant un corps de ferme qui se fond ordinairement dans le décor. Une lumière diffuse s'échappe de la fenêtre de la cuisine. Sur le piano de cuisson, une préparation finit de cuire ; chacune des saveurs qui s'en dégagent vient titiller les sens d'un homme assoupi dans un fauteuil du salon attenant. L'exquise odeur rampe jusqu'à asseoir un peu plus sa suprématie, insidieusement. Le pauvre type tente de se battre contre l'ennemi, mais l’effet triomphe. Vaincu, il se laisse dériver amoureusement, une pointe d’écume à la commissure des lèvres.
Clic. Clac. Clic. Clac.
Une femme, exhibant des formes arrondies et harmonieuses, entre par une porte dérobée à l’arrière de la bâtisse. Encombrée par deux fagots de sarments de bois, la silhouette callipyge semble gauche. L’odeur s'est caramélisée. L’air est irrespirable. La malheureuse s'approche du fourneau dans la précipitation, affolée, se débarrasse de ses ligots et balance dans l’évier la cocotte sur laquelle elle laisse couler un filet d’eau. Quel gâchis !
Dans le salon, elle invective le guerrier, hagard :
— Tu fais chier !
— Quoi ?
— Il te suffisait de surveiller le feu. Regarde, c'est fichu ! L'homme la défie du regard.— J’ai beau travailler comme un âne, t’es jamais contente ! — C'est pas toi qui voulais que je reste à la maison ?
Tout juste servi, il avale un verre de pur malt d’un trait.
— Tais-toi ! »Il est disponible ICI, alors cela tente quelqu'un ?
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Commentaires
Je te souhaite une bonne lecture ! :)
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Mardi 14 Avril 2020 à 15:00
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10KimysmileDimanche 12 Avril 2020 à 09:02J'aime beaucoup le titre. Bonne lecture :)
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Dimanche 12 Avril 2020 à 10:35
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9VampilouSamedi 11 Avril 2020 à 17:43Je te souhaite une bonne lecture !-
Samedi 11 Avril 2020 à 19:00
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8lheuredelireSamedi 11 Avril 2020 à 15:52Merci pour ces premières lignes intrigantes !
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Samedi 11 Avril 2020 à 19:00
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J'aime beaucoup la poétique du titre
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Samedi 11 Avril 2020 à 18:59
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J'aime beaucoup la couverture :3 Bonne lecture !
Merci bien chère amie ;)