Day's Reading # 144

Hello mes mordus,

Je passe par ici avec de la fantasy !

Titre :   La cité des sang-pur, tome 1 : d'ombre et de poussière

  Auteur : Lucille Chaponnay

 Édition Auto-édité

Résumé :

" Imwin, capitale d'Ermera, est surnommée la Cité des Sang-Pur en référence aux mages qui la gouvernent. Grâce à leurs pouvoirs, ils règnent sans partage sur deux castes inférieures, les Privilégiés et les Poussières.

Suite à l'assassinat de ses parents, Senia, une Poussière, se voit propulsée dans le monde des Privilégiés où elle fera la connaissance de la jeune Miodanscelle Fet’Melek.

Malgré sa condition inférieure, elle devra protéger son amie et évoluer dans un univers qui la rejette. L'arrivée d'un Ombre, ces Sang-Pur espions du Conseil des Douze, va compliquer sa mission. Entre meurtres et enquêtes, Senia parviendra-t-elle à défendre ceux qu'elle aime ?. "

La première page du livre : 

« Chapitre 1

Elle s'était faufilée dans l'armoire de ses parents, un couteau à la main. Normalement, elle ne prenait pas peur quand ses parents recevaient des "invités". Elle avait même l'habitude des cris, de la souffrance et des longues négociations. Mais ce soir-là était particulier, elle l'avait perçu. Elle sentait ces choses-là. Les personnes qui étaient venues n'étaient pas comme les autres. Elles avaient soif de sang.
La fillette avait tenté de le leur expliquer, mais ses parents ne l'avaient pas écoutée. Ils lui avaient dit qu'elle était trop petite pour comprendre, qu'ils n’étaient pas différents des autres. Comprenant qu'elle ne pourrait pas les sauver – comment le pourrait-elle, du haut de ses dix ans et armée d'un unique petit couteau ? – elle était montée à l'étage, avait récupéré son sac de survie dans ce qu'ils appelaient sa chambre et ouvert la fenêtre du couloir pour faire croire à une escapade, puis s'était réfugiée dans l'armoire de ses parents. Elle en connaissait les moindres recoins, à force d'y être punie. Elle y avait trouvé la petite cache, si étroite qu'elle était invisible depuis l'extérieur. Au cas où, elle pourrait toujours essayer de se défendre avec sa lame.
Les cris redoutés finirent par résonner, bien plus vite, bien plus effrayants qu'elle ne l'avait imaginé. Des hurlements si aigus, si bestiaux, qu’ils la transpercèrent et la blessèrent au plus profond d’elle. La douleur de ses parents s’éteignit aussi subitement qu’elle était apparue. Le silence, lourd, était uniquement brisé par les battements sourds de son cœur. Dans un frisson d’horreur, la petite fille comprit que ses parents étaient morts. Elle porta une main à sa bouche pour étouffer le sanglot qui agitait son être. Elle était désormais seule, aussi faible qu’une souris. Une proie face aux prédateurs.
Les voix de ces prédateurs retentirent et, rapidement, de nouveaux bruits résonnèrent : vaisselle cassée, pas, mise à sac de la maisonnette... Deux d’entre eux montèrent à l'étage en appelant la fillette... »

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