Day's Reading # 226

Hello mes mordus,

Titre : Vélénia #1 : L'éveil du papillon

  Auteur :  Marine Pelberi

Éditions : Juno Publishing 

Résumé :

" Il a suffi d’un seul regard pour que le processus se mette en marche, pour que le Destin enclenche ses rouages et attire Prune dans une vie tout aussi palpitante que dangereuse.

Si un jour on lui avait dit qu’elle était destinée à devenir le familier d’un sorcier au regard chocolat envoûtant, qu’elle verrait des morts revenir à la vie et qu’un papillon un peu trop collant lui servirait d’animal de compagnie, nul doute qu’elle aurait bien ri.

Seulement voilà, personne ne l’a prévenue et la jeune étudiante en lettres se retrouve bien malgré elle embarquée dans un enchaînement d’événements macabres, forcée de s’adapter à un monde qui lui est totalement inconnu, avec pour seul pilier un sorcier bien décidé à pousser sa libido à bout.

Si Divinité de la poisse il y a, elle est actuellement en train de s’acharner sur elle… "

Le début du livre :

" Chapitre 1
   
    
    Quel cours agaçant ! Comment une personne peut-elle objectivement se faire appeler « professeur » lorsqu’elle n’a aucune pédagogie ? C’est la question que je me pose, là tout de suite, en plein milieu d’un amphithéâtre bondé de monde, à essayer tant bien que mal de suivre un cours qui ne m’intéresse pas. Le « professeur » se contente de faire passer des diapos tout en lisant ses notes sans même daigner accorder un seul regard à son assemblée.
    À ma droite, Jade, ma meilleure amie, entame alors notre jeu favori depuis quelques mois : juger les garçons présents dans l’amphi. Oui, ce n’est pas très gentil, je dois bien l’avouer, eh oui, c’est puéril, digne de collégiennes, mais soyons honnêtes, qui ne l’a jamais fait ?
    — Celui avec la casquette là-bas, t’en penses quoi ? me demande Jade. Je hausse les épaules.
    — Il est tout blanc, on dirait un bébé.
    — Tu es toute blanche aussi, me fait-elle remarquer.
    — Moi, c’est pas pareil !
    — Peut-être qu’un mec est actuellement en train de se dire que tu ressembles à un bébé, hasarde-t-elle.
    — Grand bien lui fasse, qu’il fasse tant que je ne l’entends pas !
    Elle glousse, amusée, et me désigne un autre garçon du menton.
    — Et lui ?
    — Il n’a pas de barbe, on dirait un bébé.
    Jade lève les yeux au ciel en souriant toujours. Un avion en papier vient alors s’échouer contre l’arrière de mon crâne et je me retourne pour affubler son lanceur d’un regard noir.
    — C’est un bébé aussi ? suppose vicieusement mon amie.
    — Parfaitement ! "