• Dictionnaire égoïste du panache français (François Ceresa)

     Résumé 

     

    « Comment dit-on « panache » en anglais, en espagnol ou en suédois ? C’est bien simple : on ne le dit pas. Car cette notion si spéciale qui mêle le courage et l’élégance à la mélancolique flamboyance des causes perdues n’existe qu’en français.
    Avec ce Dictionnaire, François Cérésa en propose une définition aux multiples facettes. En cinquante-deux portraits de personnages qui ne se sont jamais résignés aux diktats de leurs contemporains, jamais conformés aux règles de leur époque, il cerne ce qui fait l’essence même du panache. Chacun à sa façon, Brigitte Bardot, Jacques Anquetil, Charles de Gaulle, Georges Clemenceau, Louise Michel, Jean-Paul Belmondo, Coco Chanel ou Jeanne d’Arc l’incarnent.
     
    Un ouvrage à la fois érudit et drôle, une balade buissonnière dans l’histoire et la culture françaises, porté par un style vif où les accalmies nostalgiques succèdent aux accélérations ironiques. Dans une époque terrorisée par le mot ou le geste de trop, ce livre rappelle que, sans panache, une existence n’est qu’une vie et non un destin.
     »   
     

     Ma chronique 

    Dictionnaire égoïste du panache francais oui messieurs dames le panache est français qu'on se le dise. Il n'y a pas plus noble qu'un français homme ou femme connu ou non qui a ce pouvoir : celui d'avoir du panache de s'en servir comme bon lui semble et que cela puisse énerver quiconque qui serait en désaccord.

    Dictionnaire commençant par Jacques Anquetil terminant par Louise de Vilmorin. Passant par Jeanne d'arc ou Bardot, n'oubliant pas Belmondo, Cyrano ou encore Vercingétorix. Chaque être humain devenu un personnage emblématique pour certains aussi bien dans la vie courante que dans le domaine du sport, du cinéma, de la religion et bien d'autres encore, chacun d'entre eux a sa propre histoire. Celle d'une vie qui a fait des ravages, qui s'est brutalement arrêté ou non, qui a vécu avec il faut bien le dire : PANACHE ! Ce mot est fort de sens, englobant bon nombre de "victime" pour bien lus qu'un détail. Que dis-je, il faut savoir se montrer tel que l'on est,montrer ses envies, sa passion et si pour cela les autres vous montrent du doigt ?Qu'importe la jalousie, il suffit de se laisser aller et de comprendre que le panache n'est pas donné à tout le monde.

    C'est une forme aussi bien de pouvoir que de décisions,n'est-ce pas monsieur De Gaulle ?. L'envie d'être soi, de garder un but, une conduite à tenir tel Athos qui se bat contre lui-même et les autres. Chaque homme, chaque femme décrit dans cet assemblage de lots et de formulations démontrent qu'ils sont toujours en nous. Il est certains que pour moi, les sportifs ne sont pas le plus connus et grâce à cet "éloge" nous en apprenons plus, sur certains faits, certaines conditions de vie. Une vie qui se croque à pleines dents, parce qu'elle est courte, pas vrai Jeanne? Parce qu'une vie ne suffit pas à avancer avec les obstacles que les autres peuvent mettre en travers de la route.

    Le vocabulaire est soutenu (j'ai cherché quelques mots je l'avoue et suis heureuse de me coucher moins bête) un langage presque précieux par endroit, allant avec le "personnage"que l'auteur décide de mettre en avant. À force de mots, de phrases qui sont percutantes nous avons l'envers du décor. la vision de cet être humain, amis aussi celles des autres : des rageux, des opportunistes, des envieux et des contents aussi. le panache est une forme de savoir vire, de savoir être naturel. Nulle être n'est capable d'autant de pouvoir, d'autant de panache s'il n'y avait pas un peu de laisser-aller, de j'm'enfoutisme dans leur esprit. Quelques illustrations brèves agrémentent le livre, tous n'ont pas leur image, mais ceux qui l'ont représentent bien leur aspect, leur "image" que nous connaissons.

    J'ai énormément apprécié avoir ces "tranches de vies" avec humour, retrait et objectivité (enfin parfois) le Panache c'est aussi de réussir à embarquer le lecteur dans son monde ou ici celui des autres sans pour autant le perdre. C'est de pouvoir lui montrer certaines positions du comment le panache est vécu et surtout perçu. il faut non pas du courage, mais de l'audace pour en avoir. Une promesse est une promesse. Nulle ne peut s'en défaire sans avoir la France entière sur les bras.

    En conclusion je suis fascinée par ces hommes et ces femmes qui ont eut le courage, l'audace, l'instinct aussi de vivre avec Panache dans un seul regard pour ceux qui les entourent. Leurs vies n'est pas terminée pour tous, elle reste dans nos mémoires même après leur mort. Si ça ce n'est pas du panache d'être à nos cotés chaque jour, c'est que c'est peut-être du culot ! Merci pour cette lecture qui a été plus que plaisante !
     

     Extrait choisi : 

     
     
     « Inflexible Coco. Son vade-mecum. Et cela jusqu'à sa mort en 1971, à l''âge de 87 ans. M. de Gaulle, comme elle disait, "celui qui s'habillait comme un sac" était mort l'année précédente. Ses obsèques attirent le monde entier. Des politiques, des stars, ainsi que ses amis Dali, Serge Lifar, Yves Saint Laurent, Marie-Hélène de Rothschild, Jacques Chazot...
    Elle est enterrée à Lausanne. Mais Chanel est toujours rue Cambon. Ce n'est plus une femme, c'est un prestige. Le prestige. Une marque immortelle. En 1981, un film de Georges Kaczender, avec la regrettée Marie-France Pisier dans le rôle-titre, lui est consacré, d'après le livre de Claude Delay, Chanel solitaire.
    Mystérieuse et brillante, c'était Gabrielle Chanel. Une solitaire qui aimait la compagnie. Écartelée entre le bonheur et la gloire. Une femme qui n'aura vécu que pour son art.
    »

     

    Dictionnaire égoïste du panache français (François Ceresa)

     

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