• Electrons libres (Pierre Stolze)

     

    Electrons libres (Pierre Stolze)

    En vente sur Amazon

     

    Un Noël pas comme les autres (Collectif E.P.S.)

     

    Auteurs : Pierre Stolze

    392 pages papier

    Thème : Nouvelles

      *******

    Résumé :

    « Pierre Stolze a toujours été considéré comme un franc tireur de la Sf, un iconoclaste, un électron libre.

    Et cet électron libre va vous en envoyer, des électrons : joueurs, désinvoltes, indociles, inclassables, enthousiasmants, désespérants, rigolards, surréalisants...

    Des textes partant dans tous les sens, où il y a à boire et à manger, des textes que l'on peut adorer détester ou détester adorer. Peu importe...

    Au lecteur de faire le tri. Il y trouvera toujours son compte.

    Le meilleur de quarante ans de carrière d'un nouvelliste de talent en 28 nouvelles, dont 8 inédites. »  

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Oniria, tome 1 : Le Royaume des rêves (B.F Parry)

    15/20

     

    Merci à Babelio, enfin la tour surtout, ainsi que les éditions Armada pour cette lecture. J'avais déjà entendu parler de cet auteur sans avoir eu l'occasion de le découvrir. Electrons libres est un recueil de nouvelles qu'il a écrit auparavant, mais pas uniquement. 8 sont inédites. C'est un bon moyen de voir l'évolution d'un auteur mais aussi de découvrir ce qu'il aime écrire. Tout du moins dans cette partie essentiellement la science-fiction.

     

    Composé de 4 parties, Excentricités, Hommages, Divers et Inédits, nous avons des lectures improbables à un réalisme frémissant. 28 nouvelles, 28 !!!! Autant dire qu'il y en a pour tous et toutes. Je n'ai pas forcément accroché à toutes tandis que d'autres m'ont fait sourire, voire froncer les sourcils. Le texte n'est jamais le même pourtant il y a cette part d'excentricité qui revient. Une part de rêve ou de cauchemar, une part d'incompréhension aussi dans certains textes. Il y a donc de la science-fiction, mais également de l'histoire, du fantastique, du je-ne-sais-pas-quoi-réellement. C'est assez divertissant, surprenant et étrange. Par moment j'ai eu l'impression d'être entrée dans la cinquième dimension. A la fin de chacune de ses histoires, un petit mémo de l'auteur pour nous faire part de quand et où le récit est déjà sorti, un petit mot sur son inspiration également. J'aime bien cette manière de faire.

     

    Je ne parlerais pas des 28 nouvelles, mais de celles qui ont réellement retenue mon attention. Tout d'abord il y a Le phénix, le proctologue et l'amateur de batik. Un retour à Tiffauges, château que j'ai visité il y a un an avec toute son histoire sur Gilles de Raie, plus connu sous le nom de Barbe Bleue. Une vision qui fait froid dans le dos de ce personnage qui se retrouve dans cette histoire et qui est réaliste, surtout lorsque nous connaissons les lieux.

     

    «Gilles de Rais, seigneur de Tiffauges, un des rares château qui lui restât encore, lança sur la longue table le paquet qu'il gardait serré sous son bras.

    - Que signifie, Giacomo ?

    Le Vénitien déroula le tissu ; apparut le chef-d'oeuvre, l'Oiseau Phénix.

    - Cette chemise fut découverte sur la peau d'un paysan. Je ne savais pas que mes serfs pouvaient s'offrir le luxe d'une pareille étoffe.

    - Un lapin, quelques poules et des légumes secs ont suffi pour payer le prix.»

     

    Ensuite, Le dortoir des filles et la 2è loi de la thermodynamique. Un retour au pays imaginaire en compagnie d'un Peter qui a deux âges, qui passe de labo en labo. Entre les mains, pardon bras, d'un Hook plus vrai que nature.

     

    « Il n'y a pas que moi et le professeur Heimfeld, dans le labo 4. Nous entoure toute une brochette de savants, informaticiens, biochimistes, cogniticiens ou neurophysiciens. Et même un militaire. Un capitaine. Très raide dans son uniforme. Arborant une ridicule petite moustache. Ce capitaine, ai-je compris, a perdu autrefois une main, lors de la prise d'une capitale arabe. Ce devait être au printemps 2003. A son moignon, il peut adapter différentes prothèses les plus diverses. Même si sa cervelle de piaf a du mal à les commander.  »

     

    Enfin, le conte avec Haiku. Un texte très court, sur un pinson qui avait le vertige. L'auteur s'inspire de faits réels ou imaginaires. Il les remodèle à sa sauce pour nous les présenter sous un nouvel angle. Revisité Peter Pan, le petit chaperon rouge à notre époque. Utiliser de parapluie pour aller d'un point à un autre. Chercher le lapin d'Alice, à moins que ce ne soit un singe ? Voir une autre culture que la notre... L'auteur a l'art des mots et de la mise en scène. Même si les cornichons ne sont pas forcément logiques dans l'aventure, qui sait si tout cela n'était pas une simple hallucination visuelle ?

     

    En conclusion, un recueil qui passe les années sans perdre une ride (une nouvelle date de 1977 tout de même). Les contes ont une belle part du gâteau dans ces pages. Déroutant, amusant, triste, perplexe, toutes ces histoires m'ont apporté un petit quelque chose. En bref, de quoi ravir la plupart des lecteurs.

     

     

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