• Et si l'histoire nous était contée?

    Bienvenue à tous et toutes

    Ce mois-ci, pour débuter ce premier rendez-vous, je me disais que l’un des derniers livres que j’ai lu en décembre 2013 serait un conte, mais pas comme les autres. Il ne s’agit pas de simples contes de fées où les gentils gagnent à chaque fois et où le bonheur respire la santé. Je vais donc commencer par ce recueil de contes tout à fait exquis, pour qui aime les histoires différentes. Il s’agit donc des "Contes de l’Ombre"

    Et si l'histoire nous était contée?

    Auteur : collectif d’auteurs
    Edition : Lune Ecarlate
    Date de sortie : 31 octobre 2013
    Format : Ebook (epub, mobi et pdf)
    Environ 300 pages A5 (pdf)
    Lien de votre chronique : Mon Avis
    Présentation :
    10 nouvelles dignes des contes noirs du XIXe siècle chers à Edgar Poe.
    Des histoires qui vous feront frissonner, des histoires qui vous rappelleront l’enfant que vous étiez il y a encore quelques années, l’être inquiet qui regardait sous son lit de crainte de  trouver un monstre. Des contes où les ombres abritent vos peurs les plus profondes.

    Extrait : « De l'ombre reposante de sa chambre, sa vue se remplit peu à peu de cauchemars. On le frappait, fort, sur les tempes. Il se traîna alors dans un coin, masquant son visage de ses bras tremblants. Des griffes s'enfonçaient dans sa chair, labourant le moindre interstice de peau. Abandonnant son refuge devenu une prison, Morn se rapprocha de la fenêtre, les yeux envahis de visions fantastiques. On le pourchassait, on le traquait, il devait s'enfuir. Un filet d'air parcourait sa chambre, de la fenêtre à la porte, en un mince courant de fraîcheur. Morn posa ses mains sur le rebord et souleva d'un coup le battant. Le froid de la nuit le saisit brusquement à la gorge, comme une étreinte glacée. Les deux mains protégeant son cou, le marshal se débattit contre un ennemi qui visait sa trachée fragile et ses carotides qui battaient à tout rompre. Une odeur de sang envahit sa bouche, et il se crut perdu, sa gorge lacérée par le regard ardent de deux grands yeux jaunes. »

     

    A vous de me dire ce que vous avez aimé le mois dernier, je vous mettrais à la suite ;)

     

    Celui de Jessica L.

     "Alors j'en ai un, qui a été une surprise en décembre. Je l'ai acheté pour le Noël de ma meilleure amie, et manque de lecture, je l'ai ouvert, et finalement, il était mieux que ce à quoi je m'attendais. Un roman young adult fantastique."

    Titre : Vertige (T1 de Wrecked)
    Auteur : A. Kaufman et M. Spooner
    Edition : Bayard Jeunesse
    Date de sortie : octobre 2013
    Format : euh... j'ai pas les dimensions en tête ^^ Mais c'est un grand format cartonné
    Lien de votre chronique : Ma chronique sur mon blog
    Présentation : Une histoire d'amour entre Lilac, la fille de l'homme le plus riche de la galaxie, et Tarver, un militaire sans le sou. Ils tombent amoureux l'un de l'autre mais leur histoire est impossible. Lors du crash de leur vaisseau, ils se retrouvent tous deux sur une terre hostile et inhabitée, et doivent lier leurs forces pour survivre.

      Extrait : "Ici, rien n'est réel. Chez moi, la musique attire l'œil sur des musiciens en chair et en os. Les bougies et les lampes d'ambiances servent à éclairer la pièce et les tables sont en vrais bois. Les gens bavardent simplement sans se demander qui les regarde.

    Ici, même l'odeur de l'air filtré semble fausse. Les flammes des bougies qui dansent dans les appliques sont animées par une énergie régulière. Les plateaux circulent parmi les invités comme portés par des serveurs invisibles. Le quintette à cordes est un hologramme parfait infaillible, identique à chaque représentation.

    Je préférerais mille fois une soirée tranquille avec les hommes de ma section à ce simulacre de scène de roman historique.

    Malgré les artifices victoriens à la mode, il est impossible de cacher où nous sommes. Derrière les hublots, les étoiles sont de pâles lignes blanches presque invisibles, irréelles. L'Icare, filant dans l'hyperespace, semblait tout aussi pâle, presque transparent, à un observateur immobile capable de voir passer un vaisseau plus vite que la lumière.

    Appuyé contre la bibliothèque, je me rends soudain compte que les livres, eux, sont réels. Je lève une main, passe les doigts sur le cuir rugueux de leurs reliures anciennes, puis en saisis un. Personne ne lit ces ouvrages. Purement décoratifs, ils ont été choisis pour la beauté de leur reliure, pas pour leur contenu. Celui que j'ai choisi ne manquera à personne et j'ai besoin d'une dose de réalité.

    Bientôt, je pourrai cesser de sourire aux caméras, comme j'en ai reçu l'ordre, et m'en aller. Les pontes de l'état-major croient que mêler des officiers de terrain au gratin créera une sorte de connivence. Ils veulent que les paparazzi de l'Icare me voient côtoyer l'élite. Moi, le jeune homme de basse extraction qui a réussi... Je croyais que les photographes en auraient vite assez de me tirer le portrait, un verre à la main dans le salon des premières classes, mais je suis à bord depuis deux semaines et ils sont toujours après moi.

    Ces gens-là adorent les bonnes histoires de pauvres qui deviennent riches. Ma richesse à moi se résume aux médailles épinglées sur ma poitrine, mais ça fait tout de même de jolis articles dans les journaux. C'est une bonne publicité pour l'armée et pour les riches, et ça donne un peu d'espoir aux pauvres. Vous voyez, disent les gros titres, vous pouvez accéder en un rien de temps à la richesse et à la célébrité. Si un petit provincial peut réussir, pourquoi pas vous ?

    Sans ce qui est arrivé sur Patron, je ne serais pas ici. Ce qu'ils qualifient d'héroïsme, je le qualifie, moi, d'échec tragique. Mais personne ne me demande mon avis. 

    J'observe les groupes de femmes en robes de couleurs vives, les officiers en grand uniforme, comme moi, les hommes en queue-de-pie et haut-de-forme. Les mouvements de la foule me gênent... Je ne m'habituerai jamais à ces salons.

    Mon regard est attiré par un homme qui vient d'entrer. Tout, chez lui, indique qu'il n'a pas sa place ici, et qu'il fait son possible pour passer inaperçu. Son queue-de-pie noir est élimé, son haut-de-forme ne porte pas le ruban de salin luisant à la mode. Il a des rides aux coins des yeux et autour de la bouche ; sa peau est burinée, brunie par le soleil. Et il est nerveux : épaules voûtées, doigts serrant puis lâchant le revers de sa veste. J'ai appris à repérer ce qui cloche en toute situation et, dans cet océan de visages parfaits - grâce à la chirurgie -, cet homme est un phare !

    Mon cœur se met à battre plus vite. J'ai fait de longs séjours dans les colonies, où toute anomalie peut se révéler fatale. Je m'éloigne de la bibliothèque et me dirige vers lui. Je veux connaître la raison de sa présence ici. Mais je suis obligé de progresser lentement, en tenant compte des mouvements de la foule, pour en pas attirer l'attention. En plus, si cet individu est dangereux, la plus petite altération de l'atmosphère risque de le pousser à agir."

     

    Celui de VanouL.

     "Coucou voici le livre qui ma touché et émue en décembre, je l'est trouver dur en émotions. Un COUP DE COEUR"

    Et si l'histoire nous était contée?

    Titre : Revanche
    Auteur : Cat Clarke
    Edition : Collection « R » de Robert Laffont
    Date de sortie : 17 Octobre 2013
    Format : (papier, ebook etc) Papier Ebook dispo également
    Lien de votre chronique : http://mylittledreams.eklablog.com/revanche-a105473264
    Présentation : La vie est injuste.
    Jem Halliday est amoureuse de Kei,
    son meilleur ami, qui est gay.
    Pas vraiment l'idéal, mais Jem s'est faire à l'idée.
    La vie est cruelle.
    Une vidéo de Kai en compagnie d'un garçon
    a été postée sur Internet.
    Il ne l'a pas supporté et s'est suicidé.
    Sa vie ne sera que vengeance.
    Quoi qu'il lui en coûte, Jem a décidé de découvrir
    qui sont les responsables et de les faire payer, un à un,
    jusqu'au dernier...

      Extrait :

    « Personne ne me connaissait ; personne à part Kai. Lui seul m’aimait vraiment, m’écoutait déblatérer sur le monde, sur l’injustice qui y règne, sur le fait que je n’y serais jamais heureuse, que je détestais mes parents, que personne ne me comprenais. Il ne s’énervait jamais, dans ces cas-là, et ne changeait pas non plus de sujet. Il écoutait. Je ne mesurais pas la chance que j’avais d’avoir quelqu’un qui m’écoutait vraiment à cette époque-là. Quelqu’un qui me cernait à tous les niveaux. M’aimait alors que je n’étais qu’une sale garce et une pleurnicheuse. Bon d’accord, je n’étais pas comme ça vingt-quatre heures sur vingt-quatre. On s’amusait aussi beaucoup, tous les deux. On se faisait rire. Meilleurs amis pour la vie, voilà comment on voyait les choses. Et même si j’aimais parle de mort et de suicide, on pensait sincèrement vieillir ensemble (même si ça ne serait pas ensemble « ensemble »). Mais Kai ne vieillira jamais. »

    "Une enveloppe fermée promet toujours tant de choses... C'est comme si elle pouvait tout contenir... vraiment tout. Bon, tout, à partir du moment où ça tient dans une enveloppe, bien sûr. Mais la lettre elle-même pourrait tout contenir ! Une déclaration d'amour, des excuses, un "remet-toi vite !". Mes lettres entrent un peu dans ces trois catégories, je crois."

     

    « Il me manque tellement. Ça ne devient pas plus facile. Peu importe ce que les gens disent, le temps ne guérit pas les blessures. Il vous montre simplement de nouvelles, et encore plus douloureuses manières de souffrir de l'absence de quelqu'un. Plus cette personne est partie depuis longtemps, pire c'est, parce qu'on commence à oublier son sourire, sa façon de pencher la tête lorsqu'elle réfléchissait, de vous regarder et de deviner ce à quoi vous pensiez. Bientôt, on se met même à avoir la sensation que les souvenir sont étés remplacés par des images photographiques - comme si la seule façon de se rappeler cette personne se trouvait désormais sur un cliché, et qu'elle devenait bidimensionnelle. Et comme ça déchiré le cœur rien que d'y penser, on évite de le faire. »

     

    «  Si je pouvais discuter avec toi, là tout de suite, je te demanderais si tu penses que j’ai raison. Et je sais que tu me répondrais non. Évidemment que tu dirais non. Mais si tu étais à ma place, honnêtement, tu comprendrais. C’est trop dur. Tout est trop dur. Je ne parle pas que de cette histoire de vidéo, Jem. Je crois simplement que je ne pourrai jamais être heureux dans ce monde. Un monde où les gens ont honte d’admettre qui ils sont vraiment. »

     

     

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  • Commentaires

    9
    Jeudi 16 Janvier 2014 à 13:48

    Coucou voici le livre qui ma touché et émue en décembre, je l'est trouver dur en émotions. Un COUP DE COEUR

    Titre : Revanche

    Auteur : Cat Clarke

    Edition : Collection « R » de Robert Laffont

    Date de sortie : 17 Octobre 2013

    Format : (papier, ebook etc) Papier :Format : 1 x 215 mm ; Nombre de pages : 504 ; Prix : 18,50 € 

    Format Ebook dispo également

    Lien de votre chronique : http://mylittledreams.eklablog.com/revanche-a105473264

    Présentation :

    La vie est injuste.

    Jem Halliday est amoureuse de Kei,

    son meilleur ami, qui est gay.

    Pas vraiment l'idéal, mais Jem s'est faire à l'idée.

    La vie est cruelle.

    Une vidéo de Kai en compagnie d'un garçon

    a été postée sur Internet.

    Il ne l'a pas supporté et s'est suicidé.

    Sa vie ne sera que vengeance.

    Quoi qu'il lui en coûte, Jem a décidé de découvrir

    qui sont les responsables et de les faire payer, un à un,

    jusqu'au dernier...

    Extrait :

    « Personne ne me connaissait ; personne à part Kai. Lui seul m’aimait vraiment, m’écoutait déblatérer sur le monde, sur l’injustice qui y règne, sur le fait que je n’y serais jamais heureuse, que je détestais mes parents, que personne ne me comprenais. Il ne s’énervait jamais, dans ces cas-là, et ne changeait pas non plus de sujet. Il écoutait. Je ne mesurais pas la chance que j’avais d’avoir quelqu’un qui m’écoutait vraiment à cette époque-là. Quelqu’un qui me cernait à tous les niveaux. M’aimait alors que je n’étais qu’une sale garce et une pleurnicheuse. Bon d’accord, je n’étais pas comme ça vingt-quatre heures sur vingt-quatre. On s’amusait aussi beaucoup, tous les deux. On se faisait rire. Meilleurs amis pour la vie, voilà comment on voyait les choses. Et même si j’aimais parle de mort et de suicide, on pensait sincèrement vieillir ensemble (même si ça ne serait pas ensemble « ensemble »). Mais Kai ne vieillira jamais. »

    "Une enveloppe fermée promet toujours tant de choses... C'est comme si elle pouvait tout contenir... vraiment tout. Bon, tout, à partir du moment où ça tient dans une enveloppe, bien sûr. Mais la lettre elle-même pourrait tout contenir ! Une déclaration d'amour, des excuses, un "remet-toi vite !". Mes lettres entrent un peu dans ces trois catégories, je crois."

    « Il me manque tellement. Ça ne devient pas plus facile. Peu importe ce que les gens disent, le temps ne guérit pas les blessures. Il vous montre simplement de nouvelles, et encore plus douloureuses manières de souffrir de l'absence de quelqu'un. Plus cette personne est partie depuis longtemps, pire c'est, parce qu'on commence à oublier son sourire, sa façon de pencher la tête lorsqu'elle réfléchissait, de vous regarder et de deviner ce à quoi vous pensiez. Bientôt, on se met même à avoir la sensation que les souvenir sont étés remplacés par des images photographiques - comme si la seule façon de se rappeler cette personne se trouvait désormais sur un cliché, et qu'elle devenait bidimensionnelle. Et comme ça déchiré le cœur rien que d'y penser, on évite de le faire. »

     

    «  Si je pouvais discuter avec toi, là tout de suite, je te demanderais si tu penses que j’ai raison. Et je sais que tu me répondrais non. Évidemment que tu dirais non. Mais si tu étais à ma place, honnêtement, tu comprendrais. C’est trop dur. Tout est trop dur. Je ne parle pas que de cette histoire de vidéo, Jem. Je crois simplement que je ne pourrai jamais être heureux dans ce monde. Un monde où les gens ont honte d’admettre qui ils sont vraiment. »

    8
    Mercredi 15 Janvier 2014 à 22:41
    Ahhhh MDR donc format papier ^^
    Il est mieux que ce a quoi je m'attendais. En même temps je m'attendais a rien de particulier ^^ j'espère qu'il te plaira bien!
    7
    Mercredi 15 Janvier 2014 à 18:55

    Oups, le format c'est papier, ebook etc xD, mais aps grave, il m'a fait de l'oeil niveau couverture celui-ci, mais pas encore dans ma pal.

    6
    Mercredi 15 Janvier 2014 à 16:55

    Alors j'en ai un, qui a été une surprise en décembre. Je l'ai acheté pour le Noël de ma meilleure amie, et manque de lecture, je l'ai ouvert, et finalement, il était mieux que ce à quoi je m'attendais. Un roman young adult fantastique.

     

    Titre : Vertige (T1 de Wrecked)

    Auteur : A. Kaufman et M. Spooner

    Edition : Bayard Jeunesse

    Date de sortie : octobre 2013

    Format : euh... j'ai pas les dimensions en tête ^^ Mais c'est un grand format cartonné

    Lien de votre chronique : Ma chronique sur mon blog

    Présentation : Une histoire d'amour entre Lilac, la fille de l'homme le plus riche de la galaxie, et Tarver, un militaire sans le sou. Ils tombent amoureux l'un de l'autre mais leur histoire est impossible. Lors du crash de leur vaisseau, ils se retrouvent tous deux sur une terre hostile et inhabitée, et doivent lier leurs forces pour survivre.

    Extrait : 

    Ici, rien n'est réel. Chez moi, la musique attire l'œil sur des musiciens en chair et en os. Les bougies et les lampes d'ambiances servent à éclairer la pièce et les tables sont en vrais bois. Les gens bavardent simplement sans se demander qui les regarde.

    Ici, même l'odeur de l'air filtré semble fausse. Les flammes des bougies qui dansent dans les appliques sont animées par une énergie régulière. Les plateaux circulent parmi les invités comme portés par des serveurs invisibles. Le quintette à cordes est un hologramme parfait infaillible, identique à chaque représentation.

    Je préférerais mille fois une soirée tranquille avec les hommes de ma section à ce simulacre de scène de roman historique.

    Malgré les artifices victoriens à la mode, il est impossible de cacher où nous sommes. Derrière les hublots, les étoiles sont de pâles lignes blanches presque invisibles, irréelles. L'Icare, filant dans l'hyperespace, semblait tout aussi pâle, presque transparent, à un observateur immobile capable de voir passer un vaisseau plus vite que la lumière.

    Appuyé contre la bibliothèque, je me rends soudain compte que les livres, eux, sont réels. Je lève une main, passe les doigts sur le cuir rugueux de leurs reliures anciennes, puis en saisis un. Personne ne lit ces ouvrages. Purement décoratifs, ils ont été choisis pour la beauté de leur reliure, pas pour leur contenu. Celui que j'ai choisi ne manquera à personne et j'ai besoin d'une dose de réalité.

    Bientôt, je pourrai cesser de sourire aux caméras, comme j'en ai reçu l'ordre, et m'en aller. Les pontes de l'état-major croient que mêler des officiers de terrain au gratin créera une sorte de connivence. Ils veulent que les paparazzi de l'Icare me voient côtoyer l'élite. Moi, le jeune homme de basse extraction qui a réussi... Je croyais que les photographes en auraient vite assez de me tirer le portrait, un verre à la main dans le salon des premières classes, mais je suis à bord depuis deux semaines et ils sont toujours après moi.

    Ces gens-là adorent les bonnes histoires de pauvres qui deviennent riches. Ma richesse à moi se résume aux médailles épinglées sur ma poitrine, mais ça fait tout de même de jolis articles dans les journaux. C'est une bonne publicité pour l'armée et pour les riches, et ça donne un peu d'espoir aux pauvres. Vous voyez, disent les gros titres, vous pouvez accéder en un rien de temps à la richesse et à la célébrité. Si un petit provincial peut réussir, pourquoi pas vous ?

    Sans ce qui est arrivé sur Patron, je ne serais pas ici. Ce qu'ils qualifient d'héroïsme, je le qualifie, moi, d'échec tragique. Mais personne ne me demande mon avis. 

    J'observe les groupes de femmes en robes de couleurs vives, les officiers en grand uniforme, comme moi, les hommes en queue-de-pie et haut-de-forme. Les mouvements de la foule me gênent... Je ne m'habituerai jamais à ces salons.

    Mon regard est attiré par un homme qui vient d'entrer. Tout, chez lui, indique qu'il n'a pas sa place ici, et qu'il fait son possible pour passer inaperçu. Son queue-de-pie noir est élimé, son haut-de-forme ne porte pas le ruban de salin luisant à la mode. Il a des rides aux coins des yeux et autour de la bouche ; sa peau est burinée, brunie par le soleil. Et il est nerveux : épaules voûtées, doigts serrant puis lâchant le revers de sa veste. J'ai appris à repérer ce qui cloche en toute situation et, dans cet océan de visages parfaits - grâce à la chirurgie -, cet homme est un phare !

    Mon cœur se met à battre plus vite. J'ai fait de longs séjours dans les colonies, où toute anomalie peut se révéler fatale. Je m'éloigne de la bibliothèque et me dirige vers lui. Je veux connaître la raison de sa présence ici. Mais je suis obligé de progresser lentement, en tenant compte des mouvements de la foule, pour en pas attirer l'attention. En plus, si cet individu est dangereux, la plus petite altération de l'atmosphère risque de le pousser à agir.

    5
    Mardi 14 Janvier 2014 à 13:52

    Je ne parle de coup de coeur mais d'un ou plusieurs livres qui vous auraient plu comme amusé ou pleuré ^^

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    4
    Mardi 14 Janvier 2014 à 13:38

    Pareil pour moi ! Les coups de coeur que j'ai eu étaient plus en début et milieu d'année 2013. En décembre, de bonnes surprises, mais rien de bien transcendant non plus...

    3
    Dimanche 5 Janvier 2014 à 16:34
    Avec plaisir :)
    J'aime découvrir de nouveaux blogs ^^
    2
    Dimanche 5 Janvier 2014 à 16:31

    Dommage, j'espère pour toi que cela ira mieux le mois prochain. En tout cas, merci d'être présent(e) et il faut dire que le mois dernier était riche en fêtes également

    1
    Dimanche 5 Janvier 2014 à 16:26
    Je n'ai malheureusement rien aimé le mois dernier, on va dire que c'est une période creuse niveau coup de cœur, mais j'ose espérer que ce mois-ci sera meilleur ;)
    En tout cas, merci pour cette présentation :)
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