-
Harem (Charlie Audern)
Auteurs :
Paru le : Février 2013
215 pages papier
Thèmes : M/M, érotique
*******
Service presse de l'auteur
Résumé de l'éditeur :
« Quand le Prince Jaad s'ennuie, il rend visite à son Harem pour y trouver divertissements et réconfort. Les femmes pour la lignée, les hommes pour le plaisir. Cent hommes près à satisfaire ses moindres désirs...
Lassé de son favori Salam , il décide de convoqué la totalité de son harem pour choisir qui partagera sa couche. Son choix se porte sur Rubis. Jeune esclave roux.
Tout semble parfait sauf que le Prince a oublié que le Harem est également une communauté à elle seule avec ses règles de vie et sa hiérarchie.
Intrigue au Sérail, complot, amour, vengeance...
Entrez dans le Harem.
Histoire des mille et une nuit revu et corrigée»Suite à une demande de recherche de chroniqueurs de la part de l’auteure, je me suis proposé de lire ses oeuvres et j’ai donc pu commencer par celui-ci : Harem. La 4ème de couverture était explicite, il s’agissait d’un prince ayant un harem composé d’une centaines d’hommes prêt à assouvir le moindre de ses désirs et de femmes pour sa lignée. Le livre comprend deux parties, la première sur le fameux Prince Jaad et la deuxième sur son fils Edan. Il faut savoir qu’il s’agit d’un livre sensuel, voire érotique par certains passages, mais uniquement entre hommes. Le harem de femmes n’est que cité dans le texte.
Commençons par la première partie.
Le Prince Jaad à un favori du prénom de Salam, mais il s’en ai lassé au bout d’une année. Durant ce temps, le harem c’est senti mis à l’écart sans que le Prince ne s’en rende compte. Il à suffit d’un mouvement, d’une couleur de cheveux différente des autres pour que Rubis entre dans la chambre du Prince et qu’ils apprennent à se connaitre. Ruby est effronté, le regard vif, il sait parler voire charmer grâce à ses paroles et ne s’en plaint pas au contraire. Ses mots lui ont permis de rester chaste dans tous les sens du terme jusqu’à ce qu’il soit vendu au Prince Jaad. Salem, l’esclave rejeté est un homme qui à des envies de pouvoir et semblait se servir de ce que le Prince pouvait lui apporter lorsqu’il était encore son favori. Dorénavant, il est redevenu simple esclave et en veut à Rubis de ce qu’il à osé dire à leur maitre.
Entre les deux, les joutes verbales vont bon train et je n’ai pu m’empêcher de sourire des diverses situations dans laquelles l’un comme l’autre pouvait se mettre. Mais plus je lisais et plus je me disais que Salam aime son Prince, il n’y à pas que le pouvoir qui l’attire, à moins que ce ne soit que son titre qu’il aime? Je ne pense pas, quand à Rubis, il est en constante recherche d’un compagnon au vu de ses attitudes, il me fait penser à un jeune jouvenceau qui sait mettre les mots quand il faut, mais lorsqu’il s’agit de passer à l’acte, la timidité entre autre prend place.
« - Jaad. Le prince sourit en entendant son nom dans la bouche du garçon. - Je ne pourrai pas t’épouser et faire de toi mon époux, Rubis, mais je pourrai te donner un statut qui ne fera pas de toi le favori du harem ou l’esclave du prince, mais mon compagnon. Le compagnon du prince, mais aussi de l’homme. - Le prince ne m’intéresse que parce que lui et moi jouons bien ensemble. L’homme est celui qui m’est le plus difficile à découvrir. Le prince a accumulé trop de verni pour que l’homme soit entièrement à découvert. »Nous allons faire connaissance de plusieurs hommes et j’en retiendrais trois qui ont été plus mis en avant, mais dont un petit mot pour chacun me semble obligatoire. En premier, il s’agit de Yasil, un homme dans la trentaine qui prend les devants et sait ce qu’il veut. Puis le jeune Farid qui m’a émue, il semble si fragile et le sort que Jaad lui réserve m’a plu. Enfin Hamed, l’ancien soldat qui regrette sa femme et qui aura un sort peu enviable, mais son geste ne peut être oublié. N’oublions pas les eunuques, la façon dont ils le deviennet fait froid dans le dos. Ils sont du même nombre que les esclaves, un pour chacun d’entre eux afin de s’occuper de leur corps et de leur esprit pour certain. Le Prince Jaad est juste et sait reconnaitre lorsqu’il doit faire des choix. Le sort de ses hommes lui tient à coeur et c’est tant mieux! J’ai beaucoup aimé les scènes de rapprochement entre Rubis et Jaad, ma préférée serait celle de leur premier baiser sous la lune, sur cette branche : la passion se sent, l’envie d’aller plus loin également et le fait de se retenir à ne pas céder pour l’un des personnages est grand. La seconde scène que j’ai aimé également, se trouve être lorsque Salam et Ruby se retrouvent au pied du lit de leur Prince, suite à un incident, diré-je. Dans ce décor, l’amour passe en premier plan et l’humour de Jaad m’a fait sourire. En fait, je crois que j’ai souri tout du long de cette première partie et de plus, nous avons le droit d’avoir de très beaux dessins représentant certains des personnages et le baiser sous la lune est incontestablement MON préféré! Par contre un petit, tout petit bémol, qu’est-il arrivé à Salam et qui lui à fait du mal? (*fait les yeux de chat potté pour savoir*)
« Allongé sur le lit, Jaad le dévore du regard. Enfin il allait le posséder, le garder auprès de lui, l’aimer. La plus belle des conquêtes et la plus difficile également car il ne le possèderait jamais entièrement. C’était le plus beau des défis, le plus grand aphrodisiaque qu’il connaissait aussi. Ses mains viennent se poser sur les hanches du garçon et remontent doucement alors qu’il se redresse pour l’embrasser.
Dans la chambre silencieuse, le bruit du vent dans les rideaux résonne, mêlés aux soupirs du couple qui plonge dans les délices d’un plaisir partagé. »
Concernant la deuxième partie.
Au début, j’ai eut un peu de mal à me mettre dedans, surement parce que Edan, le fils du Prince, va apprendre à devenir un homme à 14 ans... J’ai fait abstraction de son age pour poursuivre et j’ai bien fait. L’auteure à toujours la même fluidité que dans la première partie, mais ce récit est plus basé sur l’art et la manière de pouvoir donner et prendre du plaisir. Un apprentissage de longue haleine sur un adolescent, le petit Prince, qui va bientôt reçevoir les clés du harem de son père.
J’ai retrouvé avec plaisir Rubis et Jaad, mais un autre personnage à fait son apparition, il s’agit d’Aigle Tempête. Un jeune Améridien qui est entré dans le harem d’une façon bien différente des autres et qui va apprendre à Edan les plaisirs de la chair, mais surtout à se conduire comme l’homme qu’il devrait être lorsqu’il devra succéder à son père. Il y à beaucoup plus de scènes érotiques dans cette deuxième partie, nous avons le droit à l’apprentissage dans sa totalité, mais elle reste sans vulgarité et tout en douceur. J’ai beaucoup aimé le personnage d’Aigle Tempête, il est en phase, en équilibre comme il dit souvent, avec lui-même, il sait ce qu’il veut et son but est uniquement de venir en aide à Edan, il ne demande rien d’autre. L’attachement entre eux deux se ressent au fur et à mesure qu’ils se découvrent, apprennent à se connaitre autrement qu’intimement. L’amour sera toujours au rendez-vous, mais le destin va se charger de faire comprendre que l’on ne peut pas tout avoir dans la vie à moins de se donner les moyens. Une bonne morale sera à découvrir par soi-même.
D'une manière générale
Ce livre est rempli de sentiments, de jeu de séduction, beaucoup de partage, comme les repas, signe que chacun est au même niveau. Le petit plus, ce sont les scènes non vulgaires, le bémol c’est Edan ou plutôt son âge, qui m'a dérangé et non choqué (Mais il faut savoir qu'à une époque, les jeunes filles à peine menstruées étaient déjà mariées et prêtes à avoir des enfants). Dans tous les cas, j’ai vraiment passé un bon moment et je remercie l’auteure Charlie Audern pour m’avoir laissé le lire.
Avis de mes partenaires :
-
Commentaires
Oh Merci beaucoup, lire donne beaucoup de mots, écrire aussi ;) Et tu sais que tu es pas mal dans ton style, beaucoup de peps!
Ajouter un commentaire
lol merci ;)