Je remercie Stéphanie Lagalle pour la lecture de ce conte pour enfant. La couverture est mignonne comme tout. Par contre comme il y a peu de pages, je ne m'étalerai pas comme je peux faire avec d'autres lectures, autrement je risquerai de raconter plus qu'il n'en faut.

Gao est un ogre qui est très gourmand, bien trop gourmand. Cela lui joue des tours et au final, il va être très très malade. Il faut dire qu'il mange tout et n'importe quoi, que se soit vivant ou non. Des vomissements qui ne s'arrêtent pas. Il va donc chercher une personne qu'il connaît depuis son enfance pour l'aider à le rendre en bonne santé.

"En effet, un beau matin de Printemps, Gao se réveilla comme d'habitude avec le sourire, il s'étira dans son lit puis se leva prêt à savourer cette journée prometteuse. Les oiseaux chantaient sous sa fenêtre. Il alla dans la cuisine et chercha quelque chose à manger. Il prit des grandes tranches de pain qu'il confectionnait lui-même et les beurra généreusement. Un vrai délice. Il but un grand bol de lait et décida d'aller faire une longue balade en forêt pour grignoter pour-ci par-là."

L'écriture est fluide et la lecture facile – oui c'est moi qui l'ai lu à mon fils le soir avant de l'endormir. Pas de sueurs ou de terreurs nocturnes après la lecture, c'est que cette histoire a été très bien acceptée. D'ailleurs, il a beaucoup aimé Grabouilla, Gao et Marie, surtout cette dernière.

C'est un conte pour enfant qui, en 9 pages, apporte quelques morales, comme la différence entre les personnes qui ne devraient pas poser autant de problèmes. Ou qu'il faut savoir s'arrêter de manger à un moment ou un autre, autrement nous tombons malade. Et encore quelques unes à découvrir. La fin est mignonne et apporte son lot de solutions aux problèmes qu'ils faut résoudre.

"• Snif, snif, snif, qu'est-ce qui se passe ? Il était manifestement écoeuré par l'odeur que dégageaient les animaux. Sans plus attendre, il posa à terre la famille de renards qui ne demanda pas son reste et partit à toute allure tandis que l'ogre semblait souffrir, son visage était crispé de dégoût. • Mais qu'est-ce qui m'arrive ? s'affola-t-il à haute voix sans pour autant y trouver une réponse."

L'innocence d'un enfant est toujours la mieux placée pour ouvrir les yeux des grandes personnes. Un beau conte qui serait encore meilleur s'il était agrémenté d'illustrations – demande faite par mon fils – mais qui est concluant pour lui et pour moi.