• La cité des Sang-Pur, tome 2 : d'ombre et de sang (Lucille Chaponnay)

     

    La cité des Sang-Pur, tome 2 : d'ombre et de sang (Lucille Chaponnay)

    disponible sur Amazon

    Auteur : Lucille Chaponnay

    260 pages

    Thème : Fantasy

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     Fait partie de la duologie

    La cité des Sang-pur

     

    Résumé :

    « Le résumé original spoile énormément le 1er tome, je vais donc mettre celui du tome 1 :
     
    « Imwin, capitale d'Ermera, est surnommée la Cité des Sang-Pur en référence aux mages qui la gouvernent. Grâce à leurs pouvoirs, ils règnent sans partage sur deux castes inférieures, les Privilégiés et les Poussières.

    Suite à l'assassinat de ses parents, Senia, une Poussière, se voit propulsée dans le monde des Privilégiés où elle fera la connaissance de la jeune Miodanscelle Fet’Melek.

    Malgré sa condition inférieure, elle devra protéger son amie et évoluer dans un univers qui la rejette. L'arrivée d'un Ombre, ces Sang-Pur espions du Conseil des Douze, va compliquer sa mission. Entre meurtres et enquêtes, Senia parviendra-t-elle à défendre ceux qu'elle aime ?.
    »  »   
     
     

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

     
     
    « Cela ne pouvait se finir autrement. »

     
    J'ai longuement hésité à écrire cette chronique dans un sens ou l'autre, parce qu'en fait je ne sais pas si je dois remercier l'auteur ou non. Bien entendu je remercie Lucille pour la lecture du dernier volet de cette duologie, ayant beaucoup aimé le premier tome. Sauf que pour le coup, une fois le livre terminé je n'avais plus envie de dire merci. Non, mais sérieux, comment je fais maintenant ? Je veux dire, OK je parle directement du final, mais j'en suis verte ! J'attendais presque un revirement, un épilogue qui m'aurait dis que non, que j'avais la berlue, qu'un troisième tome était en préparation en cachette... mais là, c'est le drame total. Donc oui, merci pour me l'avoir fait parvenir, mais pas merci pour le reste, j'en suis malade, lol. Je sens bien que je ne vais pas faire que des heureux, mouahahah.
     
     
    Parlons déjà de la couverture de ce second tome, qui est tout aussi belle que celle du premier tome. Par contre, maintenant que j'ai terminé cette duologie, j'aurai vu le bleu pour le premier tome, et le rouge pour le second. D'une part à cause des titres et ensuite avec tout ce qui se passe dedans. Même si le bleu foncé rappelle la nuit. Par rapport à la toute première version, (il suffit de cliquer sur le lien au-dessus pour suivre la duologie pour l'avoir en vue) il n'y a pas photo, elles sont parfaites et plus en adéquation avec l'histoire plus mature.
     
     
    Après les événements du tome 1, arrivée au final de ce dernier, nous savons déjà qu'il y a un très grand bouleversement pour Senia. Sa vie a basculé le jour où elle a rencontré Miodanscelle et devenue son garde personnelle à 10 ans. La suite des événements a fait d'elle une jeune femme qui est capable de grandes choses. L'amitié était au cœur de leur vie, tout comme le fait qu'elles sont comme deux sœurs pouvant se serrer les coudes envers et contre tous. Le début de ce tome 2 nous montre les difficultés pour Sénia et ses compagnons de continuer à vivre, comme avant, car ce n'est plus possible. L'avant n'existe plus et aucun d'entre eux ne peut revenir en arrière. Le peu de bienfaits qu'ils ont tous pu avoir est réduit à néant. Sénia doit apprendre à vivre autrement, avec une nouvelle famille. Mio doit surmonter la perte extrême qu'elle vit, tandis qu'Ackis doit faire comme s'il ne portait que peu d’intérêt à Sénia, devenue Oria par la force des choses.
     
     
    Alors que Sénia, Ackis, Mio et Niowlella doivent continuer à découvrir ce qui se trame derrière les murs des maisons et Palais, Ils vont tous devoir affronter leur pire peur : perdre un autre membre cher à leur cœur. Ce n'est pas pour autant qu'ils vont se détourner de leur quête. Ensemble ils vont chercher d'une manière ou d'une autre à connaître le nom de ceux qui veulent renverser le pouvoir, ceux qui ont fait assassiner de nombreux nobles. Le pouvoir est au cœur de tout et ceux qui sont dans l'ombre de ces méfaits vont tout faire pour parvenir à leurs fins. Sans en dire de trop, Sénia va devoir devenir une autre et son apprentissage ne se fait pas sans effort. Elle doit apprendre à s'aimer de nouveau, à savoir user de son corps meurtri, à utiliser de nouveaux dons.  Le parcours n'est pas sans embûches, les obstacles ne sont pas insurmontables et j'ai apprécié le fait qu'elle évolue en plus de quelques jours.
     
     
    Dioxtian est un nouveau personnage qui est quasi présent durant tout ce récit. C'est un Ombre, un de ceux qui ont déjà un lourd passif. Cet homme est sans conteste à double facette. Nous sentons bien qu'il cache quelque chose, sans vraiment le savoir. Son rapprochement avec Sénia m'a fait tiquer, surtout lorsque l'on apprend le passé qu'il a avec Ackis. Qui a raison, qui a tort, qui est dans le vrai et surtout en qui peut-on avoir confiance ? Dioxtian est un maître qui ne lésine pas sur la façon de créer un apprenti en Ombre tout court. Le jeu des questions-réponses, les poisons, les armes, les dons, c'est grâce et au travers de ce personnage que nous découvrons cette caste avec beaucoup plus de détails. Comment ils fonctionnent, où ils vivent, pourquoi ils vivent ainsi reclus et pourquoi ils font "si peur". Keom est un membre important des Ombres, un personnage qui dirige d'une main de fer tous ces hommes et femmes sous son "commandement". Car cela ressemble pour beaucoup à un camp militaire, avec plus de secrets que de vérité.
     
     
    Plus le récit avance, plus les tensions sont présentes partout. La confiance est devenue un simple mot, il s'agit de trahison de tous envers tous, qu'il s'agisse de membres de la famille ou tout simplement d'amis. Par chance, quelques personnages sont solidaires envers les quatre compagnons. Ils viennent tous les 4 d'horizons différents et pourtant ils s'entendent bien, voire même plus. Après avoir réussi à apprendre réellement l'autre, ils sont complémentaires et tiennent les uns aux autres terriblement, ce qui va malheureusement provoquer des pertes dans les rangs. Des pertes... Ô rage Ô désespoir, après avoir tellement vécus, soufferts, passés des obstacles, la vie ne tient vraiment qu'à un fil. J'ai adoré tous les personnages, les gentils, les méchants, les bons, les mauvais, chacun avait sa place, son rôle qui le caractérisait ainsi que la manière de procéder. Donc quand l'un d'entre eux y passe, forcément cela fait quelque chose. Je m'attendais bien entendu à des pertes, mais une m'a vraiment pris aux tripes.
     
     
    Le rôle d'Aesia est plus léger, mais le peu que nous avons montre tout l'amour d'une mère pour son enfant. Veomian est également présent d'une certaine manière. Les pensées de Sénia sont nombreuses et nous avons toute sa psychologie, son évolution physique et mentale depuis son changement radical. Il y a également des traitres dont nous ne soupçonnons pas pourtant j'aurai dû les voir venir plus vite. La puissance, l'envie, la vengeance sont des moteurs incroyables. Nous découvrons également beaucoup sur le passé de Sénia et ce qui en découle. Le pourquoi elle est ce qu'elle est, le pourquoi elle est devenue ainsi, le pourquoi certains dons lui venaient naturellement. C'est un ensemble fluide qui est difficile à oublier, tant par les événements que par les prénoms originaux et dont j'ai réussi à me souvenir (ce qui relève de l'exploit).
     
     
    De nombreux rebondissements, de mauvaises surprises, de découvertes font que les personnages sont souvent déroutés et tentent de rebondir. Ils sont obligés de taire leurs trouvailles, de parfois annoncer une recherche même en sachant qu'une punition risque d'arriver. L'enquête est menée de plusieurs fronts, Dioxtian qui apporte un nouveau souffle dans une partie intéressante qui amène à la fois des questions et des réponses. Être obligé de mentir sans cesse est épuisant, mais il faut savoir tenir bon pour sa survie. Les descriptions sont justes ni trop longues ni trop courtes. Elles apportent au récit assez de matières pour imaginer et voir se construire la cité sous nos yeux.
     
     
    En conclusion, si vous avez envie de tuer un auteur, n'hésitez plus, cette duologie est faite pour vous. De toute manière, je m'attache toujours aux personnages qu'il ne faut pas, je devrais le savoir depuis le temps ! Mais non, forcément je suis une guimauve (même si je déteste en manger) et voilà, mon petit cœur a pris un choc. Je vais suivre avec attention les prochains livres de ce type de Lucille. Entre sa plume qui est vive, attachante et pleine de surprise et la création d'un monde fantasy aussi complexe et séduisant je n'hésiterais pas à la suivre.
     
     
     
    Extrait choisi :
     


    « Ackis acquiesça.
    — C’est vrai que les Ombres se portent mieux en l’évitant. On ne le voit jamais pour des choses agréables. S’il a pris le risque de t’avouer tout ça, je pense que l’on peut effectivement le compter dans nos alliés, au besoin.
    Ces nouvelles les rassérénèrent légèrement. Ils comprenaient enfin qu’ils n’étaient plus sans ressource et qu’il y avait encore de l’espoir. Miodanscelle ne cessait de regarder Senia, un sourire éblouissant aux lèvres, ravie de savoir qu’elles étaient liées par le sang. Ackis avait retrouvé sa posture flegmatique et espiègle et Niowlella s’était redressée, le regard déterminé.
    — Bon, reprit Senia. Que savons-nous de leur plan ?
    — Pour faire court, nous savons qu’ils vont utiliser les souterrains pour attaquer le palais et le Conseil des Douze, commença Niowlella. Nous pensons qu’ils vont faire s’élever une plateforme sur laquelle seront placés de nombreux Privilégiés pour arriver dans la salle du Conseil et attaquer les nobles. Ils n’auront ensuite qu’à accuser un soulèvement des castes inférieures contre leurs maîtres. Un vote sera organisé au plus vite pour élire un nouveau Conseil, probablement constitué de la majorité d’entre eux.
    — Ils attaqueront surement le matin, continua Miodanscelle. C’est à ce moment-là que[…]
    »

     

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  • Commentaires

    16
    Mardi 29 Décembre 2020 à 17:53
    Cette saga m'intrigue !
      • Mardi 29 Décembre 2020 à 20:15

        Il n'y a que 2 tomes, mais alors ça donne ça donne !

    15
    Vendredi 25 Décembre 2020 à 17:33
    Satine's books

    Encore une sacrée chronique ! :D 

      • Samedi 26 Décembre 2020 à 19:11

        Hum, oui, j'ai un peu plus de temps ces deux semaines xD, merci beaucoup :)

    14
    Mardi 22 Décembre 2020 à 17:41

    Haha, tu m'as bien fait rire avec le "si vous avez envie de tuer un auteur" XD Rien que pour ça je veux absolument lire la duologie, même si je ne me suis toujours pas remise de la fin d'Eragon, 10 ans après l'avoir lue... J'aime les traumas littéraire apparement ^^' 

      • Mercredi 23 Décembre 2020 à 14:43

        Et tu as bien raison, je ne serais plus la seule à vouloir l'écorcher vive ou alors le poison, c''est bien aussi xD

        Pas lu Eragon, mais tu m'intrigues :)

    13
    Kim
    Dimanche 20 Décembre 2020 à 22:00

    J'adore le "si vous avez envie de tuer un auteur" ahaha

      • Lundi 21 Décembre 2020 à 19:52

        Je trouve que c'est une bonne idée pour débuter une histoire xD

    12
    Dimanche 20 Décembre 2020 à 14:17

    AAAAAhhh une auteure sadique ! mdrr Elle n'a pas froid aux yeux c'est le cas de le dire. Pas sure d'avoir le coeur assez bien attaché pour me lancer dans une lecture de ce genre lol

      • Dimanche 20 Décembre 2020 à 14:45

        Ce n'est que la fin qui est tragique, parce que le voyage vaut le détour, en plus cela serait dommage de se priver d'une belle plume comme la sienne :) (prévoit juste des mouchoirs xD)

    11
    lheuredelire
    Samedi 19 Décembre 2020 à 23:36

    J'aime bien les auteurs qui ne sont pas tendres avec leurs persos xD

      • Dimanche 20 Décembre 2020 à 14:45

        Tu peux le dire, ici l'auteur en fait voir de toutes les couleurs à ses chouchoux !

    10
    Vampilou
    Samedi 19 Décembre 2020 à 20:57
    Encore une auteure sadique lol
    9
    Samedi 19 Décembre 2020 à 19:43
    Ma foi, ce que je trouve assez vendeur, c'est justement quand l'auteur·rice n'hésite pas à tuer ses personnages ! Je note la duologie en tout cas ^^
      • Samedi 19 Décembre 2020 à 19:46

        Ah mais c'est clair, quand l'auteur arrive à les tuer, c'est dur pour le lecteur, mais je suis certaine que cela l'est autant pour lui xD

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