• La duchesse insoumise ( Christine Merrill)

    La duchesse insoumise

    Auteur : Christine Merrill (


    283 pages

     4ème de couverture :

     

    « Angleterre, 1815. Mariée de force au duc Marcus de Haughleigh, ce libertin à la trouble réputation, lady Miranda ronge son frein : vivre dans un château en ruines aux côtés d'un mari ombrageux, voilà qui n?est jamais entré dans ses rêves de jeune fille.
     
    Bien sûr, Marcus ne l'a épousée que par devoir, et certes pas par amour. Mais de là à se montrer aussi rude avec elle? S'il croit pouvoir lui imposer cette vie austère sans qu?elle réagisse, il se trompe !
     
    Déterminée à prouver à son mari qu'elle n'est pas femme à se résigner aussi facilement, Miranda se met à le provoquer ? »

    Liens de Sang Tome 1 (Callie J. Deroy)

    Ce livre doit être le troisième de la maison d’édition Harlequin que je lis. Les deux premiers étaient prêtés, ce dernier, vous pouvez le trouver gratuitement en téléchargement sur leur propre site.

    Nous sommes au 19eme siècle, Marcus est le Duc de Haughleigh, un homme dont la réputation n’est plus à faire, tout comme son frère. Les deux sont de véritables Don Juan, allant jusqu’à partager la même maitresse. Lorsque leur mère ferme les yeux, les deux hommes se retrouvent à gérer le domaine et surtout l’apparition dans leur salon, en la personne de Miranda. C’est une jeune femme que la vie n’a pas épargné – on tombe encore dans le cliché, finalement l’homme riche et la femme qui n’a plus rien est récurrent – qui, suite aux divers courriers échangés entre sa tutrice légale et la mère des deux hommes, se retrouve à rencontrer le duc de Haughleigh. Un problème de taille se lit rapidement, elle est venue seule, sans chaperon, dans une maison où deux libertins notoires y vivent et de surcroit, lors de sa route, elle fait la rencontre d’un couple très gentil. Sauf que ce couple est composé du révérant de la paroisse et que sa femme est une véritable commère. La virginité, tout comme l’honneur de cette jeune femme va être mise en péril. Le mariage est donc annoncé pour le lendemain avec l’un des deux hommes.

    Marcus l’a épousé par devoir, certes, mais en tant qu’homme marié il va réfréner ses désirs pour les autres femmes, à condition de pouvoir avoir la sienne dans son lit. Il est juste et honnête, nous pouvons le lire lorsqu’il parle avec ce qu’il reste de famille de Miranda. D’ailleurs, ces derniers, son père et sa belle-mère sont vraiment au plus bas, mais ils ne rêvent que d’une chose : que leur fille puisse retrouver son rang d’avant. St John, le frère de Marcus m’a donné des frissons, de déplaisir. Il a beau être charmeur, ce n’est pas pour autant qu’il a une aura d’étrangeté autour de lui. Et cela va se confirmer en lisant de plus en plus. Miranda est innocente, mais pas en tout point. Le travail ne lui fait pas peur, surtout lorsque nous pouvons lire par où elle est passée. Les femmes de l’époque n’avaient pas beaucoup de choix.

    « La douleur ne lui était pas étrangère. Cet acte ne pourrait blesser son corps autant que le fait de partir de chez elle avait blessé son cœur. Elle survivrait. »

    Pas mal de problèmes vont s’engendrer, beaucoup de malentendu, venant essentiellement de lettres non données, de personnages qui parlent à tort et à travers, juste histoire de détourner les idées d’une jeune femme et de la mettre dans une position délicate. J’ai aimé le fait que Miranda ne se laisse pas faire, enfin surtout lorsque le Duc n’est pas là. Elle prend des décisions et la plupart des résultats sont vraiment cocasses. Marcus est prévenant, un peu trop pour un libertin, mais c’est un choix qui fait étrange entre ce qu’il fait et la 4ème. Les descriptions des robes – oui, je n’en porte jamais, mais j’adore les lire – sont très bien faites, tout comme les détails de la demeure, mais surtout de certaines fresques des murs. J’ai beaucoup aimé la mère de Marcus, froide, intransigeante, tentant de se défaire du mal qu’elle à pu faire. La comédie qu’elle tente de jouer pour qu’au final cela soit la réalité de la fin de sa vie est bien amenée. Elle a beau être six pieds sous terre lorsque l’arrivée de la jeune femme se fait sous des trombes d’eau, elle va tout de même réussir à continuer à diriger la vie de ces fils.

    « Sans détacher les yeux d’elle, il lui prit une main et la porta à ses lèvres. Comme il était étrange, pensa-t-elle pendant qu’il en baisait le dos, qu’il y ait tant de sensibilité en cet endroit. Qu’elle puisse sentir ses lèvres chaudes sur sa chair, et la douce rugosité de sa peau, pas seulement sur sa main, mais au plus profond d’elle-même. Le pouce de Marcus frottait sa pauma, effleurant les endroits où il y avait eu des cals, et sa chair redevenue sensible la picotait. Puis kil retourna sa main, pressant ses lèvres sur sa paume et en traçant les lignes du bout de la langue. Quand il la regarda, ses yeux étaient sombres et sa voix rauque. »

    Il y a, par contre des points négatifs qui ne collent pas avec les personnages. Comme Miranda qui tombe en pâmoison devant les deux frères et dès que l’un ou l’autre se permet de l’effleurer, elle est excitée. Attention, lorsque je dis effleurer, c’est la joue, ou remettre une mèche de cheveux derrière l’oreille. Son corps est en manque d’une chose qu’elle ne connait pas encore et cela est bon pour n’importe quel homme l’approchant de trop près. Quant à Marcus, pour un duc qui doit être rude avec elle, j’attends encore de le voir à l’œuvre. Enfin, sauf au lit, là, il est impétueux, vivant et dur, c’est clair, oups rude pardonnez-moi le lapsus involontaire. Le seul qui reste fidèle à lui-même du début à la fin, il s’agit de St John. Cet homme reste imperturbable, même lorsqu’il lui sera proposé de devenir doux comme un agneau, ce qui m’a bien fait rire.

    En fin de compte, c’est un livre qui se laisse lire. Il n’est pas le meilleur que j’ai pu lire, mais il n’est pas non plus le pire. Il m’a bien fait rire par moment, sauf lorsqu’ils vont passer des moments intimes qui seront plutôt bien explicite. Faire attention à qui va le lire donc. Dommage que la fin reste dans la lignée des contes de fées : Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, mais c’est un Harlequin, donc pas moyen d’avoir une autre forme de fin :)

     

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  • Commentaires

    2
    Vendredi 3 Juin 2016 à 08:17

    Les romances historiques ne sont pas vraiment mon genre de prédilection mais j'ai tout de même lu celle-ci. Je l'ai trouvé très classique mais j'ai tout de même passé un bon moment avec...

      • Vendredi 3 Juin 2016 à 23:42

        Ouh là, je l'avais oublié cette histoire :p Merci d'être passée par ici !

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