• La lande (Seth Messenger)

     

    La lande (Seth Messenger)

    Disponible sur Amazon

     

    La lande (Seth Messenger)

    Auteur : Seth Messenger

    25 pages numérique (pdf)

    Thème : Nouvelle Anticipation, Science-fiction

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    Résumé :

    « Bien sûr, il ne s’agissait pas vraiment d’une lande.
    Elle s’étendait à perte de vue, dans toutes les directions. Plutôt qu’une terre parcourue d’herbes clairsemées et de roches, la lande était aussi uniforme qu’une intelligence puisse l’imaginer. Parfaitement uniforme, en fait. Une perfection si peu naturelle qu’un esprit sensé en serait choqué s’il pouvait l’observer. Mais il n’y avait plus nul esprit, sensé ou non, sur cette planète depuis bien longtemps. Non, ici, il n’y avait plus que la créature [..] »  

     

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    16/20

     

    Je remercie Seth Messenger pour m'avoir proposé de découvrir sa nouvelle par le biais du site simplement. Elle est courte, car au final il n'y a que 10 pages de lectures. Donc je ne vais pas faire une très longue chronique comme pour les derniers livres lus. Autant dire qu'elle se lit vite, autant pour la longueur que pour l'écriture douce et fluide. J'aime beaucoup la couverture, le vert est magnifique. Au départ je me suis demandée ce que cela signifiait, et puis au cours de la lecture je pense avoir compris. Je vais éviter d'en dire trop à ce sujet, il faut le lire pour le découvrir.

     

    Une créature, une intelligence, quelque chose vogue dans l'air, travaillant sans relâche, tissant une toile telle une araignée méticuleuse afin d'exécuter un programme. Oui, mais lequel ? Science-fiction et nouvelle, l'imagination de l'auteur montre des perspectives sur un univers immense. Une goutte d'eau dans l'océan, un torrent de larmes sur un nouveau monde. Les images utilisées sont apaisantes et intrigantes. On cherche où l'auteur veut nous emmener. Que veut-il nous faire découvrir par le biais de ses mots ? Je n'ai pas eu envie de me poser des questions, au contraire, je e suis laissée emporter par les phrases, un peu comme une enfant émerveillée par ce qu'elle lit (ou qu'on lui raconte).

     

    L'envoutement n'est pas loin dans ce récit. Il y a une petite part de magie lors du défilement des paragraphes. La science se mêle à la science-fiction pour une explication qui se veut rationnelle. L'origine du monde ? D'un monde nouveau ? Où cela commence et où tout finit ? La quête d'une émotion, d'une intelligence. Et puis à la fin de la lecture, quel est ce laboratoire ? Celui de l'humanité ? Celui des Hommes avec le grand H ? Ou tout simplement la Nature, celle-là même qui était là avant nous et qui sera là après nous ?

     

    « Il ne servirait à rien de décrire l’évolution de l’Intelligence. Elle dépassait déjà jadis notre simple entendement. Tout au mieux peut-on se dire qu’elle s’étendit considérablement, jusqu’aux confins de l’univers. Elle découvrit tout ce qui existe, l’étudia, s’en nourrit parfois. Et, quelques fois, l’initia, l’améliora. Les vies qu’elle rencontra étaient magnifiques, mais toujours infiniment plus simples qu’elle. Lorsqu’elle eut fini son exploration, à la fois émerveillée de ses rencontres et triste qu’aucune ne lui fît écho en qualité et complexité, l’Intelligence décida de se faire plus discrète, moins invasive. Progressivement, elle se changea pour devenir invisible et se fit moins interventionniste. Mais, d’une certaine façon, elle restait toujours omniprésente et capable d’intervenir en tout point de cet univers avec lequel elle ne faisait plus qu’un. Au fil des éternités et des respirations quantiques de l’univers, le temps lui-même s’inversait parfois et certaines partitions se rejouaient, faisant renaître l’espoir d’un autre pour l’Intelligence.»

     

    Une vision des choses particulières qui amène à se poser des questions une fois terminé. La plume est soutenue, douce et prête à nous embarquer dans un voyage où la réflexion est présente. J'ai apprécié ce petit interlude entre deux pavés dont j'ai plus l'habitude. Cela change totalement. Il faut savoir mettre tout en peu de pages, tout ce que l'on désire. C'est un exercice difficile. Je ne sais pas jusqu'où l'auteur a voulu aller, mais j'ai trouvé et c'est une grande première, que ces 10 pages se suffisent. Nous arrivons à un point et un grand sourire apparaît sur le visage en comprenant comment la chute n'est pas rude. Des détails étaient bien là, il suffisait de bien regarder.

     


     

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  • Commentaires

    4
    Dimanche 5 Mai 2019 à 07:35

    Je ne suis pas très sûre que ce soit pour moi. Je te remercie toutefois pour la découverte ! 

      • Dimanche 5 Mai 2019 à 19:53

        Aucun problème, au moins tu sais qu'il existe ^^

    3
    Vampilou
    Jeudi 2 Mai 2019 à 17:20
    J'aime beaucoup les nouvelles, alors pourquoi pas !
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