Sortie de son premier livre : 

Je ne renoncerai pas à toi

à Erato Editions

Prologue (texte sous copyright)

Une île paradisiaque, un soleil surplombant notre bungalow, les pieds dans l'eau turquoise, je n'aurais jamais imaginé vivre un jour cet instant. Et pourtant, me voici avec mes plus proches amies, Nina et Clara. Nous nous connaissons depuis cinq ans, peu après l'ouverture de ma société de décoration. Je cherchais une assistante et Nina s'est présentée. Elle était décoiffée et son maquillage coulait sur son visage, résultat d'une journée plus que maussade. La voyant ainsi trempée, j'eus un pincement au cœur et je sus que c'était elle. Elle a rapidement fait ses preuves ; aujourd'hui personne ne se douterait qu'elle manquait cruellement de confiance en elle il y a cinq ans. Elle est devenue une femme épanouie, resplendissante, avec beaucoup d'humour; elle a ce côté un peu femme-enfant. La pauvre, elle n'a eu que de douloureuses histoires de cœur, elle est si douce et gentille qu'elle pense que tout le monde est comme elle. Je l'ai invitée à ce séjour pour lui faire oublier sa dernière rupture. Et puis, étant mon assistante, elle se devait d'être à mes côtés pour fêter dignement notre dernier contrat. Bien évidemment, on ne pouvait pas partir en République Dominicaine sans notre amie Clara. C'est LA femme qui sait profiter de la vie, partout où elle passe, elle fait tourner les têtes, elle ne laisse aucun homme, ni aucune femme, indifférent. On l'appelle entre nous la magicienne, ou la sorcière selon notre humeur. Clara est une jolie brune élancée, avec des yeux couleur océan indien, un sourire à faire tomber les hommes à ses pieds - chose qu'elle parvient facilement à faire. C'est incroyable de la voir à l’œuvre. Tout est parfait chez cette femme. La seule chose que je lui reproche, depuis que je la connais, c'est son goût prononcé pour la fête : l'abus d'alcool m'ayant fait blesser mes proches, je ne supporte que modérément cet aspect de la fête. Je suis brusquement tirée de mes pensées par les cris de Clara. Regardant dans sa direction je comprends rapidement la raison de son hystérie : Trois beaux mâles, imposants, magnifiques. De là où nous sommes on peut voir leurs muscles très bien dessinés. Forcément en voyant ce genre d'hommes virils on a plus qu'une envie c'est d'aller se blottir dans leurs bras. Ils passent près de nous, sur le ponton à côté du notre, pour rejoindre leur bungalow. Je sens que notre séjour est passé de « super » à « appétissant ».