• Une mariée de trop (Louise Vianey)

     Résumé 

     
    « Le jour de son mariage, Margot retrouve son futur promis à l'église... en train d'épouser une autre. Et le pire reste à venir.
    Gabriel son ancien fiancé l''avait prévenu : ce moment serait une surprise. Mais comment imaginer qu'il serait en réalité le plus terrible de son existence et le début d'une spirale infernale ? Car dès le lendemain, un inspecteur annonce à Margot que la mariée a disparu... et qu'elle est la première suspecte. Que cache Gabriel ? Vengeance ou manipulation ?
    Pour se sortir de ce piège, la jeune femme se lance dans une enquête semée d'embûches. Ses recherches la ramèneront vers son passé, les secrets enfouis de sa jeunesse à Noyon... et sur la route d'un criminel en puissance. »
     

     Ma chronique

     

    Un polar perso entre deux fantasy, afin de ne pas trop en manger, mais au final, est-ce que c'était le bon ? Ce livre est dans ma HAL depuis si longtemps (plus de deux ans, c'est certain) que je me devais de l'en sortir. Un début original, la mariée qui monte les marches de l'église (même si du départ certaines choses m'ont fait tiquer, j'explique après le pourquoi) et découvre qu'un mariage est déjà en cours, son futur promis en train de passer la bague au doigt à une autre. Il est clair que c'est un véritable cauchemar pour quiconque le vivrait en direct et par conséquent, l fuite et la première chose afin de cacher sa honte, sa frustration, sa bêtise, que sais-je encore. Bref, un début mouvementé qui n'en reste pas là. Le résumé nous indique déjà que la mariée appelée Sophie a disparu la nuit même de sa nuit de noce et le sang retrouvé le lendemain matin dans l'appartement de Margot ne va pas l'aider. Car tout le monde a bien vu les deux mariées dans 'église et que l'une d'entre elle est repartie, non sans avoir mal au cœur, littéralement.


    Je passe au bémol de suite afin de passer au meilleur par la suite. Qui se marie sans avoir été à la mairie ? Sans jamais avoir vu quiconque pour donner des papiers, pour au moins un rendez-vous avec la mairie, qui va poser tout un tas de questions ? Et puis il n'y a pas que cela, comme l'église en travaux et où les rendez-vous de couple se font seuls avec un prêtre ? Margot qui imaginait le mariage de ses rêves accepte tout sans rechigner ? Naïve ? Pas qu'un peu. Idiote ? Oh que oui ! Se laissant faire ? Assurément ! Le début est perturbant et je dois bien admettre que j'ai levé les yeux au ciel à de nombreuses reprises sur la façon dont elle a laissé gérer tout, mais alors tout. Ce que je n'ai pas compris, c'est le fait que ce soit un mariage si secret (ni la mère ni la meilleure amie au courant ?) que même la mariée ne sait rien de ce qui va se passer. Trouvez-moi une seule femme qui va accepter ça. Des surprises oui, forcément, mais pas arriver et ne rien savoir du tout, sans avoir prévenu qui que se soit, sans avoir montré sa robe, choisi les fleurs ou même les témoins, juste comme ça... Comment avoir réussi à garder un tel secret en plus ? Voila, c'est la partie négative du livre où je me suis posée beaucoup de questions sur la santé mentale du personnage. J'aurai imaginé autre chose, surtout que pour pousser le bouchon, ce fameux Gabriel avait réussi pas mal de choses, donc pourquoi ne pas aller jusqu'au bout dans les préparatifs avec elle ? Je pense que cela m'aurait moins choqué et j'aurai mis une note plus haute, parce que la suite est vraiment (non je ne dirais pas drôle, même si j'ai bien ri par moment), mais intéressant de voir comment l'esprit humain est capable d'aller aussi loin.


    Passé ces bémols, oui, parce que tout est au début, nous nous engageons dans une enquête par la jeune femme sur le pourquoi elle se retrouve ainsi. Blessée, humiliée, avec pas mal de soucis qui vont arriver : plus de boulot, plus d'appartement, parce qu'elle comptait tout lâcher suite au mariage pour un temps certain, et surtout une menace de se retrouver en prison. Un appartement saccagé (le sien, avec plein de sang, comme par hasard) un lieutenant de police qui fait son boulot et ne semble pas la croire (en même temps, à part son ami de toujours Alexis, personne ne la croit dans son histoire de mariage secret), sauf que de petits détails commencent à faire surface. La seule chance qui lui sauve les fesses ? Le fait qu'elle se soit endormie dans un hôtel où tout le monde l'a vu entrer dans sa chambre durant la disparition de l'autre mariée. Ouf, mais ce n'est que le début, car la suite est un peu tiré par les cheveux, mais les incidents ne vont pas s’arrêter en si bon chemin. En moins d'une semaine, Margot va vivre un enfer et sa meilleure Sarah amie ne lui sera d'aucun soutien pour cause (non n'imaginez rien, tout est à découvrir). Je n'en dévoile pas plus, vous avez déjà le début, le milieu est une hécatombe et la fin un gouffre sans nom pour la jeune femme sur LA révélations tant attendue (qui au final était visible dès un passage du récit si on est adepte comme moi des thrillers).


    La douleur et l'incompréhension de Margot nous tiraille, parce que même si elle est naïve à un point qu'on a envie de lui mettre des claques, elle cherche toujours le bon en chacun, ce qui la perd un peu plus. Son incapacité à voir et comprendre ce qui lui arrive la met toujours dans des états pas possible, comme cette fois où elle se retrouve avec un inconnu chez sa sœur... Elle a besoin de comprendre et nous aussi par la même occasion. Pourquoi ce Gabriel lui a fait ce coup pareil ? Pourquoi tout ce qui se passe autour d'elle revient sans cesse vers lui et ses yeux gonflés de rouge d'avoir pleuré et surtout Audrey la sœur de Margot qui semble cacher des choses ? Le passé de la famille de Margot semble incertain et des zones d'ombres sont bien présentes, bouffant avec anxiété et colère les personnages qui sont au courant (mais pas nous, pas au début tout du moins). Un passé qui a forcé la famille à choisir de disparaitre, de déménager de Noyon pour Paris. Pourquoi ? Que s'est-il passé pour que tous se taisent ainsi ? Et les crises de Margot seraient quoi exactement ? Son univers a pris un tournant complexe et elle veut retrouver sa place, au moins à son travail. Sauf que les journalistes sont présents, étrangement présents d'ailleurs depuis le parvis de l'église sur Paris jusque dans les rues de Noyon. Il ne faut pas sortir de St-Cyr pour comprendre qui est derrière tout cela, c'est le pourquoi qui était flou. Fourberie, manipulations, chacun des personnages a un rôle bien précis et pas forcément comme il faut. Parfois il suffit de se taire pour aider et à d'autres la communication aurait été un véritable soulagement.


    Cette histoire de communication est importante, parce qu'elle nous montre l'importance de savoir à qui réellement parler, avec qui se sentir en confiance et en qui il vaut mieux ne rien dire. Les  secrets de famille sont toujours lourds à porter, mais s'ils avaient explosée, peut-être que Margot n'aurait pas autant subi et peut-être que certains seraient encore là pour en témoigner. Je pense qu'il s'agit du thème principal de ce livre, de tout ce qui a rapport avec les différents aspects de la communication, en plus de la vengeance à assouvir ou non, bien entendu. La machination est bien ficelée, c'est le départ qui est bancal. Tirer des ficelles dans l'ombre et s'en amuser, ne pas montrer son vrai visage et puis au final est-ce que toutes les révélations faites à la fin étaient véridiques ? Parce que nous apprenons des choses par la bouche d'un personnage qui est contredis derrière par un autre, donc jusqu'où l'esprit malsain peut aller ? Jusqu'où le fait de ne pas être soi et de ne pas être suivi correctement, d'avoir ce gout de la vengeance en bouche peut aller pour nous faire faire de si grands et tragiques événements ? L'écriture est sympa avec des personnages auxquels on peut s'attacher et à d'autres non. Je pense à la mère de Margot qui a subit pas mal de pression et je peux la comprendre sur sa façon d'avoir agit. Protéger ses enfants est la première chose qu'on a en nous lorsque nous en avons (enfin moi en tant que mère, je ferais n'importe quoi pour protéger mon fils) alors même si je ne suis pas d'accord avec ses non-dits, je la comprends.


    Par contre Margot, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle, elle voit tout en bisounours (OK je vois tout en t'es qui toi, ne t'approche pas, version suspicieuse envers tout le monde, mais pour ma survie, c'est mieux, vu ce qu'elle subit) Au vu de tout ce qui lui tombe dessus, dire la vérité serait pas mal, devenir plus attentive aussi et puis ne pas accepter le verre de n'importe qui serait un plus également ! Elle se fourre dans des situations pas possible et après elle s'en veut. Tu m'étonnes... Quant à Gabriel, au final ce n'est qu'un pauvre type si on y regarde bien avec la capacité d'un mollusque. (Oui, je suis hyper gentille, mais lisez le livre, vous comprendrez !) Sarah est une amie précieuse (même si elle ne semble pas aider, en fait elle tait énormément et même plus encore) et Alexis un ami comme on en fait plus... Un monde un peu déjanté qui m'a amusé à plusieurs reprises et j'ai eu quelques frissons tout de même. Le lieutenant Daumas a du flair et surtout un sens inné aussi bien de la répartie que de la protection pour sa vie, dommage que Margot n'en fasse pas autant.


    En conclusion ? Une idée de départ intéressante et des marionnettes tirées en tout sens. Les faits pour arriver dans l'église ne m'ont pas convaincu et l'héroïne m'a tapé sur les nerfs à plusieurs reprises, mais il y a d  l'idée : une future mariée qui se retrouve devant toute sa famille, humiliée de la pire façon, pour être accusée de pas mal d'événements par la police dans la même semaine et subir autant de pertes en tout genre ? Là, cela va vite. Les rebondissements sont rapides, pas toujours cohérents certes, mais nous avons des personnages plus que secondaires qui ne nous donnent pas envie d'être dans sa famille. J'ai adoré la machination, la vengeance, le pourquoi aussi parce qu'il faut bien un signe de départ et le fait que comprendre un personnage pris de folie à ce point n'est pas évident. La police est mis en retrait dans le récit, même si le lieutenant apparait par moment, laissant de l'espace à notre suspect malgré la pression qu'il subit. J'ai trouvé quelques incohérences au final qui ne m'ont pas forcément fait apprécier le livre dans son intégralité (le début et la famille de la mariée qui disparait). LA communication il n'y a que cela de vrai d'une part et d'autre part il faut éradiquer les secrets de famille, cela pourrait largement alléger les fardeaux. Je dis cela, mais Margot aurait eu toute sa mémoire, peut-être qu'elle n'aurait pas eu autant d'événements si sordides. Dans tous les cas, c'était une lecture bien sympathique qui a au moins le mérite de nous montrer que le passé ressurgit toujours sur notre présent, à nous de faire les bons choix.


     Extrait choisi :   

     

    « Les premiers instants de stupeur passés, la signification de ce qu'il venait de me révéler m'apparut soudain clairement : Gabriel avait délibérément amené sa fiancée ici, fait en sorte de se faire remarquer, en sachant que cela ne ferait que brouiller les pistes lorsque la police enquêterait. Il était décidément redoutable. Surprenant un autre serveur en train de plaisanter avec l'homme du bar tout en regardant dans ma direction, je me précipitai dehors avec la ferme intention de ne plus remettre les pieds dans cet endroit.
    J'étais si pressée de m’enfuir que je faillis buter contre un home qui rôdait d'un air faussement nonchalant devant la brasserie. L'homme que j'avais déjà repéré l'autre jour en sortant du métro ! Cette fois, plus aucun doute n'était possible, j'étais bel et bien 'objet d'une filature. Ainsi, le lieutenant Daumas avait beau faire mine de m'apprécier, il ne me faisait pas le moins du monde confiance... »

     

     

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  • Derrière la caméra avec Jean Cocteau (Claude Pinoteau, Monique Bourdin)

     Résumé 

     
    « En 1942, Claude Pinoteau est accessoiriste sur le tournage du Baron fantôme dont Jean Cocteau a écrit les dialogues et dans lequel il joue le spectre du baron. « Mon rôle était de couvrir Cocteau de toiles d’araignées et de poussière. Étrange manière de faire connaissance ! » Pourtant, elle paie. Cocteau fera bientôt appel à Pinoteau. Entre 1948 et 1960, ils tourneront sept films ensemble.
    Richement illustré –photographies, plans de tournage, décors, découpages, dialogues, correspondances –, Derrière la caméra avec Jean Cocteau est l’histoire de cette collaboration en même temps qu’un document exceptionnel sur le cinéma.
    »
     

     Ma chronique

     

    C'est par le biais de la masse critique de babelio que j'ai eu la chance de pouvoir réceptionner ce titre. Il est vrai que personnellement, je connais de nom, sans vraiment savoir ce que cet homme a vraiment fait. Ce qui m'a motivé, c'est mon fils, lorsqu'il a vu cette opportunité, il a été ravi et lorsque nous l'avons reçu, j'ai eu un mal fou à y accéder. Pour info, mon fils entre l'année prochaine en études dans le domaine de l'audiovisuel et forcément il a bien plus de bagages que sa mère.

    Concernant le livre, je vais déjà donner mon avis. Un livre souple, format carré, un toucher doux au départ et dès l'ouverture nous avons des photographies de signatures, de dédicaces. Vint ensuite la magie des mots, celle qui vient du cœur de ceux qui l'ont connu, de ceux qui auraient aimé le connaitre. Enfin, Monique Bourdin le raconte, par interview. Un travail méritant afin de déterminer, d'avoir des mots sur un grand homme qui a trouvé un collaborateur hors pair. Un de ces hommes qui en un regard détermine celui ou celle qui fera le bon geste, le bon travail, qui sera entre ses mains et faire avancer une idée en film.

    Claude Pinoteau, réalisateur de la boum (l'un des rares films que j'ai vu de lui quand j'étais très jeune) a connu et travaillé avec Jean Cocteau durant des années. Un véritable collaborateur technique pour sept films. Il est vrai que de ce côté, les années où les autres films ont vu le jour, je n'ai pas eu la chance de les découvrir, mais en lisant ses interviews, en plongeant au cœur des innombrables photos, j'ai eu le sourire à chaque instant. Derrière la caméra avec Jean Cocteau nous entraine auprès de cet homme bien entendu, mais aussi de Claude Pinoteau. Leurs échanges nombreux, leur collaboration également sont mis en lumière.

    Derrière la caméra avec Jean Cocteau (Claude Pinoteau, Monique Bourdin)


    Des entretiens pris et retranscrits par Monique Bourdin dans son intégralité afin de nous donner plus de corps à ce cinéaste capable de se retrouver devant ou derrière une caméra. Un cinéma unique en son genre. Le livre est complet aussi bien dans les descriptions de leurs échanges par courrier, que les dialogues, agrémentés par de nombreuses photographies d'époques. Les calèches, les tournages, les décors, des dialogues, des plans de tournage ou des dessins (qui devaient probablement être des ébauches) pour ma part c'est un ouvrage qui est complet. En plus de ces œuvres cinématographiques, nous avons plus qu'un avant-gout de sa vie, de ce qui le faisait se lever le matin, comment il en est venu à devenir ce qu'il est devenu. Et là, pour Claude Pinoteau, comme bien souvent la pomme ne tombe jamais bien loin de l'arbre, il accompagnait souvent son père sur les plateaux de tournage. Baigner dans ce monde dès le plus jeune âge peut amener deux choses : vouloir y travailler ou au contraire en être dégouté. Nous comprenons bien qu'il a décidé de suivre ses traces et d'avancer dans le sens qu'il le désirait.

    Des années plus tard, CLaude Pinoteau rencontre Jean Cocteau et cela deviendra une époque "magique". Le premier sera son assistant, prêt à tout pour trouver ce que veut le second, quitte à le fabriquer. Jean Cocteau dessine, voit les choses d'une manière il sait comment il veut telle ou telle maison par exemple, ce qui lui faut pour avoir LE cachet définitif pour SON film. Une véritable foi dans ce qu'il imagine, Jean Cocteau sait que cela existe et donc il trouvera pas lui-même, par son assistant, par quiconque aura l'audace de chercher plus loin que le bout de son nez. Il s'en suivra ainsi des longs-métrages auxquels Jean Cocteau et Claude Pinoteau ont participé :

    Le Baron fantôme, Serge de Poligny, 1943, 99 min – dialogues : Jean Cocteau ; accessoiriste : Claude Pinoteau
    L’Éternel Retour, Jean Delannoy, 1943, 115 min – scénario et dialogues : Jean Cocteau ; accessoiriste : Claude Pinoteau
    Ruy Blas, Pierre Billon, 1948, 93 min – scénario et dialogues : Jean Cocteau ; accessoiriste : Claude Pinoteau
    Les Enfants terribles, Jean-Pierre Melville, 1950, 107 min – scénario et dialogues : Jean Cocteau ; assistant réalisateur : Claude Pinoteau

    Un petit rappel des films réalisés par Jean Cocteau

    Jean Cocteau fait du cinéma, 1925, 16 min
    Le Sang d’un poète, 1930/1932, 49 min
    La Belle et la Bête, 1946, 96 min
    L’Aigle à deux têtes, 1948, 95 min – avec Claude Pinoteau (régisseur)
    Les Parents terribles, 1948, 105 min – avec Claude Pinoteau (assistant à la mise en scène)
    Coriolan, 1950, 16 min
    Orphée, 1950, 112 min – avec Claude Pinoteau (assistant à la mise en scène)
    La Villa Santo Sospir, 1951, 36 min
    Le Testament d’Orphée ou "Ne me demandez pas pourquoi", 1960, 79 min – avec Claude Pinoteau (collaborateur technique)
    Voyage au pays de l’insolite, 1960, 16 min

    Et voila en recherchant ses collaborations, je me rends compte que j'avais déjà vu la belle et la bête de cette époque et que c'était l'un des meilleurs que j'avais pu voir, quand on imagine les moyens de ce temps. Bref, pour ma part, c'est un ouvrage très complet où j'ai pu apprendre plus sur la vie de ces hommes, de voir autrement la conception d'un film et surtout les échanges entre eux.

    Mon fils était donc fou en voyant le livre arriver, d'ailleurs il l'a gardé dans sa chambre (vu qu'il est mineur, c'est facile de le retrouver, mdr) et vu son enthousiasme, je sais qu'il a adoré. Pour lui, c'est plus le côté exploitation qui l'a intéressé (ce sont ses propres mots). Voir les plans, comprendre les idées qui arrivent d'un coup, les scènes posées, les descriptions, les dialogues, il a dévoré le livre et le garde pas loin de son lit pour revoir certains points. Il m'a également raconté que tel appareil fonctionnait de la même manière maintenant, mais avec plus ou moins de câbles, de longueur, de rails (je vous avoue je n'y comprends rien)

    En d'autres termes, c'est un livre qui plaira aussi bien aux personnes comme moi qui ne sont pas dans le monde de la caméra qu'aux personnes qui sont en plein dedans. Un grand merci pour la lecture qui fut très enrichissante dans tous les sens du terme.

    PS : Avoir Jean Marais, un de mes acteurs préférés en photo entre ces pages et un gros plus à mes yeux (chacun ses gouts bien entendu)

     

     Extrait choisi :   

     

    « Nicole Stéphane et Edouard Dermit, réunis dans une chrysalide de draps, étaient étendus sur le lit, comme deux gisants ; ce drapage effectué par Jean Cocteau était fascinant ; il sculptait cette chrysalide, avec une élégance de gestes, autour de leur corps. On le sentait inspiré par le drapé de sa statuaire grecque. C'était étonnant de voir naître une sculpture vivante avec de simples draps !
    Là résidait le génie artistique de Jean Cocteau.
     »

     

    Derrière la caméra avec Jean Cocteau (Claude Pinoteau, Monique Bourdin)

     

     

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