Résumé 

 Ma chronique

De la musique à mes oreilles, oui et probablement un peu plus. Je comptais le lire doucement, en prenant on temps, quitte à lire un poème ou deux, enfin un peu plus entre deux livres et puis voila. Je l'ai ouvert, pris une photo pour montrer sur instagram ce que je lis et il est déjà refermé. Merci à Pierre pour cet envoi, une fois de plus. Je suis toujours aussi heureuse et honorée d'être dans ses chroniqueuses et pourtant, je suis probablement une qui ne lis jamais de poésie, enfin juste avec lui. Comme quoi le mot jamais ne peut pas être utilisé souvent.

Depuis janvier jusque juillet, l'auteur écrit. Si vous avez des doutes, l'auteur Laurent Robert qui a écrit la préface nous le confirme. Pierre est un maître des mots, cela je l'ai déjà dis. Chacun des poèmes que nous avons sous les yeux est daté. Un par jour, pas tous les jours, mais presque. Qu'est-ce qui peut pousser un homme à écrire autant de vers et de mots si souvent ? Je suis admirative de ce qui est entre mes mains. Il parle de tout, de ce qui se produit dans l'actualité, comme les élections de juillet, par exemple, du froid, des températures, des voyages, que sais-je et bien d'autres thèmes encore. Tout est dans l'imagination ou un peu plus appuyé. Les sonnets, les vers, les phrases découlent si librement que je me suis demandée comment il fait ? Une liberté d'expression, une connaissance du vocabulaire impressionnante (j'ai cherché des mots dans le dictionnaire, mdr), un approfondissement de la connaissance de soi...

Pierre est l'un de ceux qui pourrait me faire lire n'importe quel thème avec sa plume. De janvier à Juillet, il nous propose des nuances, des échanges, du questionnement aussi. Comme je l'ai indiqué, de nombreux thèmes sont entre ses pages. Certains me parlent plus, d'autres un peu moins, cela est dans la subtilité de chacun. Nous ressentons les humeurs, mais aussi les joies, les craintes, le manque de confiance aussi. Des sujets variés qui nous concerne tous. Je pourrais le qualifier de penseur fou, de magicien des mots avec ce recueil qui a su me transporter dans des contrées pas si lointaines que cela. De la poésie, oui, mais pas uniquement des faits et phénomènes de société au cœur des virgules et des points. Une légère musique danse encore après la lecture de certains d'entre eux. Des sourires se font, des froncements de sourcils également.

Beauté qui passe, mais ne lasse pas. Si Ronsard a bien réussi à nous faire apprécier une rose du début à la fin de sa vie, la beauté est éphémère, mais le cœur est toujours le même. Il ne se flétrit pas, il s'endurcit parfois, mais a toujours les mêmes qualités plus ou moins cachées. Pierre nous montre comment il s'émerveille d'un simple rayon de soleil, d'un oiseau qui passe, tout ce qui nous entoure sans que nous en prenions vraiment conscience dans notre vie mouvementée. C'est une pause ressentie que j'ai beaucoup apprécié : pouvoir rester attentive à ces moments clés qui sont infimes et pourtant ô combien essentiels à nos vies. Chaque poème, chaque sonnet, chaque mot est choisi avec soin, permettant de nous mettre dans l'ambiance pour un instant de musique, ou tout simplement pour suivre les mouvements de l'autre.

En conclusion ? Un recueil de poésie qui est une sorte de melting pot dans le sens où il s'agit d'un brassage de ce que l'auteur ressent à chaque moment où il ouvre les yeux. Un poème, une journée, un instant, une pensée. Cela a été un vrai plaisir pour ma part de les découvrir, même si tous n'ont pas forcément eu le même engouement. Je ne suis pas une adepte de ce style de lecture, pour autant l'écriture de Pierre est toujours aussi magique, que ce soit en poésie ou en contemporain. Un style bien à lui qui est capable de m'embarquer dans son environnement. Un véritable maître des mots (oui je me répète) capable de nous faire voir le monde autrement, avec finesse et précision. Et que dire de son écriture ? C'est une véritable joie, une beauté, qui ne passe pas elle, bien au contraire, elle persiste et j'aime cela. N'hésitez pas à vous faire votre propre avis !