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Par Gabrielle Viszs le 27 Avril 2024 à 10:00
Auteur : Patrick Sant-Anna
Éditions : Auto-édité
Parution le : 07 juillet 2021
354 pages
Thème : Policier SF
disponible sur Amazon
J'ai adoré !
Résumé
« Quelques décennies de présence humaine sur la Lune, ont fait naître la plus incroyable des villes, celle de tous les rêves, de toutes les ambitions, celle des fantasmes et des illusions perdues, la première et improbable cité extra-terrestre jamais construite : LUNAR CITY.
En 2076, quelle vie pouvait-on espérer mener dans la ville circonscrite, édifiée dans les profondeurs de la Lune, et où la moindre action entraîne des répercussions sur toute la communauté ?
En intégrant le B.I.L., le Bureau d’Investigation Lunaire, l’agent Juanita Vendrell réalise son rêve comme celui de tous policiers sur Terre. Dans l’euphorie de la découverte de la cité tant fantasmée, comment l’enquêtrice émérite, au fort tempérament et aux méthodes directes, aurait-elle pu s’imaginer plonger si vite en enfer ?
Des morts suspectes, une peur sourde qui plane sur la ville, un terrible projet.
LUNAR CITY, splendide et extravagante, est gangrenée de toutes parts et elle protège impitoyablement ses secrets. »Ma chronique
En conclusion ? J'ai adoré la manière de voir de l'auteur pour la construction, la vie sur la lune. créer une ville de cette façon, y intégrer des rêves, des fantasmes de la beauté agrémentée de noirceur nous montre bien que ce n'est pas la planète qui fait l'Homme, mais bien l'inverse : tout ce qu'il touche ne devient pas forcément de l'or. Je pourrais même sortir des phrases bateau comme "faites attention aux souhaits que vous pourriez exaucer" ou "les rêves sont dangereux". Un personnage féminin fort qui n'hésite pas à se mettre en avant quitte à tendre la joue avant même de recevoir la première claque. Vous retrouvez énormément d'éléments pertturbants ou non : des scènes poignantes qui donnent des frissons de déplaisir, des moments de doutes avec cette prison et tout ce qui l'entoure, des protagonistes qui veulent du pouvoir, de l'argent et rien d'autres. Passer du rêve à la réalité, Vendrell va apprendre à ses dépends que la seule personne sur qui elle peut compter c'est elle-même. dans un monde de gladiateurs, seul le bras armé est capable de se défendre. Une héroïne qui peut taper sur les nerfs certes, mais si elle avait été différente, le récit n'aurait pas eu la même saveur et surtout sa force de caractère n'aurait pas pu surmonter toutes ces épreuves. Quant à l'enquête, elle n'aurait probablement jamais eu de pojnt final à poser sur le dossier en cours. Oups, j'allais oublier : j'adore la couverture !Extrait choisi :
« Lorsqu'il était contrarié, il aimait se planter devant le gigantisme de la ville terrienne. L'affront des deux agents lui était resté en travers de la gorge. L'image de l'agent Vendrell en mamba noir persistait en son esprit. Le serpent avait planté ses crocs et le seul moyen de s'en débarrasser serait de le décapiter. Il se dirigea vers son bureau et s'installa dans son fauteuil l'air soucieux. D'un geste brusque, il appuya sur une touche. Le grand écran tridimensionnel sur le mur en face de son bureau se brouilla et une sonnerie de téléphone retentit. L'impatience gagne l'homme, il tapotait dans un roulement de doigts le dessus du bureau. Une image s'afficha enfin. Celle d'une tête aux cheveux courts, blonds peroxydés, les yeux d'un bleu délavé, un visage dur sans expression aux lèvres fines et un gros diamant accroché au lobe de chaque oreille. »
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Par Gabrielle Viszs le 25 Avril 2024 à 19:00
Auteur : Elen Icreis
Éditions : Vaadasch
Parution le : 18 novembre 2023
416 pages
Thème : Fantasy/Post Apo
disponible sur le site de l'éditeur
Fait partie de la série
Coup de cœur !
Résumé
« Survivre n'est pas forcément une chance... C'est ce que vont apprendre à leurs dépens Emma, Noham et Liv. De la veille de l'effondrement de l'humanité à J+31, à travers la France, les États-Unis et la Suède, laissez-vous emporter dans le sillage de leurs secrets, dans un monde où tout a disparu... sauf la cruauté. 100 Voix se sont unies pour délivrer un seul message. Et vous... Y survivrez-vous ?»Ma chronique
En conclusion ? C'est une véritable claque que j'ai pris en pleine figure par cette histoire qui a des accent de vérité bien trop réaliste. La psychologie des personnages est mise en avant, avant, pendant et après l’événement crucial qui fait tout basculer. Les consciences s'effritent, la notion de Bien et de Mal n'existe plus. Le monde dépeint est plus réaliste que n'importe quel post-apo que j'ai pu lire, point de zombies, juste des gens qui tentent de survivre dans un monde détruit par la main de l'homme et dont le virus est à éradiquer au plus vite : soit nous-même. Pas de plus chanceux dans le lot, la peur nous fait prendre des mesures drastiques et chacun des personnages que nous suivons a ce petit quelque chose d'attachant. Même si la folie est bien présente, même si les émotions sont fortes et trouvant un chemin tortueux, chacun d'entre eux à une raison de tenter de s'en sortir. La noirceur du monde a malgré tout quelques lueurs d'espoirs, quelque instant de bonté et non l'inverse. La fin de ce tome 1 nous laisse sur une fin de route qui demande à avoir la suite sous la main rapidement. Certains passages sont douloureux, d'autres... on croise les doigts, nous comprenons que des sentiments peuvent éclore devant une différence. C'est un récit sombre, puissant, qui peut nous gêner parce qu'il va en profondeur, mais il est si vrai que les frissons de froid ne nous lâchent pas. Ne jamais oublier que la mauvaise herbe arrive toujours à retrouver son chemin... Sur ces dernières paroles, je vous laisse en compagnie d'un extrait qui, non, à vous de vous faire votre propre avis.Extrait choisi :
« Qu'est-ce qui incitait les miraculés à se terrer ? Qu'est-ce qui les poussait, Emma et lui, à se cacher également, s'isoler, amasser des réserves et des biens qu'ils ne pourraient consommer en uns seule vie ? La peur, en l'avenir bien sûr, mais surtout la certitude que l'humanité qui allait, ou non, survivre restait la pire des menaces pour le vivant. L'unique espèce qui ne se contentait pas de ce qu'elle possédait déjà, mais qui voulait toujours plus, lorgnant sur les propriétés de son voisin, convoitant les richesses, les terres, ne cessant ses conquêtes et ses guerres qu'une fois atteintes les limites de sa propre technologie. L'ennemi le plus dangereux de l'homme demeurait l'homme. Cette évidence ne s'arrêterait jamais. »
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