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L'Amant Eternel, Tome 2 (J.R. Ward)
Auteur :
Paru le : 14 juillet 2010
512 pages papier
Thèmes : Fantastique/Bit lit
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Fait partie de la série
La Confrérie de la Dague Noire
(J.R. Ward)
Résumé :
« Une guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ces guerriers sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire.
Rhage est le plus redoutable et le plus dangereux d'entre eux, car il est victime d'une terrible malédiction : son démon peut s'éveiller à tout moment et mettre en péril ceux qui l'entourent.
Pourtant, lorsqu'il est un jour chargé de la protection de Mary, une humaine, Rhage voit en elle son destin et son salut.
Quant à Mary, atteinte d'un mal incurable, elle a depuis longtemps cessé de croire au destin ou aux miracles, et la vie éternelle n'est à ses yeux qu'une douce illusion.
Tout va changer lorsqu'elle rencontrera les guerriers de la Confrérie... et surtout Rhage. »
Déjà avec le premier tome, j’avais été conquise, mais pour ce deuxième, écrit d’une manière différente, un peu moins brut qu’avec Kohler, donc cela doit suivre le caractère de chacun des guerriers, j’ai été complètement comblée et ce n’est pas un simple moment, non, j’ai dû le relire un certain nombre de fois par la suite, même entre certain des tomes suivants tellement il y à de bons passages. Ce qui m’a plut ? Je dirais la façon dont l’auteur à su décrire les sentiments, les émotions, les actions et paroles, certains passages sont poignants, touchants, mais aussi drôles et euphoriques !
Ce tome tourne autour de Rhage, l’un des guerriers atteint d’une malédiction et de Mary, une jeune femme souffrant d’une leucémie, mais il fait aussi référence à une bonne partie des autres guerriers, mettant déjà en place l’histoire suivante qui se portera sur Zadiste. (Mon deuxième chouchou !) Je trouve que pour le moment, (ayant déjà lu les huit premiers tomes) c’est le plus accompli, il ne reste pas que sur le couple en lui-même, avec leurs craintes, leurs espoirs et désespoirs, mais il s’ouvre aux autres membres de la confrérie, et j’ai beaucoup appris sur leur système de protection, leurs engagements, même si le premier posait les bases, l’approfondissement ici et plus opérationnel.
Rhage, le guerrier, que je pourrais qualifier de tant d’adjectifs : Clown perpétuel, emmerdeur de tourner en rond, gourmand et ce n’est pas peu dire, charmeur, attentionné, courageux ce qui est le cas pour tous les membres de la Confrérie, téméraires également. Mais même ce géant blond de 2 mètres et 125 kg de muscles, comme le pense Mary elle-même à un moment donné : « L’érection de Rhage surgit, triomphale, colossale, animale. Et à cet instant, elle méprisa sa peau douce parfaitement lisse, ses muscles bien dessinés, sa beauté d’ange déchu. Et surtout, elle abhorra son membre fier, cet outil sexuel dont il se servait si souvent, trop souvent. Et pourtant, elle le désirait. » Oui, oui, je n’ai pu que l’imaginer et waouh, mais même cet homme recèle des secrets bien sombres. Il à beau avoir une apparence d’insouciant, il n’en ait pas moins condamné à vivre avec une bête terrifiante.
Mary, cette jeune femme, je l’ai vu combattre contre la maladie et le fait de repousser Rhage de toutes ces forces parce qu’elle manque cruellement de confiance en elle, sur sa beauté intérieure, c’est poignant. Elle va rencontrer un jeune homme du prénom de John, qui est sourd et elle, connaissant le langage des signes va lui apporter son aide, comme elle le fait tous les soirs en recevant des appels sur le SOS suicide, une bénévole qui préfère passer son temps à aider les autres qu’à voir comment elle perd peu à peu ses forces malheureusement. Il se trouve que John fait de drôles de rêves, qui vont l’amener lui, Mary et son amie Bella à rencontrer quelques uns des membres de la Confrérie pour en savoir plus sur le cas de John.
L’histoire est tout simplement bouleversante entre les deux personnages principaux, mais également avec tous les autres, entre le rapprochement subtil de Bella vers Zadiste :
« Bella mit une main devant sa bouche. Une longue balafre marquait le visage du mâle. On aurait dit que quelqu'un avait essayé de le couper en deux avec un couteau. La ligne épaisse de la cicatrice partait du front, descendait le longe de l'arête du nez et s'incurvait sur la joue. Elle finissait à la commissure des lèvres, déformant la lèvre supérieure.
Des yeux étrécis, aussi noirs et froids que les ténèbres, l'examinèrent, puis s'élargirent très légèrement. Il ne semblait pas troublé, son corps massif restait immobile ; seule sa respiration rapide révélait un mouvement.
Il me veut, pensa-t-elle. Et il ne sait pas comment réagir. »Le fait que John comprend enfin qui il est, sans compter comment Mary dompte la bête de Rhage. Mary à beau vouloir le repousser de toutes ses forces, elle ne peut s’empêcher de venir le retrouver, il est son point d’ancrage. Imaginez que c’est lui qui lui à avoué son amour en premier, qu’elle à piétinée, de peur ? Probablement, d’angoisse de le voir la regarder mourir surtout. Et lorsque la fin est inéluctable, les larmes coulaient sur mon visage, me disant que non, ce n’était pas possible, ils étaient faits pour être ensemble et la prière de Mary à l’hôpital, non, c’était impossible que cela se termine par sa mort et puis quoi ? Juste un point final ?
« - Je vous en supplie… Laissez-moi lui dire au-revoir. Une dernière fois.
La Vierge Scribe secoua la tête. Rhage ressentit une telle douleur qu’il n’aurait pas été surpris de voir son corps se mettre à saigner.
- Je vous en sup…
- C’est maintenant ou jamais.
Il eut un long frisson. Ferma les yeux. Sentit la mort entrer en lui aussi certainement que si son cœur s’arrêtait de battre.
- Alors c’est maintenant. »J’ai cru que j’allais réécrire l’histoire, mais un rebondissement est enfin arrivé et franchement, le soulagement était sans controverse, mais J.R. Ward, sait mener la danse jusqu’au bout et surtout fait ressortir une palette d’émotion !
Deux extraits de plus qui m’ont donnés le sourire, surtout :
« -Vous n'allez pas vous défiler en me plantant là. Et contrairement à vous, je lui dirais que vous m'avez laissé en plan.
-Du chantage? répliqua Mary d'un ton désapprobateur.
-De la persuasion. »« -Alors dites-le.
-Quoi?
-Rien du tout. Dites rien du tout. Encore, et encore, et encore. Dites-le.
Elle tressaillit, l'odeur de la peau fut remplacée par l'odeur d'une épice, une odeur de jardin, de menthe fraîche, poivrée. Elle était énervée, désormais.
-Dites-le, ordonna-t-il.
Il avait besoin des sensations qu'éveillait sa voix en lui.
-OK. Rien du tout. Rien du tout. (Elle se mit tout à coup à rire, et le son le transperça, l'enflamma.) Rien du tout, rien du tout. Ri-en-du-tout. Ri-en-du-tout. Riiiiiiiiiiiiiiien duuuuuuu tout. Voilà, ça vous va? Vous allez me lâcher maintenant?
-Non. »Franchement, j’ai explosé de rire tellement la situation est improbable et pourtant Rhage ne la lâchera pas, plus jamais, il va s’accrocher à elle, parce qu’il en à assez de tout ce qui fait sa vie d’avant, parce qu’elle est belle, une lumière dans sa noirceur, parce qu’il sait qu’avec elle il est quelqu’un ! Dans tous les cas, si vous ne deviez pas en lire beaucoup, voire qu’un seul, je dirais que celui-ci est, pour le moment, le meilleur !
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