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Madrugada, tome 3 : La Prophétie (Christine Béchar)
Auteur :
Paru le : 21 Aout 2014
538 pages pdf
Thèmes : Young Adult/Fantastique
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Fait partie de la trilogie
de
Nouvelle couverture suite à réédition en 2016
4ème de couverture :
« Trois années se sont écoulées.
Selon toutes apparences, Lilly mène une vie insouciante.
Sans ce besoin vital de courir, elle en oublierait presque ses origines ; sans Malik, ses remords qui la poursuivent jusque dans ses rêves. Quand elle décide d’avoir un enfant, son univers s’en trouve bouleversé. Mais ce n’est rien à côté de ce qui l’attend… »Je remercie de nouveau Christine Béchar pour l'envoi de ce service presse – couplée à une dédicace *-*, je sais il ne m'en faut pas beaucoup pour avoir les yeux qui pétillent. Dernier tome de cette trilogie où nous continuons à apprendre beaucoup sur les personnages, et suivons avec intérêt – pour ma part – l'évolution des principaux surtout.
Je vais éviter de faire des spoilers et donc ne pas dévoiler suite à... disons que suite à un accident tragique dans le tome précédent, Lilly fait de drôles de rêves qui l'implique directement. Elle se sent coupable de cette perte pour elle et les autres. Ces rêves, qui n'en sont pas vraiment vont donner l'envie à la jeune femme d'avoir un bébé, oui, mais voilà, il y a un problème. Les fameux problèmes menstruels que nous, petites humaines pouvons avoir tous les mois, elle ne les as qu'une fois tous les... 2 ans, en moyenne. Sans compter qu'il faut que l'homme soit robuste, car il s'agit de chaleur. J'étais explosée de rire en lisant cela, mais tout le reste également. D'accord, pour Lilly, ce n'est pas drôle, mais pour moi si. Bien entendu, il n'y aura pas que ce petit souci à résoudre, mais je vais passer les détails, sinon il n'y aura plus d'intérêt pour sa lecture. Après avoir passé par beaucoup d'étapes, Lilly va enfin accoucher de... jumeaux ! Un petit Léo et une petite Mia. Deux enfants pour le prix d'un, deux enfants qui avant leur naissance, mais après vont éprouver les nerfs du couple Lilly/Yannick. D'autres événements vont se produire, mettant à mal la famille comme un enlèvement qui va être au centre de l'intrigue et la venue d'un nouveau personnage dont nous n'avions jamais entendu parler auparavant : David.
Ce personnage est complexe et je ne le voyais pas du tout ainsi, lorsque nous avons toutes les explications qu'il daigne donner à Lilly par épisode. C'est quelqu'un de très secret, une persona non grata entre autre au sein même de sa propre famille, mais il a des circonstances atténuantes, expliquées dans le tome bien entendu. L'auteur appuie sur des anciens protagonistes, comme Marie, la petite sœur de Lilly qui va apprendre qu'elle est hypothétiquement comme sa grande sœur : une thérianthrope. Son apprentissage sera assez comique, dans le sens où Lilly ne saura pas par quel bout commencer pour le lui dire et au final il s'agira d'un extérieur qui le fera dans la grande majorité. L'art et la manière de dévoiler, de montrer, d'apprendre sera un bon point pour elle. J'ai vu un Yannick qui s'écoutait enfin un peu plus. Il a toujours des sentiments pour Lilly, mais parfois je trouvais qu'il se mettait en retrait pour elle, là, il va prendre plus de positions, quitte à ce que cela lui fasse mal à lui et à elle bien entendu, mais il veut qu'elle l'écoute et comprennes son point de vue. Je dois dire que j'ai trouvé Lilly égoïste par moment. Elle veut un enfant, soit, lui aussi, mais elle ne lui a pas laissé le temps pour s'y mettre (pas dans un lit, juste un point qui est évoqué dans le livre) Je parlerais d'un autre personnage, Philippe, que nous avons pu découvrir précédemment. J'ai aimé le voir un peu plus, savoir qui il était réellement, comment il gérait certains événements aussi.
Dans ce tome l'action est plutôt concentré vers la fin, d'ailleurs, j'ai beaucoup aimé le fait que même si Lilly est forte, elle ne soit pas capable de retourner une voiture à elle toute seule. Le début est un peu long, mon petit bémol, surtout la mise en place « bébé » mais je comprends parfaitement que cela soit ainsi, car la jeune femme – et nous également – ne connaissons pas du tout comment cela se passe pour un thérianthrope. Les explications sont un peu longues, à mon goût, mais il faut bien y passer à un moment donné. Car sans ses détails, il aurait été impossible de comprendre le fonctionnement de leur corps « humain/animal » Par contre Christine nous offre beaucoup de sentiments, d'émotions, que ce soit dans la joie ou la tristesse. L'attente pour retrouver celui qui a été enlevé m'a mise à mal également. J'avais envie de savoir comment ils allaient faire pour mettre la main dessus, qui avait bien pu faire cela. Et surtout pourquoi ? Toutes les réponses à ces questions et même bien plus encore seront divulguées. De l'angoisse à profusion, des liens d'amitié et d'amour qui se resserrent, des nouveaux liens qui se mettent en place, la solidarité face à l'adversité... Une scène que j'ai beaucoup aimé, lorsque Lilly se retrouve dans le salon et que sa famille est là, autour d'elle, la soutenant lorsqu'enfin l'épilogue se fait. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur termine cette trilogie : les explications, les dénouements, les réflexions personnelles que nous pouvons nous faire sont clos. Je ne me suis pas demandé ce qui allait bien pouvoir se passer, pour Damien par exemple, car il a choisit cet état de fait. J'ai passé un très bon moment en compagnie de ces personnages, maintenant vous n'avez plus qu'à vous laissez tenter !
L'extrait dont j'ai parlé dans mon avis :
« Un court instant je me demandai s’il y avait des risques d’explosion. Mon bon sens me dit que non. Pas d’étincelle : pas de feu ni de boum. Je continuai à le secouer. En vain ! Aussi, sautai-je à terre, côté toit, pour tenter de remettre l’épave sur ses roues. Peine perdue ! Pour qui me prenais-je ? Catwoman ? La voiture était bien trop lourde. Le pare-brise me sembla être la seule issue. Si je parvenais à le démolir, peut-être pourrais-je tirer David hors de cette carcasse. Mais le briser comment ? D’un coup de pied, alors que je portais une robe et que mes jambes n’étaient pas protégées ? Avec un cric ? Je fonçai jusqu’au coffre. Cabossé. Bloqué, lui aussi. Nom d’un chien ! La tôle avait pris un sacré coup de tous les côtés, mais le fichu pare-brise, lui, était resté intact. Tout compte fait... »
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