Le livre commence lentement, avec cette approche sur cette jeune femme, la perte de ses espoirs, son envie de mourir intensive, mais dès que la lumière se fait dans son esprit pour se dire qu’elle veut vivre, tout s’accélère. Le rythme est rapide, il y à tout de même quelques moments de pause, mais ils se font rares d’une part et surtout j’ai ressenti une tension à l’intérieur, comme si le danger était toujours présent, ce qui à été le cas. La violence, la peur, l’appréhension, mais également l’amour, la tendresse, la complicité, la famille… Toutes ses émotions, ses sentiments se mélangent, se confondent parfois pour en faire ressortir plus fort l’espoir naissant de Flore. Je comptais prendre mon temps pour le lire, mais c’était impossible, j’avais envie de savoir ce qui allait se passer, jusqu’où chacun serait prêt à aller pour sauver ou détruire une vie, si bien que je l’ai fini dans la journée.

« En montant les quelques marches qui me séparait de la porte d’entrée, je me demandais si j’avais bien fait de prendre une telle décision. Je n’eut pas le temps de reculer, la porte s’ouvrit et apparut le visage familier d’une femme vampire que je connaissais trop bien… » 

J’ai découvert Flore, une jeune femme de 27 ans, son anniversaire pour ses 28 se passe dans le livre, complètement déprimée dès le début du livre. Cela fait un an que ses parents ainsi que son fiancé son mort dans un accident de voiture et sa sœur, qui était dans la voiture, à réussit à s’en sortir, mais est partie très loin d’elle pour tenter de se reconstruire. Flore se retrouve donc seule, elle à des amis qu’elle voit rarement, très rarement, mais c’est son choix et ses remords, sa culpabilité est telle qu’elle n’a plus le gout de vivre. Elle se morfond dans une spirale qui l’emmène à une autodestruction, oubliant ce qu’elle aimait le plus : la peinture. Complètement isolée, elle va avoir des idées suicidaires et au lieu de prendre le grand axe pour rentrer chez elle à pieds, elle va prendre la ruelle sombre et c’est à partir de ce moment que toute sa vie va être bouleversée par une rencontre : William. 

« La force de ses sentiments ne m’effrayait plus. Le danger permanent, son monde si différent n’était plus une barrière entre nous. Ce que je ressentais pour lui était si grisant que ma fuite n’était qu’une peur de la vérité et la vérité était que sans lui je n’étais rien, sans ses bras pour me rassurer, sans ses baisers pour me réchauffer, sans a présence à mes cotés, je n’existais plus. Seule la perte de son amour pouvait me faire sombrer. Tout était clair à présent, plus de doutes, plus de culpabilité, plus d’appréhension. » 

Cet homme va la sauver in-extrémis d’une sauvagerie sans précédent, attaquée par deux hommes, Flore aurait dû mourir, mais William est arrivé. Le peu de détail à ce moment là m’a donné, de toute façon l’envie de dire le mot vampire ! Mais Flore, elle, ne comprends pas dans l’immédiat, un déni si fort mais rapidement elle dit enfin ce mot, tout prend enfin un autre sens. Elle est humaine et lui un vampire, c’est le début d’une longue histoire totalement différente de tout ce que j’ai pu lire. Elle devient forte à ses cotés, ses sentiments, leurs sentiments n’est pas bien vu au sein de la communauté de William, surtout qu’il existe trois catégories chez les vampires. Lui est un pacifique, mais comme dans toutes races, il y à des bons et des méchants. Malgré leurs propres batailles, entre eux deux, leur amour sera plus fort et cette histoire aurait pu être simple, si et seulement si le passé de chacun n’avait pas de zones d’ombres. 

William et Flore ont réussis à accepter l’un et l’autre cette relation qui leur fait du bien à tous les deux, flore est une vraie têtue, bornée lorsqu’elle le veut et sa force est d’autant plus grande que c’était lui qu’elle voulait et qu’elle à eut. La fusion, car il s’agit vraiment d’une relation fusionnelle, entre ces deux personnages va devenir une gêne pour la famille de William. Il y à quelques personnages secondaires de son coté qui ont retenus mon attention : Terence, le « père » de William, mais aussi celui de Paul. Une certaine Joe, Joséphine est très présente d’une certaine manière, sans oublier Louise, la compagne de Terence. Les amis de Flore sont également un peu plus présent lorsque l’on avance dans les pages : Erwan qui aimerait être plus qu’un simple ami et dont sa famille à des particularités très intéressantes, Elodie, Ophélie et Marc, de bons amis, sans oublier Mélanie, la sœur de Flore. 

Pas sur qu’ils arrivent à trouver la paix un jour, au vu de tout ce qui se produit autour d’eux tous, meurtres, tentatives de meurtres, enlèvement, surveillance, souffrance, les doutes vont également être de mise. Même si la romance à une grande part dans ce tome, la violence en a une tout autant, et ce mélange donne une très bonne histoire. Sans compter le retour d’un personnage qui, je le sentais fortement, n’est pas revenu pour leur bien. Je pense que si ce personnage n’avait pas été autant présent dans le début du texte, je n’y aurais pas pensé, mais je me suis juste posé la question de savoir : Mais quand va-t-il arriver ? Un peu d’humour dans certains passages, cela allège le climat de bestialité et puis il faut bien le dire, être sérieux tout le temps, c’est trop dur !

« - Tout est si nouveau, si intense.

- Pas trop déçu d’avoir fait l’amour avec un mort vivant ?

- Pour moi tu es aussi humain que n’importe qui. »

J’ai tout de même une petite chose négative à dire, c’est au sujet des fautes dans le texte, il y en à quelques unes qui sont tout de même des fautes de frappes, qui, en relisant le texte par une personne extérieure par exemple, auraient pu être évitées. A part ce détail, je peux vous dire que je le recommande, l’héroïne est différente de la plupart des autres livres, elle se croit faible, mais sa force et ses traits de caractères sont présents, elle sait ce qu’elle veut et serait capable de beaucoup de choses pour venir en aide à ceux qu’elle porte dans son cœur. William est honnête, droit, possessif, fidèle à son géniteur. Chacun des personnages est présent d’une manière ou d’une autre, ils ne sont pas effacés, ce ne sont pas des moutons et c’est vraiment agréable d’avoir un roman écrit par une française qui se lit si rapidement et qui pourrait se prétendre être au même niveau que d’autres séries américaines. Je ne sais pas si l'auteure à voulu mettre une morale dans cette histoire, mais il est clair que pour aimer une autre personne différente de son milieu, il faut se battre et c'est tout à fait ce qui est démontré ici. J’ai le tome 2 sous la main, et je peux vous certifier, qu’il ne va pas faire long feu, car les dernières phrases de ce tome 1, laissent bien trop de suspense !

Pour info, il faut savoir que le livre n'a pas été envoyé par l'auteur, mais une personne de son entourage sans correction d'où les fautes, qui ont été résolu lors de la seconde impression !

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