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Auteur : Stéphanie Lagalle
Éditions : Evidence
Paru le : 19 octobre 2022
157 pages
Thème : Romance de noël
disponible sur le site de l'éditeur
et sur Amazon
J'ai aimé :)
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Résumé
« Margaux est une jeune trentenaire qui travaille dans une fabrique des parapluies de Cherbourg depuis douze ans. Célibataire depuis quelques années, et contente de l’être, elle assume sa petite vie tranquille entre son job et son chat Cachou. Elle jure qu’elle ne retombera plus amoureuse ! Lorsque son patron lui demande de revoir la communication de l’entreprise avant Noël, elle doit, pour cela, s’associer à une agence de com. Adeline, gérante de cette agence, a le candidat idéal pour cette nouvelle campagne : il se nomme Thomas et il va venir tout bousculer dans la vie de Margaux. »
Ma chronique
Je me souviens avoir déjà lu deux livres de cet auteur et adoré celui de l'Ogre Gao, un conte pour enfant. J'ai retenté l'aventure avec cette histoire de noël en mettant de côté le fait que ce n'est pas forcément ma tasse de thé (ou de chocolat chaud vu la période). C'est la troisième romance de noël que je lis cette année, un exploit, et même en changeant d'auteur, je me rends compte que ce n'est pas pour moi. Par chance, cette histoire n'est pas en service presse, donc je me sens moins mal à l'aise pour écrire mon avis. La couverture reste sobre malgré les couleurs évoqués dans le texte et elle attire l’œil.
Margaux s'occupe, avec Justine sa collaboratrice et meilleure amie, de la publicité autour de tout ce qui fait leur entreprise : celle de la fabrication et vente de parapluies. Le parapluie de Noël arrive, avec plusieurs formats et couleurs et il va falloir les mettre en avant, trois mois et quelques jours avant la date fatidique ! Un branle-bas de combat pour toute l'équipe qui va travailler de nouveau avec une agence de communication, douée dans tout ce qu'ils font (photos, vidéos, etc) sous la directive de Adeline. La mission est déjà dans les starting-blocks, les idées fusent et les alliances se font afin de mettre en avant des parapluies qui seront pour toute la famille dans n'importe quelle situation. Nous les suivons dans ces événements photographiques et autres, un vrai travail de fourmis avec des mannequins adultes, enfants, un changement de décor aussi. Car nous sommes en plein Cherbourg, une ville que je ne connais absolument pas, mais qui semble ressembler au lieu où j'habite : beaucoup de pluie par année !
J'ai adoré la découverte de la ville, pas besoin de prendre un guide Michelin ou une carte, l'auteur nous décrit les lieux de cette ville, ainsi que les gens, le marché avec beaucoup d'entrain. L'accueil entre eux, les relations amicales qui se font et puis les découvertes de leur propre ville avec le fait de ne jamais avoir vu telle ou telle personne. Parce que la ville n'est pas petite, elle regorge de lieux et de caractères différents et surtout de quelques kilomètres de distance. Margaux y habite avec joie et Cachou, son chat qui reste dans leur appartement. Un véritable amour entre la jeune femme et son animal, encore plus depuis que sa dernière relation en date de plus de 5 ans s'est échouée telle une baleine en bord de mer. Elle ne croit plus en l'amour avec quelqu'un. De l'amour, elle en a à revendre vis-à-vis de son chat, de ses parents, sa sœur enceinte, mais pour elle, la croix est faite. Son boulot est un pure plaisir et elle se donne à fond ! Et ça, on ne peut pas ne pas le ressentir. L'auteur nous fait bien comprendre que son travail c'est son bébé et ce n'est pas la seule.
Les parapluies sont très importants pour elle et forcément l'entreprise qui en sont tous très fiers. Ce double emploi du parapluie est intéressant dans le sens où il ne fait pas que se protéger de la pluie, il est aussi cette forme de carapace pour Margaux qui ne veut rien laisser s'approcher de son cœur. Le travail bien fait est primordial dans cette entreprise. J'ai adoré "voir" la manière dont les scènes photos et vidéos se font, les moyens mis en œuvre également. J'ai déjà eu la chance de voir en vrai quelques scènes d'un tournage de films, alors imaginer que pour un spot publicitaire c'est autant de travail pour encore moins de temps, c'est impressionnant. Rien ne se fait en un claquement de doigts et il faut beaucoup de patience pour réussir à travailler avec autant de monde, enfants ET adultes. Car pour Margaux, ce ne sont pas les enfants le vrai problème, c'est une de ces adultes qui semble marcher sur ses plate-bande sans qu'elle ne le sache vraiment.
Quelques points m'ont paru étranges dans le sens où, je prends un exemple, Margaux imaginait qu'il lui ferait la bise le lendemain d'un rendez-vous d'affaires... Personnellement, je garde la poignée de mains, surtout après une seule visite avec un nouvel associé. De petits détails comme celui-ci qui m'ont parus arriver un peu trop vite dans l'histoire, dans le sens où Margaux a envie de plus, mais se rétracte de suite. Ou encore cette chute sans vraiment comprendre comment elle arrive. L'histoire va très vite, même si le récit est sur un peu moins de quatre mois, tout s'enchaîne très vite. Cela peut se comprendre dans le sens où il faut que les spots soient prêts à temps, mais la relation naissante entre Thomas et Margaux suit le rythme sans le suivre. C'est complexe à expliquer dans le sens où nous n'avons quasiment que le point de vue et Margaux et un tout petit peu en point de vue extérieur, donc pas celui de Thomas, ce qui est dommage.
Ce qui m'a mise en retrait, c'est déjà le fait que je n'utilise pas de parapluie et certaines scènes m'ont paru énormes, mais comme c'est un objet que je n'ai pas, ce n'est pas évident pour moi de comprendre l'engouement perpétuel que nous retrouvons dans le texte. Dès qu'il y a une sortie, dès qu'un nouveau modèle est lancé, dès que la boutique (qui doit être très jolie en passant) est décorée, les personnages sont en extase. Normal, ils travaillent et aiment ce qu'ils font et ce qu'ils vendent, font gagner, etc. J'imaginais autre chose, mais il est clair que l'entreprise de parapluie n'a pas vraiment pris avec moi (surtout que même en mettant le prix, ils arrivent toujours à se retourner mdr). Par contre l'auteur met très bien en avant les joies de chacun dès qu'il se produit un événement.
Les personnages sont assez nombreux en plus de Margaux et Thomas, les deux principaux, même si Margaux est clairement mis en avant. Tous deux ont des souffrances passées qui les font freiner l'un et l'autre dans ce qui pourrait être une relation plus qu'amicale. Pourtant le récit démontre que lui veut aller de 'avant à plusieurs reprises, d'où le fait que cela aurait été sympa d'avoir un peu des pensées de cet homme qui ressemble à un rugbyman. Justine est un véritable boute-en-train et Adeline une mini-tornade de joie. Toutes deux ne veulent qu'une chose : le bonheur de leurs amis, alors forcément quand les deux restent sur leur marche, difficile de ne pas comprendre leur manière de rentrer dans le tas pour les faire bouger.
En conclusion, un récit court qui m'a permis de visiter Cherbourg et même un peu plus que cette ville. De très belles descriptions sur la ville et la montagne qui donnent envie d'y mettre les pieds (surtout le chalet !) La magie des parapluies n'a malheureusement pas eu d'emprise sur moi, mais j'ai aimé faire une belle ballade entre deux gouttes de pluie et un peu de neige avec à la clé un chat qui n'a qu'une envie : garder sa maîtresse pour lui, lol.
« Quatre prototypes de parapluies miniatures y sont rangés. Elle se saisit de chaque modèle les uns après les autres et nous les fait passer de main en main. Le premier est grenat avec des petits flocons blancs disposés sur un seul pan de la toile, tandis qu’à l’opposé, les mots « Joyeux Noël » trônent dans des lettres fines et élégantes tout en boucles. Le second est son jumeau, mais dans un vert sapin. Le troisième est rouge vif avec un motif tout au long de la bordure fait de petits sapins qui partent d’un modèle nu pour arriver à un modèle décoré de boules et de guirlandes. Quant au dernier, il est vert sapin avec une bordure composée de petits pères Noël évoluant dans différentes situations, avec une hotte sur le dos, un traîneau ou un renne… Ils sont magnifiques. Je suis toujours éblouie par les nouvelles créations. Quand je crois que la créa ne pourra pas faire mieux, eh bien, je suis toujours bluffée de découvrir que je me suis trompée. »
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Haha, bienvenue au club de celles qui se trempent sous la pluie sans parapluie XD Je ne suis pas très romance de Noël, mais ta chronique me donne envie :D
Dans ce cas, je suis ravie qu'il te tente xD (le club des sans parapluie c'est topissime xD)