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Liaisons Périlleuses au Costa Rica, tome 2 (Ena Fitzbel)
Auteur : Ena Fitzbel
Paru le : 27 Mars 2015
85 pages ebook
Thèmes : Romance, Humour
Collection : One Shot
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Fait partie de la série
de Ena Fitzbel
Présentation de l'éditeur :
« La suite des aventures de Diane et Marc au Costa Rica...
Vous n’êtes jamais allé au Costa-Rica ? Quel dommage ! Qu’attendez-vous pour visiter l’une des plus luxuriantes forêts tropicales de la planète ? Peut-être n’aimez-vous pas les moustiques et autres créatures exotiques !
N’ayez crainte ! Vous n’aurez pas à en souffrir si vous suivez Marc Charleroi, guide expérimenté et ancien commando des Forces spéciales canadiennes. En plus d’être séduisant et spirituel, il veille toujours sur ses clients, même s’il a affaire à de parfaits citadins, comme Diane Fouché, la rédactrice en chef du magazine français Belle pour la vie.
Soucieuse de mener à bien son reportage, la ravissante et très distinguée Diane aurait pu s’en réjouir. Mais les esprits de la forêt se sont ligués contre elle pour la faire succomber au charme de son guide. Elle qui n’a jamais supporté les coureurs de jupons ! »Déjà, j'aime beaucoup cette couverture, elle sera la même que celle d'avant et d'après, mais j'aime beaucoup la couleur. Second volume de cette série et j'ai retrouvé les aventures de Marc et Diane à la suite du premier. Pas de saut dans le temps, juste une nuit de passée et quelle nuit apparemment. Le réveil est plutôt brutal pour elle et douloureux pour lui. Diane s'en veut à mort d'avoir succombé aux charmes de ce bellâtre et décide de mijoter une vengeance... Je dirais qu'elle n'avait qu'à s'en prendre qu'à elle-même, mais bon, apparemment cette femme est un brin compliqué dans son esprit, tout ne doit pas être dans l'ordre je pense. Comme disait quelqu'un que j'ai connu, il y a de la lumière jusqu'en haut des étages, sauf que tout ne doit pas être connecté ! Quant à Marc, il va avoir de sacrés surprises en ouvrant complètement les yeux.
"Serai-je condamnée à finir la semaine en tête-à-tête avec ce pervers de Marc ?
— Alors, que faisons-nous maintenant ? lui demandé-je abruptement, lasse de le voir arpenter le trottoir sans héler de taxi. Je n’ai pas l’intention de prendre racine ici. J’ai toujours détesté ces moments de flottement où rien ne bouge. Je suis une femme d’action, moi ! Attendre passivement à la sortie des aéroports ne fait pas partie de mon mode de fonctionnement. Lorsque j’étais enfant, les médecins m’avaient diagnostiqué un syndrome d’hyperactivité. Mes parents n’ont jamais pu me soigner. Au journal, mes collaborateurs me surnomment Speedy Gonzales parce que je traite les dossiers à la vitesse de l’éclair. Si l’ami mollasson ne se dépêche pas de trouver une solution à notre problème, je vais faire un malheur. Et puis, je meurs de chaud. Dans les plaines qui s’étalent autour du volcan Arenal, l’air est encore plus suffocant qu’à Tortuguero. Pas un souffle de vent ne vient rafraîchir mon visage inondé de sueur. À force de transporter mes bagages d’un arrêt de bus à l’autre, je respire à grand-peine. Un ciel bas et lourd accentue ma sensation d’étouffement. Et les fumerolles du volcan tout proche empoisonnent l’atmosphère.
— Nous allons louer une voiture, réplique-t-il, les yeux pétillants d’une malice diabolique.
Quoi ? Lui et moi confinés dans moins de trois mètres carrés ? "
Je vais avoir du mal à parler de l'histoire, car il est clair qu'il faut la lire pour rire, car c'est tout à fait les réactions que j'ai eu en découvrant ce que Ena a écrit. Il n'y a qu'un seul passage où mon rire c'est estompé, l'histoire de la salle de bain qui, pour ma part, n'a pas vraiment à voir avec l'intrigue initiale, juste une débauche qui est présente, mais je n'ai pas compris pourquoi, car la folie inhérente aux personnages est déjà présente. Par contre les réactions des personnages sont vraiment tordantes, impossible de ne pas rire de ce qu'ils pensent, car nous avons toujours les pensées de l'un et de l'autre à la suite ce qui donne un sacré mélange. Sans oublier le photographe qui revient, mais sous un aspect différent du premier et qui risque de mettre les pieds dans le plat. En fait ce photographe marche sur les plates bandes de nos deux "héros".
Des questions sur soi, sur l'autre, aimer, détester, haïr, avoir envie de l'autre, se détester, envier l'autre, être jaloux(se)... il n'y a rien de tel pour se poser des questions sur les mots. Diane est vraiment une teigne, une femme qui préfère se cacher derrière un carcan de mauvaise foi, plutôt que d'avouer ce qu'elle aimerait, juste le temps de ce séjour. Mais peut-être voudrait-elle plus, qui sait? Le caractère de Marc est impressionnant de stoïcisme. Il tient bon alors qu'il serait tout à fait dans ses droits de piquer une colère sourde contre elle. Leur relation ressemble à un volcan – oui comme par hasard il y en a un dans l'histoire, mdr – cela bouillonne, chauffe, explose en un geyser de feu et les retombées de lave et de cailloux qui font très mal.
L'érotisme est de mise et assez présente dans ce volume, autant le dire bien plus présente que dans le premier, mais toujours juste bien. Pas de descriptions cru, juste de quoi titiller les sens du lecteur. Pour le moment pas de romance – et là je dis hip hip hip hourra, parce que sinon je m'ennuierais à mourir – mais des joutes verbales acides où tous les personnages, y compris miss bonnet E – ce qui m'a bien fait rire comme surnom – qui en prendra pour son grade. Sincèrement, s'ils ne terminent pas ensemble à la fin de la série, je dirais, pour ma part, que ce n'est pas grave, car pour le moment, leur histoire me fait bien rire et c'est rare dans un tel type de livre.
En bref, beaucoup d'humour, de situations cocasses, de fantasmes qui n'en sont plus, d'échanges caustiques entre les protagonistes, ce qui donne un très bon moment de lecture.
N'empêche, faites attention à la consommation de CHOCOLAT, cela peut devenir dangereux...
Fait partie des challenges suivants :
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