Je remercie Marie-h pour m'avoir permis de lire son livre. J'aime beaucoup la couverture qui prend tout son sens une fois le livre terminé.

L'histoire débute avec cette petite fille, du prénom de Maya qui nous raconte son enfance très succinctement. Sa grand-mère May vit avec elle et ses parents. Tous les soirs, à la même heure May vient la border, attendant qu'elle s'endorme paisiblement. Mais un soir, elle vient tardivement, parle dans une langue particulière et s'évanouit dans la nature. Le lendemain matin, Maya apprend que son ancêtre est décédée dans la nuit. Son corps repose sur son lit. S'ensuit l'enterrement, des cauchemars, puis au final un déménagement dans une nouvelle ville, une nouvelle maison, qui au final s'avèrera être celle de la famille. A partir du moment où les parents et leur fille posent le pied dans cette demeure, les choses vont changer. Jo la patate, le chat caché de Maya va disparaître définitivement de sa vie, la mère va devenir obsessionnelle niveau boulot, nouveau collège, nouveau lycée, nouveaux amis, euh non pas d'amis... que du bonheur pour la jeune femme que l'héroïne est devenue.

Je ne donne que succinctement une toute petite partie de ce qui se produit, car tout ce que je raconte, se trouve dans le premier quart du roman. La suite est très prometteuse.

Dès le départ j'ai senti une histoire de magie qui tournerait autour de Maya, mais d'où cela peut bien provenir ? Est-ce que ses parents sont des sorciers ? Sa grand-mère avec ses habitudes particulières ? Sont-ils bons ou mauvais ? Car certains personnages sont vraiment passé du côté obscur de la force :p.

L'histoire est pas mal ficelée, tout s'articule autour de la jeune femme. Elle est importante, oui, mais pourquoi ? Nous en apprenons régulièrement, pas un chapitre sans une petite explication ou une surprise. Certaines se voient bien comme le nez au milieu de la figure, tandis que d'autres sont vraiment très recherchées et que je n'avais pas vu arriver.

Concernant les personnages, il y en a peu dans le sens où l'histoire est vraiment basée sur Maya. Les parents ont des réactions plutôt réelles, sauf sur un ou deux points. Les tantes ne montrent pas leur vrai visage. Quant à May, je ne m’attendais pas du tout à ça. Concernant le second maillon de cette chaîne, Al est un personnage intéressant, même si une part de lui se découvre sans l'avoir lu, le reste semble compliqué. J'avoue avoir eut du mal à démêler le vrai du faux et le livre refermé, je me suis même posée cette question une fois de plus : où est la vérité ? En parlant de fin, elle est abrupte, j'ai l'impression qu'il manque quelque chose d'important. On sent une suite, c'est certain, mais entre le dernier chapitre et le prologue, j'ai ressenti un manque.

Par contre, j'en viens aux choses désagréables, mais l'auteur est déjà au courant. Il s'agit de la forme du livre. J'ai déjà vu avec elle, le livre va être repris afin de le corriger correctement, car il y a beaucoup de coquilles, de mots manquants ou en trop et des formulations de phrases où je me suis perdue.

Mon conseil, attendez un peu qu'il revienne en forme et là, vous pourrez vous jeter dessus, car l'histoire est très innovante, avec beaucoup de mélange rêves/réalité qui est difficile à cerner. Pour ma part c'est amusant de chercher à savoir qui est le bon ou le méchant dans l'histoire. En plus, beaucoup de rebondissements sont intégrés. De quoi satisfaire le plus grand nombre.

Début du premier chapitre :

"Comme tous les matins, je me sens groggy, toujours la même impression de ne pas avoir dormi de la nuit ou plutôt d’avoir dormi éveillé. Et ne parlons pas de mes rêves dont je n'arrive pas à en oublier l'intensité et qui me hantent.

Cela dure depuis un moment.

Cet état étrange est apparu à mes dix ans si mes souvenirs sont exacts, c'était la nuit précédant le décès de ma grand-mère. Je me rappelle qu'elle est venue me voir dans ma chambre, comme à son habitude pour me souhaiter une bonne nuit. Grand-mère exécutait ce petit rituel entre nous tous les soirs, à la même heure, minute et seconde près, c'est à dire 21 H 30 et 25 secondes, ce qui ne fut pas le cas ce soir-là. Pour la première fois de ma vie, je l'ai vue marcher sans sa canne. Ce qui représentait un exploit, car elle ne s'en séparait jamais. Elle est entrée dans ma chambre à 22 H 30 et 25 secondes. Heure que la montre à gousset offert par grand-mère quelques mois plus tôt, tout le temps cachée sous mon imposant oreiller de plumes, m'indiquait."