Toujours dans le cadre du partenariat avec NetGalley et Harlequin, je les remercie d'ailleurs pour m'avoir offert l'opportunité de lire ce second épisode. Il est plus court que le premier, ce qui fait que j'ai lu les deux à la suite.

Le résumé donne tout ce qui se passe, à l'exception des détails niveau érotisme. Katia a son premier client, dans la ville où elle est. Un joueur de football qui a des désirs particuliers sur ce que doit faire une femme pour lui. Pas de dégradation de l'offrir à d'autres ou de la salir, juste un besoin de la montrer – d'où la fameuse combinaison.

Un second épisode qui devient plus cru que le premier, plus sexe. Ce n'est pas pornographique, mais pas loin. Le sujet de l'exhibition est plutôt bien tourné. J'ai trouvé que Katia surjouait surtout pour une première, à moins qu'elle ne cache bien son jeu. Son côté "je-vais-l'aider-à-se-découvrir" ne m'a pas touché. Par contre le fait qu'elle décèle facilement ce qu'aime ce premier client et lui rend la vie plus facile montre qu'elle a beau avoir une plastique parfaite, elle sait se servir de son cerveau.

Difficile d'écrire un pavé comme à mon habitude, car le texte est très court. Comme je l'ai dit pour le premier épisode, le sexe pour le sexe qui est cru – et surtout j'ai la nette impression que cela augmente en puissance déjà entre le premier et le second, je n'ose imaginer la suite – cela ne m'intéresse pas. Dommage, l'idée de départ avec la mise en situation catastrophique de Katia est intéressante.

J'ai largement préféré deux autres de ces oeuvres, comme lisbeth la rouge' ou la manoir des fantasmes qui sont tous les deux dans le même registre. Je continuerai à suivre Gilles Milo-Vacéri pour ses autres écrits. Par contre, je m'arrête ici. Une chose est sur, son écriture est toujours aussi belle quelque soit le thème abordé.

L'érotisme aussi poussé n'est pas fait pour moi, mais je sais de source sur qu'il trouvera son public.

« Katia avait reçu son contrat le surlendemain de son retour de Zurich. L’intitulé du poste l’avait d’ailleurs fait sourire : hôtesse d’animation internationale. Pute de luxe internationale aurait été plus juste !
Sans scrupule ni remords, elle avait renvoyé le jour même les papiers signés ainsi que le RIB demandé.
À présent, assise devant son ordinateur, elle relisait l’e-mail qu’Hilde, la charmante secrétaire d’Alexander Krauss, son nouveau patron, venait de lui envoyer. »