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    Disponible sur Amazon

    A la recherche de la bonté (Lyly Ford)


    Auteur :  

    162 pages numérique (epub)

    Thèmes : Thriller/Drame

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    Résumé :

    « Oserez-vous regarder dans le sac ? En pleine nuit, une jeune femme attend face au Panthéon, un sac dans les bras qu’elle serre comme un étau. Cette femme, c’est Anna-Marie Caravelle, l’Affreuse Rouquine, la marginale. Lorsque, vingt-quatre ans plus tôt, Monique Bonneuil a pris en charge son éducation à l’insu du reste du monde, elle n'imaginait pas qu’elle abritait un monstre. Car la petite s’est mise à tuer. Un peu, d’abord, puis beaucoup. Voici l’histoire d’Anna-Marie Caravelle. Que fait-elle là, agenouillée en plein Paris, au milieu de la nuit ? Et que contient ce sac qui semble avoir tant d’importance ? »  

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Un sac (Solène Bakowski)

    17/20

     

    Dans le cadre du partenariat avec Netgalley, j'ai eu l'occasion de pouvoir lire "un sac". Je les remercie par ailleurs pour l'acceptation. Ce qui m'a d'abord attiré, c'est la couverture, une fillette dans une ruelle sombre, un chemin qui mène mais où ? Puis le résumé. Que peut-il bien y avoir dans ce fameux sac?

     

    « Je m’appelle Anna-Marie Caravelle et je suis une marginale. Sans existence officielle, sans identité vérifiable, sans rien. Tous ceux qui auraient pu témoigner de ce que je suis ou de ce que je fus ne sont plus. La faute à pas de chance. Je suis une paria comme il en existe des milliers d’autres, et je suis seule, depuis le début ou presque. J’ai fait des choix contestables, mais jamais contestés. Alors j’ai continué. Je vais vous paraître effrayante. Pourtant, je ne suis pas monstrueuse. Disons que je me suis construite à l’envers, en réaction contre tout. Mon histoire ne plaide ni en ma faveur, ni en ma défaveur. Tout juste si je parviens à me trouver quelques circonstances atténuantes. Si je vous raconte tout ça aujourd’hui, c’est seulement pour me dédouaner un peu et parce que je sens bien que, si je reste avec ces mots sur le cœur, ils finiront par me le manger. Je balance tout mon être dans ces pages et laisse juge qui voudra. »

     

    Anne-Marie Caravelle nous raconte son histoire avant même sa naissance. Un père qui se suicide dès qu'il apprend que sa mère est enceinte d'elle. Une voisine à la retraite qui s'occupe de sa mère comme de sa propre fille (qui soi dit en passant est complètement déconnectée de la réalité) jusqu'à ce qu'elle voit le ventre s'arrondir. Portant ainsi cette petite fille qui s'appellera Anne-Marie. La haine que lui inspire cette vieille femme en comprenant que la femme qu'elle sert aura bientôt quelqu'un à s'occuper. La maltraitance, jusqu'à ce que cette retraitée sente un amour naissant pour ce fœtus. Une naissance cachée, une mère envoyée en "asile", une vieille femme qui va prendre soin de la petite Anne tout en la gardant cachée chez elle. Et puis un jour, un déclic, une folie, une pathologie presque qui se déclenche et la petite disparaît de la maison pour atterrir dans les rues de Paris.

     

    « Je ressentis alors une effroyable solitude. À regarder tous ces autres pour qui je n’avais pas plus d’existence qu’un papier froissé dans le caniveau, je savais que nous ne faisions pas partie de la même vie. Ils avaient la leur, ils rentraient chez eux, ils étaient attendus quelque part, par quelqu’un ou quelque chose, ils avaient des obligations, des horaires à respecter. Quant à moi, et je me le pris en pleine figure, rien ni personne ne m’attachait plus à aucun endroit : on ne m’attendait pas, peut-être même ne m’attendrait-on plus jamais. Comme si je me réveillais après toute une vie de sommeil, je mesurais l’ampleur de ce qu’impliquait mon état. J’étais aussi désemparée que la dernière sardine d’une boîte, que le dernier chocolat que personne n’ose terminer. Je m’appelais Anna-Marie Caravelle. J’avais treize ans et des brouettes. J’étais seule au monde. J’avais peur. J’étais blanche comme un linge. Ah oui, j’avais un peu froid aussi. »

     

    Le début d'un calvaire, ou plutôt la continuité d'une vie en sursis. Car le calvaire ressenti au début du livre n'est qu'un prémice à une suite d'événements qui vont nous montrer une évolution possible d'une personne qui se retrouve sans rien. Vivre dans la rue n'est pas tout rose, sacrifices, espoir réduit à néant, tendresse volée entre deux portes, alcool, drogue, sexe, amour véritable ou juste une simple passade. Le coeur d'Anne va ressentir des choses qu'elle n'était pas prête à ressentir.

     

    Sa rencontre avec Camille, alors qu'elle n'a que 13 ans, va lui montrer un chemin des plus tortueux. tous les deux vont s'aider mutuellement, tenter de construire quelque chose dans un monde qui n'a pas envie de voir des parias, des gens qui ne sont pas sorti du moule. Mais quel moule en somme ? Le glauque, la violence des mots, des gestes, l'esprit humain qui n'est pas dans son état "normal". La douleur peut faire des choses que l'on peut ne pas regretter par la suite. La noirceur enrobe leur coeur, leur corps, leur situation. L'intégration d'une autre personne entre eux va les détruire, petit à petit. Cette relation qui est déjà fragile entre eux va devenir autodestructrice.

     

    L'auteur laisse les mots venir par vague. La découverte, la tendresse et puis d'un coup c'est plus acide, la dure réalité, la vraie vision d'Anne. Nous suivons ses pas avec la première personne du singulier, puis avec la troisième personne lorsque nous voyons de l'extérieur d'autres personnages. Pourtant nous sommes toujours aussi bien intégrés. Certains passages sont dérangeants, laissant une empreinte violente. Les explications surviennent en même temps. La douleur, c'est elle qui donne l'arme la plus tranchante.

     

    « Devant ce corps qui perdait pied, ma conscience se débattait dans un ultime sursaut de vie. L’instinct de conservation, comme ils disent. Pour autant, je me trouvais dans un état de confusion mentale extrême. Sans aucune notion du bien et du mal, sans peur mais sans confiance, certaine d’être là mais pas convaincue d’appartenir à ce monde, sachant à peine qui j’étais, tentant de retrouver le fil qui m’avait mise à terre, j’étais traversée de sentiments aussi violents que la paralysie nerveuse qui s’était emparée de mon corps. Moni, Camille, ma mère, Max, mon père, ma tache. J’étais perdue. Et si tout ce que j’avais cru jusque-là n’était en fin de compte qu’une pauvre mascarade ? Malgré moi, à bout de tout, je sombrai dans un sommeil étrange, comme un ordinateur se met en veille pour préserver ses données quand la batterie montre des signes de faiblesse. Un bad trip, en somme, peuplé de créatures diaboliques, certaines prônant le regret, d’autres le remords, toutes s’accordant sur mon manque de jugeote, de volonté, de personnalité, des êtres à tête d’horloge, des hommes à corps de chien, Max et sa blonde riant aux éclats, Camille à la tête d’une armée de[…] »

     

    Les personnages sont comme vous et moi, mais dans une situation précaire, plus que précaire. La mère se renferme dès le suicide de son mari, l'ayant découvert chez eux. Le rejet de ce qu'elle porte en elle la maintien en vie, mais elle est totalement haineuse, rendant cette enfant pas encore né de tous les malheurs qui lui arrive. La voisine est dans un état psychologique fragile, comme la plupart des protagonistes. Elle est veuve, sans enfant, n'ayant personne qui vient la voir. Ce suicide est une aubaine pour elle, elle va s'occuper de quelqu'un qui l'aidera à son tour lorsqu'elle ne pourra plus se lever seule. Mais les choses entraînant une autre, cela ne se passera pas comme elle le prévoyait. Anne-Marie est une enfant qui est si isolée qu'elle ne connaît le monde extérieur qu'à l'âge de dix ans. A cet âge, c'est une véritable éponge. Elle absorbe toutes les émotions de son entourage, autrement dire quasiment rien et lorsqu'elle va revoir sa mère au bout de dix années, le choc sera rude. Camille, homosexuel, a besoin de reconnaissance de la part de l'humanité d'une manière générale. Il a un passé compliqué avec sa famille à cause de son homosexualité. Quant à Max... un profiteur ?

     

    Je passe rapidement sur eux tous, car ils interviennent dans la vie d'Anne-Marie. Une évolution difficile dans une vie qui ne fait pas de cadeaux aux marginaux. Une enfance volée, une adolescence perdue. La jeune femme devant cette statue à 24 ans a vécu plus d'une vie, plus d'une souffrance autant émotionnelle que physique. Comment se construire une identité alors qu'elle est ballotée entre l'amour et la haine de ses proches ? Comment survivre en combinant vengeance et besoins ? Ce fameux sac si important à ses yeux va devenir tout aussi important pour nous. Il recèle un trésor caché, un amour passionnel, une histoire blessante, totalement torturée.

     

    En conclusion, un roman noir court qui peut être dérangeant si on reste sur le dessus des mots. Lire entre les lignes, gratter derrière le paraître pour comprendre ce qui peut bien se passer dans l'esprit de l'héroïne. Une vie difficile qui aurait pu être différente si et seulement si sa naissance s'était passée autrement. Un bon sujet de réflexion sur un certains nombre de points.

     

     
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    Challenge 50 romans en 2017

    Défi Lecture 2017 (n°19)

     

    #challenge50romansen2017

    #DEFILecture2017  #Leclubdesmordusdelecturedéfis2017

     

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    L'assoupi (

    Disponible sur Amazon

    A la recherche de la bonté (Lyly Ford)


    Auteur :  

    577 pages numérique (epub)

    Thème : Fantasy

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    Résumé :

    « Plus que quelques mois avant le réveil du Troisième Frère. Les Elfes d'Orofarnë le savent, mais les humains refusent d'en voir les signes.
    Le Prince des Elfes décide d'envoyer trois messagers les avertir du danger qui plane sur les Huit Royaumes : Alderonn la bâtarde, mi-Elfe, mi-Humaine, son cousin Esegorias et un Drow, Argawaen. Le voyage s'annonce long et dangereux.
    Ils devront rallier les Humains, mais aussi les créatures qui les côtoient à leur cause. Il faut lever une armée. Vite. Les Orques ont déjà fait des victimes parmi les Elfes...
    Alderonn en sait quelque chose. Le courage du Drow et la magie d'Alderonn et d'Esegorias suffiront-ils à vaincre le Troisième Frère ? »  

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    L'assoupi (Jennifer Tellier)

     

     

    Dans le cadre de la boite à chronique des éditions Anyway dont je remercie afin de m'avoir choisi pour la lecture de ce livre, j'ai eu cette chance de découvrir un nouvel auteur : Jennifer Tellier.

     

    Ce qui m'a fait demander ce service presse ? Tout d'abord la couverture qui est très belle, très mystérieuse aussi. Puis le résumé qui indique d'une part que c'est un seul et unique livre et d'autre part qu'il s'agit de fantasy.

     

    Pas besoin de résumer le début de l'histoire, la 4ème de couverture le fait très bien. Le troisième frère se réveille d'un très long sommeil et s'amuse à détruire le monde dans lequel tous vivent. Des signes avant coureurs sont déjà présents, des monstres en tout genre font leur apparition, les orques sont de plus en plus nombreux, comme les Drow (elfes noirs), les manticores (yeurk ces bestioles) et bien d'autres qui sont toutes aussi ragoutantes qu'effrayantes (hein les géants qui bouffent tout sur leur passage...) Qui dit mauvaises choses mauvaises personnes, dit qu'il y a ceux qui sont du bon côté. Les elfes (pas les elfes noirs, juste les elfes tout court) les fées, les lutins, les nains, etc etc. Et puis il y a les Humains qui sont butés (bon ça cela ne change pas de la réalité)

     

    «  Il est vrai que les Elfes Noirs ont été créés à l'Aube de cette ère par le Troisième Frère dans le but de nous détruire. Il semblerait cependant qu'ils ne soient pas tous mauvais. C'est Argawaen qui nous a prévenus de l'attaque des Orques il y a deux mois. Il les a combattus avec ses trois amis qui ont péri. »
    Une ombre passa dans les yeux du Drow. Il était donc capable de sentiments et il avait lui aussi perdu des êtres proches. Ça n'était pas pour autant qu'elle allait lui faire confiance. Il fallait qu'elle apprenne à se servir de ce fameux don qui lui permettrait de déceler le mensonge. Elle en aurait bien besoin. »

     

    Trois (j'allais écrire hommes, mais non) personnages vont être dans l'obligation de partir à la rencontre des huit royaumes qui composent leurs terres. Dommage que la carte soit à la fin et non au début du livre comme dans les fantasy que je lis habituellement. Je trouve plus sympa de voir les lieux et ainsi d'imaginer où ils sont à chaque fois (car j'avoue n'avoir vu la carte qu'une fois la lecture terminée...) Alderonn la bâtarde, mi-Elfe, mi-Humaine, son cousin Esegorias et un Drow, Argawaen. Un super mélange détonnant, surtout que Alderonn n'a aucune confiance en Argawaen surnommé Wen qui fait partie des méchants de part sa race. L'auteur joue sur les on-dits, les idées reçues entre les races, comme ce qui se passe dans la vraie vie. Avoir déjà une opinion sur une personne juste à cause de sa naissance est un point central de l'histoire en plus de tout le reste.

     

    « La cité d'Orofarnë, la montagne-demeure. Alderonn se souvint du jour où, toute petite, elle ne devait pas avoir plus de six ans, son oncle l'y avait conduite. Il lui avait simplement dit qu'à présent les Humains ne pourraient plus être sa famille, qu'il regrettait de devoir la mener ici mais que ce serait mieux pour elle, plus sûr. Finalement, il avait eu raison. Elle avait tant appris chez les Elfes. C'est sa tante qui avait pris soin d'elle et elle avait grandi en compagnie de son cousin, Esegorias, le seul qui pouvait la comprendre parce qu'il partageait le même fardeau qu'elle, tous deux moitiés Humains et méprisés par cette race. À Orofarnë, tout ça n'avait pas d'importance, les bâtards n'étaient pas rejetés. »

     

    Nous avons souvent un univers bien fourni dans un fantasy, ici c'est vraiment bien complet. Les races sont nombreuses, certaines mythologiques, tel le phénix, les centaures ou les minotaures et bien décrites avec des tranches de vie, des modes de vie même pour la plupart (comme les manques qu'ils ressentent par moment). Les lieux sont facile à imaginer au vu des descriptions. Il y a également beaucoup d'actions, de magie. Certains en ont un peu, beaucoup passionnément à la folie et pas du tout. Même si elle fait partie intégrante du monde, son accès est restreint malgré tout. Et ce n'est pas plus mal, car nous pouvons constater les forces des combattant, mais aussi leur faiblesse. L'auteur a su créer des personnages qui ne sont ni parfait ni tout puissant, pas mêmes les vilains.

     

    J'aime la façon dont la magie qu'utilise Alderonn lui pompe son énergie. Elle aurait été toute puissante, je n'aurais pas autant apprécié ce personnage, surtout qu'elle vit énormément dans le passé. Elle a du mal à voir l'avenir autrement que comme une vieille fille (enfin dans pas mal d'années) avec des animaux de compagnie ? Son amour perdu l'a blessé au plus profond d'elle-même et elle ne veut pas imaginer qu'elle puisse aimer à nouveau. De toute façon les terres sont en danger, les êtres qui la peuple sont sur le point de combattre pour rester en vie, alors l'amour ? Pff, pas besoin de cela ! Pourtant ce truc avec un a en première lettre va frapper à sa carapace si bien ficelé et lui montrer que c'est en ouvrant son coeur que le combat est le plus acharné. Conjuguer les deux, l'entrée d'une personne dans sa vie et devoir mener les troupes à une multitude de combats dont l'issue est incertaine n'est pas de tout repos.

     

    J'ai adoré les personnages, les bons comme les méchants - rires. Il faut de tout pour faire une bonne histoire, pour qu'elle tienne la route. Il y a ceux qui seront fidèles jusqu'à la mort, ceux qui vont dévier de leur trajectoire et trahir pour une cause qu'il croyait perdu (et qui l'est au final) ceux qui sont méfiants par nature, ceux qui doivent faire leurs preuves, ceux qui méritent leur sort version mortel, ceux qui n'ont pas eu le choix de se détourner de ceux qu'ils aiment.

     

    « Une main sur son pendentif, elle repensa à leur première rencontre, quelques jours après son arrivée à Orofarnë. Ils n'avaient que six ou sept ans et étaient devenus vite inséparables, courant pieds nus l'été dans la forêt, en riant... Leur amitié innocente s'était transformée naturellement quelques années plus tard. Tout était beaucoup plus simple avec Aranwë. Argawaen était plus sombre, plus complexe, il déclenchait chez elle des réactions inattendues, elle voulait le fuir et s'abandonner dans ses bras...
    Elle trébucha sur une racine, perplexe, persuadée que la racine n'était pas là la seconde précédente... puis elle se dit que finalement, elle avait dû rêver et qu'elle devait arrêter de penser à Argawaen et se concentrer davantage sur ce qu'elle faisait. Elle n'était pas tombée, mais Jared qui était tout près l'avait rattrapée de justesse. »

     

    Les émotions sont multiples également, la méfiance, la peur, l'inconnu, la joie, la tristesse, l'espoir, l'illusion. L'auteur nous met dans des états pas possible. Il y a juste quelques petits points que j'aimerai indiquer. J'ai trouvé un passage long juste avant les centaures et celui avec ces derniers qui me semblaient peu probable. Bon vous me direz mais ce ne sont pas des personnages réels. Mais tout de même, je peux raconter un petit morceau le chef est mort depuis un moment, donc un autre le remplace. Il ne connaît pas ceux qui se présente à lui, les enferme. Et en un clin d'oeil, suite à quelques petits points de magie je dirais, lui et les siens les crois. Un petit peu gros, petit peu, mais bon c'est un détail.

     

    Par ailleurs, le chemin que les trois personnages du début leur font rencontrer un sacré panel. A chaque rencontre avec un dirigeant, un de chaque royaume doit les suivre. Je me suis attaché à certains qui ont une fin tragique (donc je ne dirais pas qui ni où ni comment) Il s'agit d'une guerre impitoyable où il ne peut pas y avoir que des gagnants. Il y a forcément des perdants dans les deux camps. Et qui dit perdants, dit morts...

     


    « Khrom avançait lentement, tuant chaque manticore sur son passage, d'un coup net et précis, sans rien dire, sans effort. Il marchait tranquillement, ne semblant pas s'émouvoir du spectacle abject qui s'étalait sous ses yeux, essayant de ne pas penser... Il mettait de côté ses émotions et ses peurs, tentant de redevenir la machine de guerre qu'il avait été une vingtaine d'années auparavant. Il voulait juste tuer ces monstres, sans songer à quoi que ce soit d'autre. Froid et précis, c'est ce qu'il voulait être. Redevenir un mercenaire sanguinaire... mais cette fois, pour protéger ceux qu'il aimait. Parce qu'il les aimait... Il secoua la tête pour se débarrasser de ses pensées et empala une manticore qui se jetait sur lui, sur son épée. L'animal hurla de douleur et le Minotaure retira son épée rougie et chaude du corps de la bête pour la plonger dans celui d'une autre qui arrivait en courant, ou plutôt, en galopant vers lui. Puis, il se remit tranquillement à trancher les têtes hideuses qui se mettaient en travers de son chemin. »

     

    J'ai adoré la dernière grande bataille avant le final. J'étais même pressé d'y arriver et je rageais que l'auteur nous donne des détails sur ce qu'ils pensent alors que je voulais les voir en action. (Pas pressée du tout la fille) Je me dis que ce livre pourrait faire un très bon film ! Je passe volontairement des choses car je risquerais de raconter plus que prévu.

     

    En conclusion, je reprends un mot : complet ! Cette histoire est plein de surprises, de personnages et de lieux bien décrits. Une prophétie qui laisse beaucoup de suspense, de cadavres et de "non pas ça !!!!" trop tard ! Un soupçon de romance qui traîne entre deux combats, mais pas de l’idyllique juste un début qui se fait piétiner par moment. La méfiance fait la peau dure à certains personnages. Un très bon coup de coeur !

     

     
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    Challenge 50 romans en 2017

    Défi Lecture 2017 (n°33)

     

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