Je remercie Harlequin &H et NetGalley pour la suite des aventures du groupe Leaving Amarillo.

En fait de suite, nous avons essentiellement Dallas, le frère de Dixie qui était déjà dans le tome 1. Il se retrouve à gérer sa propre carrière seul - enfin avec Mandy... - après pas mal de péripéties dont bien entendu je tairai ici, surtout si le tome 1 n'est pas encore lu pour certains. Dallas Lark devient Dallas Walker. Il va de villes en villes, fait les premières parties d'un grand chanteur de country connu, Jase Wade, sans oublier de prendre des nouvelles de sa famille et amis. Bien entendu devant, tout est beau, magique, la scène, les chansons, les femmes, la lumière est vive, la vie pleine de paillettes. Mais l'envers du décor n'est vraiment pas loin. Ses pas le mène devant Robyn, son ex, qui travaille pour une société familiale de bourbon  de marque  Midnight Bay, lié aux shows de Wade. La rencontre ne plait à aucun des deux, mais ils devront faire avec jusqu'à ce que les sentiments s'en mêlent.

J'ai eu un peu de mal avec ce second tome, car nous ne voyons pas les deux autres du groupe que j'appréciais énormément. Dallas n'a pas vraiment changé, il pense à lui et au travail lorsqu'il s'agit de carrière, de SA carrière. Même s'il s’inquiète pour Gavin et sa sœur, il reste quelque peu égoïste. Même lorsqu'il retrouve Robyn. Il va jusqu'à se demander si elle ne le suit pas. J'en ai bien ri. Il est moins enjoué, passionné, bref il n'est plus lui-même sur scène par contre. Écrire devient problématique. Il ne joue que les musiques de son ancien groupe... Difficile de savoir ce qu'il veut vraiment : la gloire ? Il y a un passage que j'ai beaucoup aimé, il s'agit de celui avec le présentateur Ricky d'une radio. C'est là que Dallas se pose des questions et qu'il commence à se dire qu'il est sur la mauvaise voie.

« Que les gens feraient mieux de se mêler de leurs fesses !
Je sens la sueur perler sur ma nuque.
– Tout ce que je peux dire, c’est que les choses ne se passent pas toujours comme on l’avait prévu. Parfois, la vie s’en mêle et vous n’obtenez pas exactement ce que vous vouliez. Mais je sais que j’ai beaucoup de chance d’être sur cette tournée et que rien n’est acquis. Tout peut s’arrêter du jour au lendemain, alors j’essaie de vivre pleinement cette expérience. Et surtout, je ne serais pas là sans mes fans, alors je tiens à les remercier, ainsi que les auditeurs et aussi les gens qui n’ont jamais entendu parler de moi et qui vont peut-être me donner une chance.
– Mesdames et messieurs, c’était Dallas Walker, dit Ricky avec sa voix de présentateur. Nous allons faire une pause musicale, avec notamment « Mieux vaut brûler », le single de notre invité, puis Dallas répondra en direct à vos questions à l’antenne. »

Robyn est une jeune femme qui lui cache beaucoup de choses, surtout du pourquoi ils se sont séparés. Elle se donne à fond dans son travail et compte gravir les échelons sans passer par la case lit. Son professionnalisme est mis à mal avec Wade qui a des vues sur elle, mais elle reste stoïque en apparence, ou presque. Malgré tout, même si par moment elle aimerait bien se lâcher, elle ne le fait pas : on ne mélange pas travail et plaisir. Sa carrière est en jeu. Lorsque Dallas arrive, elle ne sait pas où elle en est réellement. La tension entre les deux est palpable et l'attirance physique toujours aussi forte. C'est une femme qui a du courage et de sacrées épaules, car elle va les porter tous les deux.

La relation entre les deux est mouvementée. Oui, non, peut-être... Difficile de comprendre leur logique. J'ai apprécié de revoir Dixie par moment et d'entrapercevoir Gavin et ses déboires dirais-je. Un personnage secondaire est intéressant. Il s'agit de Jase Wade. De visu il semble parfait, trop beau, trop sourire parfait, trop homme à femmes, trop de gloire... Mais derrière le voile, il a un lourd passé qui le hante et qui lui fait regretter certains choix. D'ailleurs une discussion entre les deux : Dallas et lui, qui va tenter de le secouer.

« – Parce que tu crois que je n’ai pas pensé à tout ça ? Pourquoi tu crois que j’ai l’air d’un zombie sur scène, à ton avis ? J’y pense chaque seconde de chaque jour et de chaque nuit, figure-toi. Mais qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Que je laisse tomber tout ce pour quoi j’ai travaillé si dur ? ...  D’ailleurs, je ne te vois pas rentrer chez toi retrouver ta bonne femme.
C’est vraiment minable de lui balancer ça, alors qu’il m’a parlé de son divorce et du remariage de sa femme. Mais je ne peux pas m’en empêcher. Ce n’est pourtant pas sa faute si je suis dans une situation impossible, mais c’est sur lui que ça tombe.
– Si je pouvais tout recommencer, tu me verrais rentrer « retrouver ma bonne femme » à la vitesse de l’éclair. Mais tu as raison : c’est à toi de prendre des décisions et... »

Ensuite vint Mandy, j'espère juste qu'elle sera enfin avec le bec cloué dans le dernier tome ! Elle me désespère, m'exaspère, je ne l'aime absolument pas.

En bref, même si l'histoire m'a un peu moins emballée que le premier tome, j'ai apprécié de voir le changement de Dallas se faire, avec difficultés certes, mais il se fait tout de même. Ces personnages ont tout sauf la vie facile, entre les collègues de travail et les relations en dehors, sans oublier le travail bien entendu. La musique est moins présente que dans le premier aussi. J'ai hâte de lire la suite, car je vais retrouver Dixie, mon personnage préféré.

Je remercie Frédéric Livyns pour l'envoi de ce service presse dans le cadre de notre partenariat.

Nous sommes en présence de l'avant-dernier épisode de cette saison de Carnacki, DÉJÀ ? Et oui, déjà et ici une nouvelle aventure que notre homme va nous raconter.  L'impatience est déjà à son comble, autant pour ceux qui dinent avec Carnacki que nous pauvres lecteurs qui nous demandons ce que sera cette nouvelle aventure.

« Arkright, Jessop, Taylor et moi-même étions arrivés de concert à la porte de Carnacki, répondant avec une ponctualité exemplaire à l’invitation de notre hôte d’un soir.
Nous savourâmes fort peu un repas qui, bien qu’excellent, ne faisait que retarder un récit que Carnacki avait lui-même qualifié d’exceptionnel sur son invitation.
C’est donc pleins d’entrain que nous pénétrâmes au salon pour savourer notre spiritueux et écouter notre ami. »
 

L'histoire se passe dans le village de Gloucestershire, dans la région des Cotswolds, située à une centaine de kilomètres au sud de Londres. Notre conteur nous explique qu'un homme du nom de Oswald l'a appelé car il y a une maison qui lui fait froid dans le dos - entre autre. Cet homme est un maçon, il retape une vieille maison mais cette dernière ne semble pas d'accord et s'amuse à lui faire peur par des bruits la nuit. Carnacki va aller au cœur du problème et découvrir ce qui se passe réellement.

« À cet instant précis, la sensation de menace passa de diffuse à concrète. Au plus profond de mon être, je pouvais sentir que je n’étais pas le bienvenu dans cette pièce, encore moins que dans toutes les autres de la maison. Je passai outre mon appréhension et le battant s’ouvrit sans bruit sous ma poussée. »

Je me suis demandée comment l'auteur peut avoir encore tant de surprises à nous donner. Cette histoire est encore différente des autres, pourtant nous avons la même base au départ, mais nous allons de surprises en surprises. Nous retrouvons également un personnage ancien du "grenier obscur" le sergent Watterford qui lui avait donné un coup de main à l'époque.

Les bruits sont présents, les frissons montent le long des bras pour venir picoter derrière la nuque. Les pièces sont bien décrites, les sensations que les personnages ressentent deviennent angoissantes. Les tableaux semblent vivants, les yeux perçants, la haine semble découler des murs. De l'aide, notre Carnacki en aura, pas forcément celle qu'il aurait cru, mais au final, une morale qui découle comme pour chacun des récits. Ses amis restent comme paralysés par la peur que leur inspire cette aventure, les démons, les monstres sont de plus en plus puissants et de plus en plus vifs. Qui sait ce que donnera la prochaine et dernière expédition de cette saison 1 ?


« Après s’être assuré d’un regard que plus personne ne désirait poser de question, il nous congédia sans façon comme il en avait l’habitude en nous souhaitant la bonne soirée.
Ce soir-là, le vent qui s’engouffrait entre les façades des maisons jalonnant les rues attenantes à l’Embankment, paraissait mugir de façon sinistre. Leur mélodie était telle une plainte provenant d’outre-tombe. »