• Couverture non officielle

    Jeu d'acteur (Alexandra Gonzales)

    Auteur : Alexandra Gonzalez 

     

     Résumé de l'auteur :

    Que feriez-vous face à l'un des dix hommes les plus sexy de la planète? 

    Ileana qui ne croit plus en l'amour depuis longtemps va se retrouver dans une situation des plus surprenante face à cet acteur américain si convoité, mais torturé par la rupture de son ex un an plus tôt. 

    Lors d'une convention organisée par une boite d'événementiel sur Paris, elle va devenir la cible numéro 1 de Liam Harrison.

    Fait partie de la trilogie "Jeu d'acteur" d'Alexandra Gonzalez

    Liens de Sang Tome 1 (Callie J. Deroy)

    J’ai eut la chance de faire partie du groupe des bétas/lectrices/correctrices pour ce livre « Jeu d’acteur », connaissant un peu l’auteure, Alexandra Gonzalez, mais surtout le fait d’avoir une amie en commun peu être d’une grande aide ! J’ai eut une semaine pour le faire (oui, Alex est une véritable Tyran :p) mais par chance, pour elle bien entendu, j’ai accepté, mdr. Redevenons sérieux un instant : Il s’agit d’un premier livre d’une future trilogie. Parlons de ce qui nous préoccupe le plus ici : l’histoire ! Une jeune femme nommée Ileana – d’ailleurs j’adore ce prénom, il vient du grec hélê, « éclat du soleil » et cela lui va très bien – va à une convention comme il en existe un peu partout dans le monde. L’événement se passe en France, à Paris dans notre belle capitale. Liam est THE acteur qu’il faut absolument voir. La description est assez frappante envers un acteur véritable, mais je ne vous en dirais pas plus. La rencontre entre eux deux est disons burlesque, surtout lorsque nous arrivons au moment où Ileana va tomber à ses pieds, physiquement.

    Par où commencer… J’adore faire mijoter l’auteure, surtout que je sais qu’elle l’attend cette chronique. Sadique ? Moi ? Jamais ! Enfin presque jamais.

    Cette histoire se lit vite et en même temps, il vaut mieux prendre son temps car Alexandra laisse des miettes de pain un peu partout afin de nous faire comprendre certains faits et gestes des personnages. Beaucoup d’humour distillé un peu partout, évitant ainsi certaines scènes à tomber dans un mélodrame qui nous ferait repousser le livre et prendre ainsi en pitié Liam, par exemple. Quelques surprises qui font sourire et d’autres qui au contraire m’ont fait râler, non pas parce que ce n’était pas bon, mais je râlais sur certains personnages. Je m’explique de suite : en lisant ce que cette chère amie du prénom de Melissa, la meilleure amie d’Ileana… Je crois que je l’ai traité de tous les noms d’oiseaux qui pouvaient exister et même plus. Vu que je suis dans les personnages, autant continuer sur ces derniers. Donc Melissa est une jeune femme aigrie, jalouse et incapable d’être heureuse pour son amie. Vous pensez vraiment que le bonheur d’une personne qui vous ait chère va vous rendre jalouse ? Je pars toujours du principe que si cela lui arrive, c’est qu’elle le mérite, c’est génial, je fêterais ce qui lui arrive, mais pas ça ! Bref, Melissa est détestable à souhait, comme la plupart des groupies qui ne voient que leur nombril. De l’égoïsme pur et dur.

    Parlons d’Ileana. Elle est venue pour faire plaisir à une amie, cette peste de Melissa qui l’a ignoré pour l’hôtel, mais passons et c’est prise au jeu au final. Les sensations qu’elle ressent, c’est tout à fait ce que j’ai ressenti lors d’une convention sur Paris : me demandant ce que je pouvais bien faire là, entouré de filles bien plus jeunes que moi qui vous regardent d’un air de dire « Mais qu’est-ce qu’elle fou ici ? » Ce mal-être est souvent repoussé, surtout lorsque l’on voit les acteurs, mais il reste toujours en suspend. Durant ces passages, j’ai trouvé que ces émotions étaient bien mises en avant, surtout lors du photoshoot où la stupeur et l’incompréhension se sont mêlées. La jalousie est de retour, sans compter la méchanceté gratuite, je pense que l’auteure à voulu me traumatiser mdr, surtout vu les bonds que j’ai pu faire de ma chaise. Ileana est adorable, très gentille, n’arrivant pas à comprendre ce qui va lui arriver et même, ne se fera aucune illusion sur un hypothétique devenir, car elle à la tête sur les épaules. Elle à beaucoup de mal à vouloir profiter de la vie, mais c’est un réel bonheur de la voir sourire lorsqu’elle se lâche un peu. Un détail non des moindres, Ileana est vraiment un rayon de soleil, sachant rester simple, mais faisant briller tout ce qu’elle touche.

    « « L’effet Liam » reprend, mon cœur se met inexplicablement à battre plus vite et mes mains deviennent moites. Je me retourne vers lui et avance vers la petite table près du mur. Il me suit des yeux sans bouger, Je prends la chaise qui est posée sous la table et la dispose pour me retrouver face à lui tout en gardant une bonne distance « de sécurité ».
    Je m’assois et me force à le regarder droit dans les yeux. Il ne dit rien, ses yeux insolant glissent sur moi. Dans un anglais incertain, je lui pose la première question qui me vient. »

    Liam est un être torturé. La gloire lui réussit, surtout au niveau des femmes et des décisions qu’il prend niveau travail, mais ce n’est qu’une façade. Sa torture mentale le met souvent à mal et l’angoisse d’être seul est souvent présente. C’est un homme qui est sure de lui, légèrement prétentieux, beau à damner une bonne sœur, des yeux magnifiques, brun au passage… Ca y ait ? Vous avez trouvé qui c’était ? Non ? Dommage. Mais il est à multiples facettes. Liam Harrison peut se montrer charmeur, enjôleur, attendrissant, tandis que d’un autre coté il penche du coté colérique, possessif à l’extrême et aurait tout de même une tendance à tomber facilement dans la boisson lorsqu’il est mal en point, surtout émotionnellement. Une mauvaise habitude qu’il à, c’est tout simplement le fait qu’il donne des ordres plutôt qu’il ne demande, pas étonnant qu’elle veuille résister ! Des deux personnages, c’est lui le plus fragile, indubitablement. Son émotivité va le pousser à faire des choses dont il ne sera pas fier par la suite. Cela change de voir l’homme plus sensible et ce n’est pas un mal.

    « Cela m’agace encore davantage, je me crispe. Ileana doit le ressentir, car elle se met à me caresser le dos. Il se balance d’avant en arrière puis se rapproche d’elle.

    S’il fait un geste de trop, je lui balance mon poing dans les côtes. « Calme-toi Liam » je me répète, puis tout à coup je perçois que son expression change.

    Tu peux dire à ton chien de garde d’arrêter de me regarder de travers. Dit-il en me fixant.

    Elle le regarde, étonnée, et lève le regard dans ma direction. Je ne pige pas de suite. Le visage de cet abruti s’est tendu.

    Liam ? Qu’est-ce qui t’arrive ? me demande-t-elle d’une voix douce et perplexe.

    Bon, je vous laisse, Je crois que c’est mieux. »

    Nous faisons la connaissance avec d’autres personnages et je pense à Joseph ! Oui, le garde du corps je confirme Alex. Il est au service de Liam lorsque ce dernier vient sur Paris, mais il y à une forte complicité entre les deux hommes. La patience de Joseph est phénoménale, mais surtout il à de très bons réflexes et il sait se débrouiller lors de courses-poursuites. Un petit mot sur un autre jeune homme Fréderic qui me semble être du même acabit que Sarah, je les considère comme des parasites. Lorsque vous lirez, vous comprendrez vite pourquoi. En quelques mots, ils s’accrochent telles des sangsues, pourtant il n’est pas question de vampires ici, mais un non ne les fait pas reculer, bien au contraire, ils aiment venir, revenir et continuer à tenter des approches pathétiques ! Allez, un dernier personnage et je m’arrête là, il s’agit de Tony, le meilleur ami de Liam Tony doit en savoir des choses sur le beau mâle et le comprendre plus rapidement que n’importe qui d’autres. J’espère que nous en aurons plus sur le meilleur ami dans le second tome, car son mental est aussi beau que son physique est, donc à développer. Il me fait penser à Tony Dinozzo de la série NCIS en un tout petit peu plus soft niveau expression orale.

    D’une manière générale, j’ai beaucoup aimé ce livre. Les descriptions sont plus que réalistes à certains moments. Le fait de m’avoir fait réagir – en râlant ou non – est un bon point également. L’auteure à sut mettre en valeur les sentiments et émotions des personnages par de petits rebondissements. Il faut savoir plusieurs choses. La première, il s’agit d’un premier livre, donc la perfection au premier, j’en ai vu qu’un seul, pour ma part bien entendu. Ensuite, il s’agit d’une romance – oui, beaucoup savent que les romances et moi, nous ne nous aimons pas beaucoup – mais celle-ci à ce petit quelque chose qui fait que je m’y suis attardé. Pas parce que l’auteur est une personne que je connais, car j’en ai lu d’autres de personne que je connais qui ne m’ont pas vraiment plu, mais par le fait que n’importe qui peut se retrouver dans cette situation. Le contexte d’une convention, mais cela aurait pu être une avant-première de cinéma, ou même lors d’une dédicace de livres. Il s’agit de lieux que nous pouvons fouler du pied, approcher les gens plus près que certains et laisser une trace de notre passage. L’identification est forte dans ce premier tome, à tels points que nous nous demandons parfois ce que nous ferions à leur place.

    Comme je l’avais indiqué dans un questionnaire de l’auteure, les bases se posent, donc nous apprenons à découvrir les protagonistes, leurs angoisses, leurs peurs, leurs désirs, un peu de leurs passés (un peu succinct pour Ileana, mais c’est compréhensible sans avoir des pages et des pages d’explications). Avoir le point de vue des deux personnages principaux est un plus, car ils permettent de prendre conscience du jeu entre les deux et de voir à quel point qui sera le premier atteint par un sentiment plus fort. En plus, l’écriture est dans la continuité des événements, encore un bon point.

    « J’appuie sur le bouton qui se met à clignoter en vert. Arrivée dans ma chambre, je me mets à rouspéter toute seule, je suis hors de moi. Je n’avais pas prévu ça, ma gorge ce serre. Je ne sais dire exactement si c’est en fin de compte de l’excitation, de la colère ou de la joie. Je me promets à moi-même de lui en faire baver toute la journée à monsieur  « Je veux tout avoir.»
    Je me maquille donc en vitesse et redescend dans le hall. Je monte dans la voiture, devant, côté passager et claque la portière. J’ai accroché le pass autour de mon cou, Joseph le remarque et sourit tout en démarrant.

    ***

    Je n’ai pas dormi de la nuit. Ce matin, quand je me suis levé, j’ai de suite pensé à Ileana. « Pourquoi m’obsède-t-elle autant ? »
    Aujourd’hui, je vais encore avoir une longue journée et je suis déjà sur les rotules.
    En arrivant pour la conférence de ce matin, je me suis procuré un badge « VIP » pour elle et demandé à joseph d’aller me la chercher.
    Je ne veux pas qu’il lui arrive la même chose qu’hier. Si je veux la faire rentrer un peu dans mon univers, je me dois de la protéger. Joseph restera avec elle lorsqu'elle ne sera pas avec moi. »

    Ce que je pourrais reprocher, en premier, pitié arrêtez de faire des références à 50 nuances, même pour une demi phrase non de non, il y à mieux ! Et la seconde c’est Ileana qui croit sur parole Sarah lorsqu’elle lui montre une photo, sans chercher à savoir si c’est la vérité ou non. Peut-être avait-elle peur de laisser des sentiments naitre et prendre racine ? Avoir le droit au bonheur c’est ce que la plupart recherche et elle y a touché du bout des doigts, jusqu’à un certain point. Un peu rapide et excessive comme réaction par rapport à tout ce qu’elle à déjà vécu avec ou sans Liam. Il manquerait peut-être quelques approfondissements, mais je sais de source sure – vu que c’est l’auteure c’est donc une source garantie sans pépin :p – que la version que j’ai lue est en cours de remaniement sur certains points. Donc cela ne pourra être que meilleur, et si c’est le contraire je ne comprendrais plus rien :p

     

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  • La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Auteur : Anthony Holay

    36 pages papier

    Thèmes : Fantastique, Terreur

      *******

    Service presse de l'auteur

    Réédition le 1er mai 2015

    (avec une nouvelle supplémentaire)

     

    Résumé de l'éditeur :

    « Un couple, qui vient tout juste de perdre leur enfant, décide d’aller passer une semaine isolés du monde dans un charmant chalet de montagne. 

    Tandis que la femme fait son deuil tant bien que mal, lui aperçoit des formes qui rôdent autour de la maison en pleine nuit.

    Un huis-clos terrifiant qui confronte l’Homme à ces ombres incertaines que la nuit fait danser devant ses yeux…»

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Incubes (Anthony Holay)

    Pour commencer, merci à l’auteur, Anthony Holay pour m’avoir permis de découvrir sa nouvelles de 36 pages horrifique à souhait, sortie aux « House Made Of Dawn Editions ».

    D’accord, vous l’avez compris, j’ai beaucoup aimé la lire, d’ailleurs, j’ai déjà prévenu l’auteur d’une chose : Trop court ! 36 pages intenses où l’histoire d’un couple qui perd son enfant aurait pu passer pour une banalité si et seulement si le chalet, la montagne et l’entourage n’était pas si… prenant !

    Horrifique. Lorsque l’auteur me l’a présenté ainsi, je me suis dit qu’il fallait que je la lise. C’est fait et je l’ai même lu une deuxième fois dans la foulée pour plusieurs raisons. La première, je l’ai lu trop vite au premier coup, je l’avoue. Il vaut mieux prendre son temps car il y à une multitude de détails donnés qui si vous passez à coté, vous rater la sortie ! La seconde raison est que justement je devais avoir raté un élément et en relisant waouh, il était clair que l’auteur sait s’y prendre pour vous faire plonger dans un monde d’horreur pure. La peur n’est pas un sentiment que j’ai ressenti en lisant, pas de chair de poule non plus, la plupart de mes lectures sont assez « sanglantes » par contre, le mal-être je l’ai ressenti.

    Nous découvrons ce qui va arriver au couple par le biais d’un journal tenu par le mari. Ce dernier nous raconte leur arrivée au chalet, ainsi que les nuits et journées qu’ils vont vivre tous les deux. Après la mort de leur enfant, mort-né, l’homme veut tenter de ressouder son couple et de redonner une raison de continuer à vivre à sa femme qui est en pleine dépression. Ce voyage doit être celui qui les aidera au mieux. Justine, la jeune femme est dépeint comme déprimé, silencieuse, souvent dans ses rêves et songes, ne cherchant pas forcément la compagnie des autres. Qui pourrait l’en blâmer au vu de tous ces obstacles qu’elle à dû subir ? Quant à son mari il semble respirer une joie de vivre du minimum syndical, mais plus fort mentalement et physiquement qu’elle.

    Le chalet semble ni trop vieux, ni trop jeune et le vieux monsieur qui leur donnera les clés est gentil en leur laissant de quoi se réchauffer. Aurais-je oublié de vous prévenir que tout se passe en hiver ? Maintenant c’est fait et la neige sera leur meilleure compagne du moment. Le couple à besoin de se reconstruire suite à ce décès, mais chacun à leur manière va avancer ou pas. Entre la jeune femme qui va avoir besoin de repos et donc sombrer dans ce qui pourrait s’apparenter à un sommeil réparateur et bénéfique et le mari qui lui aura des visions et un manque de sommeil compréhensif.

    « Mardi 21 février 2014

    Je me suis réveillé en sursaut, tenaillé par une étrange impression ; je respirais par à-coups et grelotais, comme si je venais de crever la surface d’un lac gelé. J’étais paniqué, sans savoir pourquoi. Sans doute venais-je de faire un mauvais rêve, même si je suis bien incapable de m’en souvenir. A mes côtés, Justine dormait profondément, imperturbable.

    Il faisait toujours aussi chaud dans la chambre, comme si le chauffage avait été poussé à fond. Pourtant, une chair de poule anormale courait le long de ma peau. J’ai allumé ma lampe de chevet et me suis levé ; cela n’a pas réveillé Justine. Ce qui n’est guère étonnant : elle a tellement besoin de repos, tant physiquement que moralement ! »

    De l’alcool qui semble dérisoire entre ces pages et pourtant cela pourrait être la solution à tous leurs problèmes. Des monstres vont refaire surface, des peurs vont envahir leurs pensées. Le journal semble être tenu par un fou, ce qui m’a fait penser à un livre que j’avais eut le droit et surtout le devoir d’étudier au lycée : le Horla de Maupassant. Ce livre faisait référence à deux thèmes bien précis : le surnaturel impliquant des angoisses, de l’hypnose, les maladies mentales ET le coté plus rationnel où l’auteur parle de ce qu’il fait comme si tout allait bien – il mange, il lit, etc etc. Ici, « Incubes » est une nouvelle horrifique qui justement use de ces deux thèmes : rationnel et irrationnel. Les détails de la maison, le fait d’avoir de quoi manger, de boire un verre fait partie de ce qui est vrai, réel. Les visions, la folie qui les guette, le manque de bon sens est partie intégrante de l’autre coté du miroir.

    En jouant ainsi sur les deux cotés, cela m’a fait me demander à plusieurs reprises si le mari était devenu fou ? Ou bien juste aux prises avec un monstre ? Dur de choisir et au final, il vous faut le lire pour que en avoir le cœur net, même si pour ma part je suis toujours dans le flou total. J’ai eut beau la relire une troisième fois, impossible de déterminer si tout est réel ou non. Je pense que l’auteur nous à volontairement mis dans une situation où nous ne pouvons pas faire autrement que nous poser des questions supplémentaires. L’alcool serait-il la cause ? La dépression ? Un véritable monstre qui serait dans ces lieux ? Rêves ou Réalité ? Dans tous les cas, les cauchemars qui découlent de cette situation sont bien présents, reste juste à savoir les interpréter.

    « 5h35

    Ils sont plusieurs. J’aperçois de temps à autre leurs corps sombres se mouvoir dans les ténèbres enneigées. J’ignore combien ils peuvent être en tout mais ils sont nombreux, très nombreux. S’ils décidaient de donner l’assaut contre le chalet, je ne pourrais absolument rien contre eux.

    J’ai abandonné un instant mon poste d’observation, juste le temps de refermer la porte du débarras et de caler une chaise en équilibre contre son battant. Ainsi, si l’une de ces saloperies tente à nouveau d’entrer, j’en serais aussitôt averti. Justine dort toujours, à poings fermés. Il me répugne de me souvenir de ce que cette créature lui a fait subir – ce bruit dégoûtant, comme un clapotis dans une mare de boue ! – mais je ne parviens à penser qu’à ça… »

    Le fait d’écrire à la première personne est, pour ma part un sacré plus. Nous sommes totalement immergés dans les pensées obscures de l’homme. Obscures pour tant de raisons… Entre le fait où il ne parle à personne, sa femme ne fait que dormir, somnoler au coin du feu et dormir de nouveau. Etre coincé alors qu’il neige. Ne pas pouvoir sortir. Les angoisses remontent de plus en plus dès que le jour décline et que la nuit laisse place à des ombres inquiétantes à l’orée du bois… A se demander également si par hasard sa femme est bien avec lui…

    Pour ma part, ce n’est pas un coup de cœur, trop court et surtout je suis resté sur ma faim, j’en aurais bien lu quelques pages de plus, mais il est très bon, très rapide à lire et je ne peux que souhaiter une très bonne continuation à Anthony Holay dans la suite de ces écrits !

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