Avant dernier épisode et toujours une tension palpable. Huit mois sont passés sans qu'on ne les voit, mais pas besoin de les avoir pour comprendre que Margot est toujours écrasée de douleur. Entre une trahison profonde et une haine perçue, elle ne va pas bien du tout, ne sachant plus quoi faire. Elle survit du plus juste. Boulot, dodo, boulot, dodo... et accessoirement un repas qui traîne. Son état mental a empiré, n'arrivant plus à avancer à cause de cet homme.

Dylan... je ne peux toujours pas le sentir. Le malheur le rend exécrable, il ne se rend pas compte du mal qu'il peut faire. Tout ce qui importe c'est lui, lui et encore lui. Ouvrir les yeux après tant d'années n'est pas dans son esprit. Il est buté, acharné, trop ancré au passé et là encore plus. D'un simple revers de la main, il ne cherche pas à comprendre, il accable de suite et tourne le dos sans un regard en arrière... Il mérite des baffles !

« Je ne peux détacher mon regard de cette vision qui détruit le peu d’espoir que j’avais depuis la lecture de cette lettre. Cette lettre qui n’est qu’un tissu de mensonges, j’aurais dû m’en douter ! Les voir si beaux, si joyeux, me confirme le fait qu’il n’a pas mis fin à leur relation, il s’est moqué de moi.»

Margot tente le tout pour le tout, mais va s'en prendre plein la tête. Est-ce que son cœur est en bon état de marche ? A moins qu'elle n'aime être maltraitée psychologiquement. Elle se décide enfin à avancer et se retrouve esseulée, mise de côté. Pourtant il y avait des signes qui montraient le contraire, que peut-être le bout du tunnel n'était pas loin. Peine perdue, il est impossible de faire entendre raison à cet homme et je ne dirais qu'une chose : TANT MIEUX !

Quant à la troisième roue du vélo – oui nouvelle expression by Gaby – il s'agit de Marc. Il reste fidèle à lui-même. Toujours aussi sûr de ses sentiments, il va en voir des vertes et des pas mûres. La patience est une qualité, que je n'ai pas, mais que lui a véritablement. Il montre par ce côté qu'il pense aux autres en essayant de ne pas trop souffrir, ce qui n'est jamais évident.

« – Je suis désolée… Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça. C’est moi qui ai quelque chose qui cloche toi tu… tu es formidable Marc, tu n’as rien à te reprocher ! Toute ma vie, je n’ai fait que des mauvais choix. Je suis comme ça, j’ai une accoutumance à l’autodestruction… »

Je ne sais pas si je vais remercier LS Ange pour m'avoir envoyé cette suite, parce que je me sens comme désespérée. Si Dylan termine avec Margot, non c'est impossible, il ne voit que son nombril, il ne peut pas changer en un dernier épisode, ce n'est pas possible ! Bref, les doigts me démangent d'aller ouvrir le dernier épisode, juste histoire de râler si ce n'est pas une fin comme je voudrai. Quoi ? On peut toujours rêver, non ?