• Tsahan (Alex Parker)

     

    Tsahan (Alex Parker)

    disponible sur amazon

    Galénor, tome 1 : le livre des portes (Audrey Verreault)

    Auteur : Alex Parker

    295 pages

    Thème : Science-fiction

     

     

    Résumé :

    « Par-delà les grandes régions obscures et l’infinité de galaxies qui peuplent l’Univers, brille de toute sa splendeur l’étoile nommée Taah. Autour de la perle de lumière orbite Tsahan, une planète majeure au biome unique formant une épaisse forêt primitive. De ce miracle de la nature émane une abondance de microparticules invisibles à l’œil nu : le « Féeï ». Mortel pour toutes les formes de vie extérieures, celui-ci rend également inutilisable jusqu’à la plus pointue des technologies étrangères. Les Égyssiens, seuls véritables enfants de Tsahan, vivent dans la cité du « Dessous » et sont mystérieusement immunisés contre les microparticules. Toutefois, une zone vierge de tout Féeï émerge de cet océan végétal : les hautes plaines de Tarega, au sein desquelles ont élu domicile les Élestiens – désormais maîtres du « Dessus ». Chaque fois qu’Époq, l’un des soixante-dix-sept Élus désignés pour sauver son peuple, rejoint la cité du « Dessous », le blanc immaculé des cheveux de la plupart des habitants ne cesse de lui rappeler que le temps pour eux est dorénavant compté.  »   
     
     

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    13/20

     
     
     
    Je remercie Alex Parker pour m'avoir proposé de lire son nouvel univers. J'avais déjà eu l'occasion de découvrir l'auteur avec un autre de ses livres que j'avais bien aimé (le premier tome de la Liturgie des anges) et c'est tout naturellement que j'ai accepté. La couverture est magnifique est montre une partie de cette planète, une partie insoupçonnée par la plupart de ses habitants, un véritable paradis pour ceux qui peuvent y aller sans craindre quoique ce soit.
     
     
     
     
    Tsahan est une planète qui vit, qui s'impose, qui essaye de survivre aux deux mondes qui s'affrontent. Un jour, un peuple est venu sur cette terre et a réussi à obtenir des secrets que les anciens n'auraient pas dû dire. Ces nouveaux arrivants sont devenus ceux du dessus, avec leurs propres règles, leurs façon de commander les autres et de réussir à prendre le souffle de vie des habitants du dessous. Quant à ceux d'en bas, ils sont obligés de les écouter, ne pouvant plus survivre avec une terre qui ne leur apporte plus rien. Les années ont passé tout comme les siècles et l'espoir semble être devenu juste un mot écrit sur un mur quelque part.
     
     
    Les descriptions de l'auteur sont pointues sur les lieux, la végétation, les liens entre les élus et les animaux. (Je parlerais des élus plus tard) Je ne me souviens pas avoir vu une seule faute dans le texte, une tournure de phrase bizarre, le texte est (sans entrer dans l'histoire) parfait à mes yeux. Les mots choisis sont imposants, laissant une grande part de complexité dans le texte. La plume est travaillée, les décors aussi. Le texte est complexe et je dois admettre que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. Du départ nous suivons Octavia qui voit sa mère mourir sous ses yeux. Le souffle de vie n'est pas arrivé à temps pour lui redonner quelques mois, voire quelques années de plus. Ce fameux souffle qui est au coeur du problème des deux mondes. Celui du dessus n'hésite pas à le marchander pour le récupérer en échange de nourriture, et ceux du dessous vont jusqu'à offrir celui des enfants pour tenter de survivre, devenant ainsi des sans couleurs. Des hommes, des femmes, des enfants dont la couleur des cheveux disparaissent pour être blanche.
     
     
    Un combat entre les deux mondes dur, difficile, allant jusqu'à tuer pour obtenir leur dû ne laisse pas indifférent. Nous suivons donc Octavia, qui va découvrir autre chose, un monde à part, celui des élus. Ils sont différents de part un certain nombre d'éléments. Les élus sont capables de beaucoup de choses, de voir au-delà, de se connecter avec la nature et bien d'autres encore. Et puis il y a également ce Féeï, un moyen de protection de ceux d'en dessous qui est à la fois une bénédiction et une malédiction. L'un ne va pas sans l'autre dans cette histoire, à quelque chose de bon, un malheur survint. Le fait de récupérer le souffle des voleurs apporte paix aux Egyssiens (ceux du dessous) et mauvaises nouvelles aux Elestiens (au dessus donc). Epoq est un des élus, nous le savons de suite et capable de grandes choses. Il est une sorte de chef des élus, une poignée d'hommes et de femmes qui se battent pour leur peuple.
     
     
    Epoq, Cassion, Octavia, Tiko sont prêts à tout, ou presque pour obtenir gain de cause contre les sages, les Révocateurs, le Primo. Des personnages qui se battent pour leur cause, qu'ils pensent juste chacun de leur côté. Aucun des deux ne regarde réellement ce qui peut se passer une fois le souffle repris ou volé. Il faut vivre d'une manière ou d'une autre et les conséquences même connues ne peuvent pas être ignorées longtemps. La planète risque de se rebeller et elle va nous le prouver au fil du temps et du récit. Rean est le Primo, celui par qui il faut passer pour atteindre les fameux sages, celui qui est le garant de la sécurité de son peuple Elestien. Il est très présent dans le récit et apporte la part de mystère qui entoure un autre personnage.
     
     
    L'échange entre les deux peuples est risible dans le sens où ceux d'en dessous n'ont le droit à quasiment rien. Deux mondes qui s'affrontent sans cesse. La technologie est très présente au dessus alors qu'elle est inexistante en bas. Le fameux Féeï empêche ce qui n'est pas "nature" de descendre. C'est une guerre des nerfs qui s'ajoute à celle de l'humain journalière. Les fameuses vagues donnent un peu d'espoir, mais pour combien de temps ? Ce progrès semble de trop pour les uns qui ne cessent de vouloir plus, toujours plus et même au-delà de l'imaginable. L'impensable semble être de mise, les sages sont au-dessus de tout soupçon et pourtant... pourtant il se trame des événements que nul n'aurait pu prédire. Est-ce que vivre sans cette connaissance serait mieux ? Seuls les personnages peuvent nous le dire. C'est l'arc et ses flèches contre une machine de guerre, un Robin des Bois des temps modernes qui à un côté sombre qu'on en peut pas nier.
     
     
    En conclusion, l'écriture est vraiment travaillée, malheureusement trop pour moi. Trop de descriptions des lieux, le début est très lent pour mettre en place les personnages, ce qui se passe vraiment et le pourquoi cela se passe ainsi arrive tardivement. Je n'ai pas réussi à ressentir quelque chose pour les personnages qui ne sont pas détaillés en comparaison du décor. Le récit est riche en événements, en action, en scènes particulières. Je ne m'attendais pas à une histoire si complexe où je me suis perdue, je dois bien l'avouer. Je pense être passée à côté de pas mal de visions de l'auteur et je le regrette sincèrement.

     
    Extrait choisi :
      
    « Rean vient de franchir les limites, il le sait, parce qu’aucune décision émanant des hautes autorités ne doit être discutée sans un motif valable. Mais il n’en a que faire, il est persuadé d’être dans la vérité.
    —        N’oublie pas que nous sommes la tête du bras armé d’Élest, notre peuple tout entier compte sur nous ! enchérit Elun.
    — Tu as raison ! Nous ne pouvons nous laisser aller à ce genre de considérations, même à l’abri des oreilles indiscrètes…
    Devant cette réponse pleine d’ironie, le cœur du Révocateur oscille entre contrition et emportement.
    —        Crois-tu franchement que les Élus auraient pitié de nous s’ils pouvaient nous dépouiller sans mesure ? Ils nous craignent parce qu’ils ne peuvent nous atteindre, c’est aussi simple que cela !
    Entre crainte et espérance, les deux collègues se posent aux abords de la piste d’atterrissage afin d’y admirer le va-et-vient des vaisseaux spatiaux.
    —        Nous avons ici élevé une ville de lumière, si loin de nos racines, elle renvoie pour nous l’image de la perfection. Or, si on la regarde de plus près, Élest révèle soudain sa part sombre, prononce Rean à mi-voix, dans un élan d’inspiration.
    —        Qui peut se targuer d’être parfait ? »

     

    Tsahan (Alex Parker)

     

     
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  • Commentaires

    10
    Mardi 22 Septembre 2020 à 17:48

    Pas mon style je passe sur celui ci !

      • Mardi 22 Septembre 2020 à 19:09

        Oui, ça je m'en doutais un peu ^^

    9
    Mardi 22 Septembre 2020 à 09:13
    Satine's books

    Les plumes trop travaillées sont parfois problématiques. Surtout si ça rend un démarrage long... Dommage ;) 

      • Mardi 22 Septembre 2020 à 19:09

        C'était une bonne idée de bien faire, mais j'ai eu du mal :/

    8
    Kim
    Mardi 22 Septembre 2020 à 09:06

    Je passe pour celui-ci :)

    7
    Lundi 21 Septembre 2020 à 23:57
    La lenteur et les longues descriptions, ce n'est pas un problème pour moi - à voir en fonction du livre. En revanche, l'univers ne me parle pas, d'emblée. Peut-être un jour, pour me faire mon propre avis, mais pas tout de suite car j'ai déjà beaucoup trop de lectures ^^'
      • Mardi 22 Septembre 2020 à 19:08

        Je sais ce que c'est que d'en avoir de trop à lire xD

    6
    Vampilou
    Lundi 21 Septembre 2020 à 21:13
    J'ai un peu de mal avec les longues descriptions également, alors je crois que je vais passer mon tour...
      • Mardi 22 Septembre 2020 à 19:08

        Je peux le comprendre, malheureusement

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