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    Le monde secret de Sombreterre, tome 3 : Les âmes perdues (Cassandra O'Donnell)

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     Le monde secret de Sombreterre, tome 1 : Le clan perdu (Cassandra O'Donnell)



    Auteur : Cassandra O'Donnell

    212 pages papier

    Thèmes : Jeunesse/fantastique

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    Fait partie de la trilogie

    Le monde secret de Sombreterre


     

    Résumé :

    « Pour garantir la paix entre les mondes, Alina, Victor et Lucas s'enfoncent dans les entrailles de Mortua, la planète des monstres-esprits. De retour à la surface, ils sont attaqués par une horde de morts-vivants aux visages familiers. D'où peuvent-ils bien venir ? Quelle magie se cache derrière cette soif de violence ?
    Le combat final s'engage, contre un ennemi plus inattendu que jamais.
    »
     

    A propos de l'auteur :

    Cassandra O'Donnell-Gendre est une réalisatrice française de documentaires et de reportages. Passionnée de littérature fantastique, elle écrit le premier tome de la série bestseller "Rebecca Kean", publiée chez J'ai lu en 2011. En 2013 elle obtient le prix de l'Imaginaire des Lecteurs de Plume Libre pour le premier tome Traquée ainsi que le prix Merlin en 2013 pour le troisième volet Potion Macabre. Jérémie est un jeune illustrateur talentueux qui a travaillé pour des studios de jeux vidéo, avant de se lancer dans la littérature jeunesse.

    Yem, tome 1 : le grand rift (Gilles Milo-Vacéri)

    Le monde secret de Sombreterre, tome 3 : Les âmes perdues (Cassandra O'Donnell)

     

    Je remercie Cassandra O'Donnell, ainsi que la maison d'édition Flammarion pour m'avoir envoyé ce troisième tome de cette trilogie jeunesse. Jérémie Fleury a fait des merveilles une fois de plus avec cette couverture qui a autant ravi mon fils que moi-même. 

     

    Nous retrouvons nos trois amis, Victor, Lucas et Alina à leur arrivée sur Mortua, la planète des mauvais esprits, pardon monstres-esprits. Juste à la suite de la fin du second tome. Tous les trois, avec leur mougoughs Braamah vont devoir affronter bon nombre de périples afin d'avoir de l'aide pour sauver le voile. Mais y parviendront-ils ?

     

    L'avis de mon fils : 

     

    C'est un coup de coeur pour lui. Habituellement, nous faisions une pause entre chaque chapitre, voire deux chapitres, là, j'ai dû lire en deux fois le livre le soir avant de dormir, c'est pour dire. Il aimer l'action, comme sa mère (on se demande pourquoi hein :p) et ce tome en regorge.

     

    Selon ses mots, c'est le meilleur des trois. Lucas pleurniche souvent, mais il reste auprès de ses amis. Il a beau être humain, il reste même quand il y a du danger. Il a déclaré qu'il aimerait être comme lui, surtout pour la fin du livre, mais chut, je ne dirais rien là-dessus. Il a adoré la magie, les échanges avec les monstres et déteste certains personnages (moi je sais lesquels, mais je ne pourrais pas la dire, cela donnerait trop de détails sur l'histoire) Il aime beaucoup Emok, et les zombreurs particulièrement le Jol et Enigal.

     

    Et les illustrations ! Bien qu'il n'aurait pas vu Enigal sous cette forme, il adore le dessin qui le caractérise.

     

    Son passage :

     

    « - Nous n'avons pas peur, gardien ! Seulement la maga estime que cela ne nous concerne pas.

    - Et toi qu'est-ce que tu en penses ?

    - Moi je cherche encore le moyen de les tuer.

    C'est sûr que tuer des gens déjà morts, c'est pas facile, songea Lucas tandis qu'Alina se frottait nerveusement l'arête du nez. »

     

    Et voici le mien : 

     

    Mon fils a bien résumé le livre. Une très belle couverture, de très belles illustrations qui agrémente le texte. L'histoire continue tranquillement depuis la fin du tome deux sans perte de vitesse. Au contraire, les trois jeunes gens sont bien décidés à trouver de l'aide. Le voile est en danger, la magie est de plus en plus faible et les mondes risquent de se retrouver dans un tout. Ce qui n'est vraiment pas conseillé. Imaginez des esprits plus ou moins gentils dans le monde des humains ? Impossible.

     

    « Amzeth la ténébreuse, la ville souterraine, s’élevait comme une menace au fond du gouffre. Avec sa tour immense en forme de pic, ses maisons de pierre noire, son rempart haut de dix mètres et son dos appuyé à une falaise de roches, la ville des zombreurs ressemblait à une véritable place forte. Par chance (ou malchance) ni Alina, ni Victor, ni Lucas ne pouvaient en être impressionnés : comme prévu, la jeune gardienne avait éteint sa lumière au signal d'Enigal et ils avançaient maintenant en aveugles. Ils n'avaient pas la moindre idée de l'endroit où ils se trouvaient. »

     

    Lucas, Victor et Alina se retrouvent dans une panade pas possible. Un monde qui n'est pas fait pour eux. Un monde où les créatures détestent les gardiens comme ces derniers devraient les haïr. Mais au final, ils sont différents. Lucas déjà n'est pas un gardien, mais un humain. et même si ce dernier n'aime pas les monstres, il n'est pas prêt à les détruire tous. De même pour ses amis, qui même s'ils se posent des questions, une entente peut peut-être se faire. Mais avant cela, il faut déjà que tous les esprits de chaque "espèces" se mettent d'accord. Est-ce que cela sera possible ? Très bonne question, car chacun voit son nombril et pas forcément ce qui pourrait se passer. Par chance, certains voient plus loin que le bout de leur nez et vont accélérer certaines choses.

     

    Les personnages gravitant autour du trio sont nombreux. Bien qu'ils soient des esprits, ils n'en demeurent pas pour autant des troubles-fêtes. La curiosité sert les intérêts des jeunes gens et les ambitions également. Ils apprennent à découvrir également que les gardiens ne sont pas tous pareils. et ces trois jeunes vont avoir quelques surprises au final. J'aime beaucoup la façon dont Lucas et Alina se parlent ou plutôt se lancent des piques. Déjà que la situation n'est pas de tout repos, mais là avec ces deux-là impossible de ne pas rire ou de leur intimer de se taire ! La relation entre Lucas et Baamah est touchante. On ressent bien que la petite bestiole qui devient géante aime beaucoup les adolescents, quitte à mettre en danger sa dentition.


    « - Eh ! protesta Alina.

    - Quoi ? C'est pas la vérité ? Mais bon, t'as aussi des qualités : t'es malignz, courageuse, tu as de l'humour...

    Alina prit le parti d'en rire.

    - En gros, mes qualités compensent mes nombreux défauts ?

    - Presque.»

     

    En conclusion, un troisième tome qui est basé sur l'action, la compréhension des autres et l'écoute. Une fin magistrale qui pourtant me fait dire qu'un quatrième tome serait pas mal du tout, car, mon fils est d'accord avec moi, une suite serait vraiment bien !

     

     

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    Disponible sur Rebelle éditions

      

     

     Partenariat

     Les Originels, tome 1 : La Naissance (Charlène Gros-Piron)


    Auteur : 

    345 pages papier

    Thème : Historique

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    Fait partie de la série

    Les lionnes de Venise


     

    Résumé :

    « Lucia, jeune et espiègle Vénitienne, se retrouve au milieu des flammes qui dévastent la modeste imprimerie familiale. Sous ses yeux, son père est enlevé par trois hommes armés. Qui donc se cache derrière ce crime ? La veille, la magnifique Isabella Rosselli, la plus rouée des espionnes de la cité des Doges, est venue faire reproduire une étrange gravure.

    Lucia est décidée à percer cette énigme et à sauver son père. Dans une quête effrénée, elle s’immisce parmi les puissants, se mêle au bal des faux-semblants du carnaval, s’enfonce dans les arrière-cours des palais. Une Venise fascinante, oppressante, où le pouvoir se confond avec l’amour, où les étreintes succèdent aux duels et les baisers aux complots.

    Dans ces bas-fonds de la cité lacustre, amis et ennemis avancent masqués. Lucia joue de ses charmes, de son épée, de son poignard aussi qu’elle porte au mollet. Elle ruse, croise le fer avec Giorgio Cornaro, le fils du doge, homme corrompu et dangereux, prête à tout pour découvrir la vérité sur cette gravure dont tous, à Venise, sont convaincus qu’elle recèle le secret du pouvoir absolu. » 

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Les Lionnes de Venise, tome 1 (Mireille Calmel)

     

    Je remercie Livraddict ainsi que la maison d'édition XO pour m'avoir fait parvenir ce premier tome. Il me tentait d'abord à cause de la couverture, puis le résumé. Venise est une ville que j'ai eu l'occasion de visiter, sans compter que j'aime beaucoup l'historique.

     

    Ici, nous suivons Lucia, une jeune femme dont le père, imprimeur, va se faire enlever à cause d'un objet qu'une courtisane, Isabella Rosselli lui a prêté pour effectuer un travail dessus. Lucia va tout faire pour les suivre, mais la maison est prise aux flammes. Elle va tenter de sauver Luigi d'une mort certaine. Malheureusement, il succombera à ses blessures. Lucia va devoir faire tout pour retrouver son père en vie et devoir devenir courtisane à son tour afin de dénouer ce qui se trame exactement. Entre un désespoir de ne pas le sauver et une envie de se venger, Lucia va apprendre à se défendre avec de nouvelles armes.

     

    « — Je veux que vous séduisiez Claude de Mesmes au grand bal que donnera don Foscari dans quatre jours, pour l'ouverture du carnaval.

    Lucia écarquilla les yeux.
    — M'en croyez-vous sincèrement capable ?

    Un étrange sourire s'inscrivit sur ses traits.
    — De cela comme de beaucoup d'autres choses, Lucia.

    Elle aurait dû se sentir flattée, mais un frisson désagréable lui glaça les os. Elle le repoussa. »

     

    Splendide ! Ce serait le seul mot que je pourrais écrire, mais cela ne serait vraiment pas très sympa, au vu de ce que j'écris habituellement sur les livres.  L'histoire se passe au 17ème siècle, sous une Venise qui est affriolante et la plupart du temps insouciante pour les plus riches. J'ai été transporté dans cette ville dès le début de la lecture. Les descriptions nous embarquent dans les ruelles, sur les canots, dans les demeures où la richesse et la sensualité sont parties prenantes. Les flots de Venise, les prisons, le pont des soupirs qui est encore utilisé, un voyage qui montre le beau comme le moins beau. Lucia va enquêter sans avoir l'aide de la Quarantia Criminale qui croit tout simplement qu'elle affabule. Elle va devoir se débrouiller seule, ou presque . Une rencontre va la forcer à devenir courtisane, mais cela ne sera pas comme cet homme, Giorgio Cornaro, pourrait le croire. Apprendre vite et bien, sera une décision dont elle n'aura pas vraiment le choix. Cela montre sa ténacité et son courage, surtout face à l'abbesse.

     

    De nombreuses trahisons, de nombreux rebondissements. J'ai eu des doutes et j'ai été agréablement et beaucoup moins agréablement surprise. Les complots ne datent pas d'hier, surtout lorsque le prologue montre la mort d'une femme pour protéger son enfant et une relique. Sans le savoir, Lucia a un pied dedans depuis sa naissance et même avant. Les décors nous plongent dans une autre époque. Une époque qui ne donne pas envie d'avoir confiance en certaines personnes, pour ne pas dire tous. Les gens honnêtes sont très rares.

     

    Lucia est donc une jeune femme qui est douée dans les armes ne baissant pas les bras facilement. son but est de retrouver son père enlever et sera capable de tout pour y parvenir. Être courtisane ne signifie pas coucher avec tout le monde pour avoir des informations. Au contraire, elle est toujours vierge, se réservant pour celui qu'elle veut. C'est une femme de caractère qui est capable de transformer son allure pour passer pour un homme, quitte à couper ses cheveux. Déterminée et efficace, elle est sauvage et capable de se défendre avec une lame, surtout si elle la pointe sur les parties intimes d'un homme qui compte s'occuper d'elle. J'ai adoré la suivre dans ses pensées, dans ses gestes. Elle est pleine de passion et proche de ceux qu'elle aime.

     

    « Venger la destruction de leur imprimerie, du campo. Lorsque Marco s'arrêta en lisière des dernières habitations, elle fixa le pont menant à l'îlot sur lequel se trouvait deux couvents. 

    Vengeance. Elle en transpirait.

    Ainsi que le nom l'indiquait, deux anges surmontaient les piliers du portail de Santa Maria degli Angeli. Valaresso ayant, comme toujours, laissé quelques hommes devant la porte pour s'assurer de la qualité des visiteurs, Marco avait décidé qu'ils entreraient séparément. Lui tel à son habitude, pour rendre visite à Livia. Elle comme un illustre patricien en quête de plaisirs. Ils se retrouveraient au pied de l'escalier qui menait chez l'abbesse. Marco la saisit par les épaules.

    — Sois prudente, mais agis avec hauteur. Ton masque, ton allure, tes armes suffiront à ce qu'aucune question ne te soit posée. Si cela survient malgré tout, n'oublie pas qui tu es censée être. Toise, foudroie du regard jusqu'à ce que ces chiens baissent le leur et te laissent passer, tu as compris ?

    — Plus que tu ne l'imagines. »

     

    La relation qu'elle a avec son père est forte, tout comme avec Luigi. Lorsqu'elle rencontre d'autres hommes, comme Giorgio, Marco, Henri, son caractère ne change pas. Elle garde cette passion en elle. Si elle n'aime pas l'un d'entre eux, il le saura très rapidement et ne fera pas de minauderies pour plaire, mais pour obtenir les informations. En dehors de tout cela, elle est naïve, croit beaucoup trop les gens et risque de se faire du mal mentalement et physiquement.

     

    J'ai beaucoup apprécié Marco du départ, tout comme Paolo et Giorgio. Chacun d'entre eux montre diverses facettes et à la place de Lucia ou Isabella, j'aurai peur de me laisser aller avec l'un d'entre eux. Giorgio est tenace dans ce qu'il veut obtenir, n'hésitant pas à se servir des femmes pour obtenir des renseignements, des bonnes grasses de personnalités plus hautes dans la société. Paolo est un jeune homme qui hésite à mentir et ne le fait que s'il ne peut pas faire autrement. Il pense d'abord au bien-être d'Isabella avant de penser au sien. Marco est un maître d'armes réputé qui n'est pas là par hasard. En parlant d'Isabella, nous la découvrons par morceau, apprenant qui elle est, pourquoi elle est devenue ainsi et pourquoi on a voulu la tuer.

     

    La gravure pourrait également être un personnage. Elle est recherchée par tous pour ce qu'elle peut apporter. Cachée aux yeux de ceux qui la veulent pour assouvir un besoin primaire de puissance. C'est à cause d'elle qu'il arrive autant de morts, d'événements, d'actions et e méfiance.



    En conclusion, un historique qui allie aussi bien la sensualité que l'action. Un récit qui m'a emporté au 17ème siècle dans une Venise bien différente de celle que j'ai connu. Trahisons, complots, ruses, émotions, je le recommande vivement !

     

     
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