• "La carrière d Amery a toujours primé sur sa vie amoureuse jusqu'au jour où, à l'occasion d'un cours de self défense, elle rencontre un homme qui la trouble au plus haut point. Dès le premier regard, Ronin Black, le maître du dojo, éprouve une vive attirance pour la jeune femme. À tel point qu il décide de l'entraîner personnellement... en public, mais aussi en privé. Cet homme énigmatique repousse les limites d'Amery. Bientôt, elle ne peut plus se passer de lui et du plaisir qu'il lui procure. Pourtant il lui cache quelque chose, et elle s'en veut de lui avoir accordé une confiance aveugle. L'attachement qu'elle éprouve pour Ronin se révèle bien plus littéral que ce qu'elle aurait pu imaginer"

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    Les errants, tome 1 : Origines (Denis Labbé)

    Auteur : Denis Labbé


    286 pages papier

    Thème : Zombies

    *****

    Fait partie de la série

    Les Errants

    de Denis Labbé

     

    4ème de couverture :

    « Que faire quand on est une adolescente et que le monde s’écroule autour de soi ?
    C’est la question qui se pose à Marion, seize ans, que rien ne préparait à une telle catastrophe. Lors d’un voyage scolaire au camp de travail du Struthof, certains de ses camarades et de ses professeurs sont frappés par un mal étrange.
    Alors que l’épidémie se répand, elle essaie d’y échapper, en compagnie d’un groupe d’amis rescapés. Mais sans l’aide d’adultes, la tâche va s’avérer délicate et la vie en communauté pas si aisée que cela.
    »

    Les errants, tome 1 : Origines (Denis Labbé)

    Les errants, tome 1 : Origines (Denis Labbé)

     

    Que dire sinon que ce premier tome est un coup de cœur phénoménal ? Oui, vous avez vu le cœur bien rouge juste au-dessus. Je l’ai ouvert, obligé de m’arrêter pour faire à manger, dure la vie et hop, reparti avec Marion et une course poursuite phénoménale jusque tard dans la nuit. (Non pas cette nuit, puisque je l’ai terminé il y a plus de 10 jours, mais comme j’ai eut beaucoup de choses à faire, bref, l’avis est enfin arrivé !)

    Je n’ai pas encore eut la chance de rencontrer l’auteur – vraiment un gros manque de bol de ma part – mais je me dis que sur Paris, cela serait vraiment le pied :p

    Concernant l’histoire, parce qu’il faut bien vous en parler un peu, Marion est une lycéenne. Ses compagnons de lycée, ainsi qu’elle-même et leurs professeurs, partent pour une journée visite à Struthof. Un ancien camp de concentration où les lieux sont devenus un immense musée (vidéos, photos, échanges, tour mirador toujours sur place, etc) Cette journée doit montrer à ces jeunes de 16 ans et un peu plus, ce qu’était la guerre, ce qui c’est produit, les horreurs des médecins qui s’amusaient avec les êtres humains et bien d’autres choses encore. L’horreur du passé semble revenir par un moyen très inattendu : une maladie, une bizarrerie, quelque chose va les forcer tous à rester pour la nuit au coté de ces bâtiments, l’armée en cadeau. Une épidémie qui se répand si vite, qu’elle fait des ravages et ne va laisser que très peu d’opportunité à quelques uns des élèves dont Marion, pour tenter de s’en sortir.

    Au niveau de l’intrigue j’ai eut un tout petit peu de recul sur le début. Les lycéens français, oui, j’ai oublié de vous dire que tout se passe en France et cela fait vraiment froid dans le dos, sont encore dans la phase « adolescents énervants ». Je les voyais comme de sales mômes qui se chamaillent pour qui à volé la meilleure amie de l’autre entre autre. C’est surtout lors de la scène dans le bus, parce qu’après, une fois que nous faisons connaissance avec le professeur Madame Fuller, j’étais complètement pliée en deux de rire. Elle met du piment la « vieille », avec ses commentaires déplacés, ses absences et confusion de prénoms. Bien entendu, c’est LA prof qu’il vaut mieux éviter en vrai, mais ici, j’attendais juste un sort funeste pour elle. Elle m’a bien fait pouffer – c’est bien le mot !

    Le premier chapitre : Exorde, démontre une jeune femme qui fait plus grande que son âge, une certaine maturité par rapport à ce qu’elle nous raconte par la suite. Marion est une jeune fille de 16 ans qui a des préoccupations de son âge. Sa meilleure amie Emma et elle seront séparées durant cette journée : dure pour notre héroïne. Marion est très curieuse et cela lui joue souvent des torts. Et ce n’est pas dans cette histoire que les soucis la laisseront de côté, bien au contraire. Le fait de chercher la pourquoi un groupe d’élèves ne reparait pas, pourquoi l’armée et les services sanitaires sont présents, quelle est cette maladie ? Toutes ces questions vont trouver réponses, la mettant en position, non pas de force, mais de leader du groupe des lycéens qui vont réussir à s’enfuir des lieux. D’autres auront réussi à fuir, mais qui sont-ils et où sont-ils ? Le premier tome ne le dit pas, frustrant, mais l’auteur nous donne tellement d’informations, d’actions, de suspense qu’il est impossible de ne pas être pris en plein cœur de l’intrigue.

    Les personnages ont tous un grain, j’adore ! Marion qui est une vrai fouine, mais qui tout de même va comprendre plus vite ce qui se passe, amenant ainsi plus de terreur dans son groupe, mais la vérité, même si elle n’est pas toujours bonne à dire, les sauvera de cette nuit effroyable. J’ai adoré Steve, j’aurais dû me douter pas mal de choses sur ce qu’il allait faire et devenir, quelle idée de s’attacher aux personnages, surtout dans ce contexte ! Il est le seul capable de conduire, à la langue plutôt acérée également. Louis es un jeune homme qui parait calme en apparence, doué dans le lancer de flèches, meilleur ami de Marion depuis le berceau, ou presque. Il sait par contre s’énerver et se servir de ses poings et de sa voix. Jean-Michel est un as des armes en tout genre, froid, donnant l’impression d’être un véritable psychopathe, d’ailleurs je me pose encore des questions sur lui. Mais au moins son savoir-faire sera efficace, tout comme pour Thibaut. Melina, Nellie et Cornelia, les trois autres filles du groupe qui sont à découvrir également.

    « En prenant conscience de ce que nous affrontions, je ne pus m’empêcher de hurler. Je crois que je ne fus pas la seule.

    Au même moment, j’aperçus dans l’encadrement de la porte la silhouette de monsieur Fleckinger qui tenait toujours son arme à la main. Durant un instant je crus qu’il allait pouvoir nous venir en aide, mais après quelques secondes d’hésitations, il disparut. Nous étions perdus.

    - Laissez-moi faire, lâche Jean-Michel qui avait sorti de nulle part un énorme couteau. Avec « assurance-vie », nous n’avons rien à craindre. Elle va nous sortir de là.

    Je regardai Thibaut d’un air ébahi.

    - T’inquiètes, me dit-il en haussant les épaule, il a donné des noms à toutes ses armes. Il faut l’accepter comme il est.

    Au lycée j’aurais été terrifiée et peut-être en aurais-je parlé à la psychologue scolaire mais ici, au milieu de cette scène digne d’un film d’horreur, je l’accueillis avec indifférence, comme ci cela avait fait partie du décor. Après tout, qu’y avait-il de plus incroyable : un adolescent qui se promène avec des couteaux personnifiés ou des gens transformés en morts-vivants ?

    Lorsque la lame déchira le tissu, elle sembla pousser le même soupir de soulagement que nous.

    - Je sors le premier pour voir si la voie est libre, fit Louis qui avait saisi une chaise.

    Deux secondes plus tard, il nous faisait signe de le suivre. Nellie, Mélina et Cornelia sortirent sans se faire prier, tandis que je restai à côté de Thibaut et Jean-Michel à surveiller les zombies qui s’attaquaient à nos derniers camarades restés autour de madame Fuller.

    - Dépêchez-vous ! nous cria Louis en passant la tête par l’ouverture… »

    Des personnalités différentes, des avis différents, mais un même but : survivre à tout cela !

    Dites-vous que seules deux journées et nuits forment l’intégralité de ce premier tome. Deux journées et nuits qui ne m’ont pas laissé indifférentes. Divers sensations, émotions, sentiments m’ont traversé : appréhension, envie de savoir, tristesse de perdre certains personnages, joie en voyant d’autres y passer – mon côté sadique a refait surface – colère, amertume, incompréhension surtout lorsque j’ai compris que l’état Français préfère se taire, frissons de peur. Beaucoup d’actions, de combats. A chaque page tournée, je me demandais qui allait réussir à survivre ? Qui allait échapper à cette folie ? Comment faire pour s’en sortir ? Qui allait y passer ? Comment l'épidémie a réussit à prendre autant d'ampleur ?

    Ce que j’ai beaucoup aimé, à part l’histoire bien entendu, c’est la manière dont l’auteur présente les événements. J’ai eut l’impression d’être auprès d’eux, de suivre des yeux les visions des héros, d’être au cœur de l’action, de me retrouver à perdre le souffle lorsqu’ils couraient à perdre haleine pour sauver leur peau. J’ai aimé ces adolescents qui deviennent des adultes plus vite, qui arrivent à s’entendre d’une manière qui est peu commune, arrivant à mettre de côté des rancœurs pour continuer à avancer et trouver une terre d’asile. J’ai adoré la façon dont les événements sont présentés, le fait que l’épidémie vienne d’un virus inventé dans le passé ; une fiole cachée peut-être ; un virus qui s’infiltre aussi ; mais surtout une réalité qui fait peur. Je me dis que si cela arrivait réellement, l’état serait bien capable d’agir comme elle le fait entre ses pages, ce qui est vraiment effrayant !

    Hâte de plonger dans la suite, pour savoir ce qui va se passer pour les survivants. Vous l’avez compris, un très bon livre qui donne d’agréables frissons dans le dos !

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