• Laurelenn

    Auteur : Gala de Spax  

    322 pages papier

    Thèmes : Fantastique, métamorphe, loup-garou, magie

      *******

    ATTENTION : âmes sensibles s'abstenir, certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes!

    4ème de couverture :

    «   Laurelenn est une étudiante comme une autre, à un détail près, … elle est métamorphe. La nuit venue, elle se transforme en chatte pour vagabonder et espionner la vie nocturne de ses voisins. Un soir, elle assiste à une étrange scène qui va bouleverser son existence … un meurtre. A partir de ce jour, plus rien ne sera comme avant. Elle va devoir fuir et recommencer une nouvelle vie pour ne pas tomber entre les « griffes » des assassins qui la recherchent…»  

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Yem ou le combat d'une femme (Gilles Milo-Vacéri)

     

    ATTENTION, il y à quelques spoilers, mais je ne dévoile pas tout, juste un minimum.

    Admirative de la couverture, juste elle, Laurelenn, cela donne une bonne approche et surtout en quatrième de couverture où elle est Jacqueline Sparrow, j’ai adoré avoir l’image tout aussi bonne que mon imagination.

    Dévoré, oui, c’est bien le mot, je l’avais commencé à maintes reprises, mais il y avait toujours quelque chose ou quelqu’un qui me dérangeait et là, j’ai mis le haut-là en mettant le nez dedans, lu d’une seule traite, si, je vous l’assure, commencé à tourner les pages, l’une après l’autre, se dire qu’il va falloir s’arrêter, mais impossible de déterminer quand, car il y à toujours un élément qui vous dit, allez encore un chapitre, encore un morceau à lire et au final, j’en suis arrivé à la dernière ligne de ce livre.

    Laurelenn est une jeune étudiante en droit, métamorphe de surcroit, adorant se transformer en chatte, en même temps elle ne sait pas faire d’autre forme, mais cela n’a pas d’importance, ça je peux le dévoiler et va donc sans le vouloir assister à un meurtre, celui de son voisin par un loup-garou. L’odeur de Laurelenn se trouvait chez lui malheureusement et la meute de loup la cherche, pour une seule raison : pouvoir en faire une sorte de pondeuse à loup. Les événements vont s’enchainer à une vitesse incroyable, elle va faire plusieurs rencontres très importantes, revoir son arrière grand-mère Isabelle, Rémy, un cousin de troisième degrés qui ne se considère pas comme un véritable cousin. En parlant de Rémy, il semble intelligent, se débrouille pour s’occuper au mieux de ses frères, tiens un cirque et pas un petit cirque d’une main de maître, et ont tous les trois une particularité que vous saurez bien vite dans la lecture, surtout que cela m’a amusé d’avoir compris bien avant Laurelenn. Ils vont avoir du désir l’un pour l’autre, à cause de grand mamie et d’un de ses sortilèges et à partir de là, les ennuis vont arriver plus vite qu’une lettre des impôts.

    L’enchainement est rapide, le cœur et le corps de notre jeune métamorphe est mis à mal, tant avec son amant, qu’avec les loups. Diverses magies vont lui tomber dessus, faisant d’elle une pauvre petite chatte qui n’a plus ses repères. Sans la magie, j’ai senti qu’elle était forte, déterminée, sachant ce qu’elle veut faire plus tard malgré sa différence avec les autres. Mais dès que la magie des métamorphes ou des Lycanthropes (nommé Kinowa) s’en mêlent, elle devient faible, influençable, un simple incubateur sur pattes. Les Loups sont de vrais manipulateurs, l’auteur nous les décrits si bien qu’à un moment je me suis demandé d’où pouvait venir la guerre entre les deux races. Elle existe depuis des siècles, une guerre en cachette entre ces deux races, échanges de femmes contre de l’argent, de naissance contre des billets. Mais il faut aller jusqu’au bout, pour comprendre mieux les motivations de chacun, le sadisme perpétuel de l’une des deux races en lices, que se soit physique comme mental.

    Laurelenn ne saura plus où donner de la tête, entre Rémy et ses frères Baron et Bruce, et les loups, Darnell et toute sa meute de loup. Ces derniers sont féroces et effrayants, les frères ne sont pas mieux lors de certains passages surtout lorsqu’ils viennent récupérer Laurelenn dans la maison de Darnell :

    « Sous sa forme animale, Baron se délectait d’un petit bras enfantin qu’il rongeait en fermant les yeux. Je ne pus retenir plus longtemps mon repas. »

    Au moins, cela change de ce que l’on peut lire en ce moment, dirais-je même depuis quelques années où les loups-garous et autre espèces surnaturelles sont doux comme des agneaux, ici présent ils sont tels des animaux sauvages et cela ressort bien à la fin, avec Kévin, qui à ses douze ans sent, ressent, laisse le loup sortir en lui et son comportement change radicalement envers sa mère, laissant la nature sauvage de l’animal prendre le dessus et j’ai bien mieux compris pourquoi cela semblait si dure avec Darnell et sa meute de jeunes loups, pour les contrôler. Kévin qui répond à sa mère en pleine transformation : 

    « - Parce que j’ai une sale envie de te sauter à la gorge pour te bouffer, tu comprends mieux comme ça ? … Il haletait de souffrance et ne me lâchait pas une seule seconde du regard. A croire qu’il attendait que la mutation soit finie pour me déchiqueter en petits morceaux… »

    Les descriptions sont justes parfaites, ni trop, ni trop peu, que se soit au niveau du sexe que dans les scènes de ‘combats’ les personnages secondaires ou non sont soient attachants, soient m’ont donnés des envies de meurtres sur leur personne, ou juste de les garder enfermés pour qu’ils soient à l’abri. Darnell, j’aurais pu lui donner le bon dieu sans confession, autoritaire, parce que c’est l’alpha, sensible et pourtant le pire de son espèce. Viols, tentative d’assassinat, vols, suicide, torture mentale, tout va y passer dans ce livre, peu d’amour véritable, mais le peu qui est décrit fait chaud au cœur pour notre métamorphe.

    Tout au long de la lecture, je me faisais des commentaires à voix hautes, racontant un morceau ou le pourquoi elle en était arrivé là, des ‘le salaud’ est sorti régulièrement, tout comme ‘mais non, tu ne peux pas partir comme ça !’ ou encore ‘je suis dégoutée’. Comment savoir le vrai du faux ? Sincèrement, c’est très dur d’avoir LA vraie réponse, mais elle arrive enfin, lorsque tous les morceaux du puzzle se mettent en place et là… C’est l’hécatombe, le coup de massue définitif. Une envie subite de frapper quelque chose m’ait passé par là et heureusement j’étais toute seule.

    Perplexe, c’est mon sentiment sur le roman une fois le livre fermé définitivement sur la fin. J’avoue avoir eut du mal lorsqu’il y à le changement de monde, légèrement perdue sur ce qu’Isabelle veux leur faire faire, leur montrer ou apprendre. J’ai bien compris comment elle voulait faire disparaitre la ‘mauvaise’ magie, mais à quel prix ? Et le sort de Rémy, sans compter celui de la miss, non, mais Mélusine aurait pu bouger plus vite, non ?

    J’ai été tour à tour émue, charmé, triste, perdue (à de maintes reprises surtout dans l’autre monde), amusé, surprise (un nombre certain de fois) et abattue surtout au choix que doit faire Laurelenn, non, mais sérieux, elle ne pouvait pas rester là-bas au lieu de revenir et d’avoir plus de douze ans de malheur ? Qui soit dit en passant son résumé en très peu de pages, cela serait le seul vrai reproche que je pourrais faire. La fin à été, pour ma part trop rapide, très peu d’explications, très sommaire et attention au spoiler, mais «Ma mère à ensuite eut un terrible accident de voiture, ayant percuté un sanglier d’après la police. Sanglier, humain ou loup-garou, avec ma mère, je m’attendais à tout maintenant. Elle à succombé au bout de longs mois de calvaire à l’hôpital. » Ce n’est pas un peu rapide non ? Surtout qu’elle m’avait fait rire, bon pas forcément sur ce qu’elle à fait au père de Laurelenn, donc à son mari, mais avec les bijouteries et le fait qu’elle veuille aider sa fille d’une certaine manière, je trouve qu’elle c’est faite vite virée du livre. J’ai une chanson dans la tête, dès que je suis tombée sur ce dernier acte : Cendrillon de Téléphone, tout à fait Laurelenn !

    Je ne suis pas une adepte des histoires qui finies bien, étant moi-même sadique avec certains de mes écrits, mais là je suis dégoutée de ce qui se passe, une fin heureuse ? Oui, mais une fin heureuse dans une fin de vie horrible et cela me désole. Je me console en me disant que notre héroïne va enfin avoir la vie qu’elle méritait après toutes ces épreuves, tous ces choix, plus mauvais que bon. Ne dit-on pas que l’on apprend de ses erreurs ? Dans tous les cas, je ne leur souhaite que du bonheur pour l’éternité et que les fées et sirènes les laissent tranquille dorénavant !

    Il y à bien trop de passages à vous faire découvrir, alors un conseil : lisez-le, vous ne pouvez pas ne pas ressentir d’émotions tant le livre en est pourvu, l’auteur à une imagination débordante vous entrainant dans des périples inimaginable, ce qui fait de ce livre, un très bon roman à savourer à votre rythme, tout simplement.

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  •  

    Rachel Morgan, Tome 5 :

     

    Auteur : 

    : 04 Mars 2012

    662 pages papier

    Thème : fantastique/Bit Lit

      *******

    Fait partie de la série

    Rachel Morgan

    (Kim Harrison)

    Résumé :

     

    « Son amoureux : un vampire. Sa colocataire : un autre vampire ! Et malgré cela, Rachel Morgan a toujours réussi à se sortir des pires ennuis… jusqu’à présent.
    Un tueur en série diabolique hante le Cloaque et personne n’est en sécurité, ni les vivants ni les morts… vivants. Rachel pourrait mettre un terme à ces meurtres, grâce à un ancien artefact très puissant qu’elle possède et dont personne ne connaît encore l’existence.

    Mais, en le révélant, elle risque d’allumer une guerre sans merci entre toutes les créatures surnaturelles… »  

    Du bleu à l'âme, épisode 1 (L.S. Ange)

    Les Ombres Brumeuses, Livre 1 (Céline Mancellon)

     

     

    Dans le dernier tome, Rachel avait réussit à mettre la main sur un artefact puissant, le cachant savamment afin que personne en puisse le toucher. Il est très puissant, pouvant créer une guerre entre les loups-garous et les vampires, tout simplement parce que les derniers pensent que ce pouvoir leur donnerait un pouvoir monumental… Bref, pas de bol pour notre miss catastrophe qui va avoir toutes les factions d’outre-monde sur le dos pour savoir qui le détient et surtout que cette personne leur donne cet objet si précieux. Comme par hasard, l’un de ces plus puissants vient rendre visite comme un cheveu sur la soupe chez Rachel.

    Il faut bien le dire, ce tome est bon, très bon, l’histoire au début parait improbable, beaucoup d’hasard et de coïncidences, une Rachel complètement dépassée par les événements tant au niveau amoureux qu’au niveau ‘travail’, si bien que je me suis demandé comment cela allait pouvoir s’arranger. Ce qui, au comble de mon désespoir, la perte de l’un des personnages qui lui maintenait la tête hors de l’eau. Je suis frustrée de savoir que Rachel va se retrouver en quelque sorte seule, j’évite de donner des noms, mais je suis dégoutée aussi, parce que ce personnage lui apportait un semblant de stabilité, même s’il était tout aussi fragile que notre sorcière.

    Forte et faible à la fois, c’est ce que Rachel à été du début du premier tome, jusqu’à aujourd’hui et ce sont tous ses cotés qui font d’elle une héroïne hors du commun. Elle n’a pas forcément de super pouvoirs, même si elle maitrise beaucoup mieux la magie, hum noire également, ou dirais-je surtout la noire, elle n’arrive pas toujours à s’en sortir seule et l’aide précieuse de ses amis montre la solidité entre eux tous. Jenks est LE pixie par excellence, il saura une fois de plus démontrer son courage, son talent, son humour et son amitié surtout.

    Il y à de très bons passages de joutes verbales entre Trent et Rachel où j’ai pu rire aux éclats. Ces ceux-là, sérieusement, s’ils ne finissent pas ensemble un jour, je n’y comprendrais rien. Ils ont une telle facilité à s’envoyer des piques, mais à venir au secours de l’autre, d’accord, de manières très inattendues, pour ainsi dire improbables, mais si délicieuses à lire.

    Un extrait entre Trent et Rachel, le jour du mariage de cet homme :

    « (Rachel arrivant à la cérémonie de mariage de Trent alors que tous les invités sont déjà présents et en interrompant le prêtre...)
    - Excusez-moi, je suis en retard, dis-je gaiement, la voix résonnant dans le silence attentif. J'étais coincée dans le bus. Les embouteillages, tout ça...
    - Rachel, commença Trent, lâchant les mains d'Ellasbeth.
    - Non, non. Continuez, dis-je en faisant de gestes de "chuuuuut", même si à l'intérieur, j'étais plus remontée qu'un pixie sur du Soufre. Je suis tout ouïe.
    Les lèvres peintes d'Ellasbeth étaient fermement pincées. La sonnerie d'un téléphone retentit brusquement au milieu du discours solennel et rythmé du prêtre, et j'écarquillai les yeux. Ca venait de ... moi ? Oh, mon Dieu ! pensai-je, mortifiée, en cherchant avec maladresse dans mon décolleté. C'était mon téléphone. Merde, Jenks ! pensai-je en levant les yeux au plafond, tandis que la sonnerie de Belle journée pour un mariage en blanc résonnait. Je l'avais mis en vibreur ! Bon sang, je l'avais mis en vibreur !
    Le visage en feu, je parvins finalement à extraire le truc, Jenks riait depuis les vitraux du haut et Takata se prit la tête dans les mains en essayant visiblement de ne pas éclater de rire. Un gloussement nerveux parcourut l'assistance et s'éleva dans l'église, et je baissai kes yeux sur le numéro. Glenn. Ma tension monta en flèche.
    - Excusez-moi, dis-je, vraiment excitée. Je suis tellement désolée. Je l'avais mis sur vibreur. Vraiment.
    Takata se mit à rire franchement et je rougis en me rappelant d'où j'avais extrait mon téléphone.
    - Euh...faut que je réponde, continuai-je.
    Ellasbeth était furieuse et, lorsque le prêtre me fit signe de répondre, j'ouvirs le clapet et tournai le dos au public.
    - Salut, dis-je à voix basse, et ma voix résonna. Je suis au mariage Kalamack. Tout le monde écoute. Alors, t'as quoi ?
    - Tu es à son mariage ? Rachel, tu n'es qu'une cinglée de sorcière.
    Je me tournai à moitié vers le prêtre.
    - Merci, murmurai-je du bout des lèvres, mais je bouillais intérieurement.
    - J'ai le papier, dit-il et ma tension fit un autre pic. Tu peux aller travailler.
    Je me dépaçait légèrement pour sentir la bosse confortable de mon pistolet, en espérant toutefois que je n'aurais pas à m'en servir.
    - Hé, euh...Jenks ne m'a jamais dit combien tu comptais me donner, pour ça.
    - Oh, pour l'amour du ciel, Rachel, je suis sur l'autoroute. On peut en discuter plus tard ?
    - Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, répondis-je et l'assemblée commença à s'agiter.
    - Je veux que ton département re-sanctifie mon église, dis-je et une vague de surprise parcourut l'assemblée.
    Rien de tel que laver son linge sale devant le gratin de Cincy.
    - Rachel..., commença Glenn.
    - Oh, laisse tomber, répondis-je méchamment. Je vais le faire pour le bien public, comme je l'ai toujours fait pour le BFO.
    Comme si personne n'avait encore compris avec qui je parlais à cet instant précis !
    - Je t'envoie du renfort, dit Glenn et je levai une main vers mon front.
    - Bien, répondis-je en soupirant. Je ne voudais tout de même pas embarquer mon détenu dans le bus. (J'entendis Glenn prendre une inpiration pour me répondre et, remarquant le mouvement de Trent du coin de l'oeil, je lâchai :) Merci, Glenn. Hé, si ça marche pas ...
    - Tu veux des roses rouges sur ta tombe, c'est ça ?
    Trent n'était pas content.
    - C'était un aperçu fascinant de votre vie privée, mademoiselle Morgan. Vous faites dans les fêtes pour enfants, aussi ?
    - Jenks ? appelai-je vigoureusement et, en entendant le vombrissement des ailes, Quen se raidit.
    L'assemblée haleta lorsque je me baissai pour retrousser ma robe et dévoiler mes bottes hautes. Je tâtonnai sous la soie glissante et attrapai mes menottes.
    - Par autorité temporaire du BFO, j'ai reçu l'autorisation de vous arrêter, Trent Kalamack. Vous êtes soupçonné du meurtre de Brett Markson.
    Un murmure s'éleva comme une vague de fond depuis l'audience.
    - Ca suffit ! cria Ellasbeth, et le prêtre ferma sa bible avec un claquement sec et recula d'un pas. J'ai supporté ta tarte de sorcière dans ma baignoire. J'ai supporté que tu insistes pour qu'elle assiste à mon mariage. Mais qu'elle t'arrête uniquement pour t'empêcher de te marier, c'est intolérable !
    Elle était royalement emmerdée et je tirai Trent qui ne résista pas, l'arrachant à ses garçons d'honneur. Quen bougea, mais recula quand un éclair d'ailes de libellule s'interposa entre nous. Al riait grassement, ses éclats de rire augmentant progressivement de volume, mais je ne voyais rien de drôle. Excepté peut-être le commentaire sur la sorcière dans une baignoire.
    - Rachel...
    Trent s'interrompit et son magnifique visage fut déformé par l'indignation quand le métal cliqueta deux fois autour de ses poignets.
    Trent se leva, les mains menottées devant lui.
    - Hi,hi,hi, me moquai-je en ramassanr mon sac et m'apprêtant à décamper. Trent, rappelez à Quen ce qui se passera s'il s'interpose. J'ai un mandat. (Oh yeah. Je me tournai vers Trent et ajoutai :) Vous avez le droit de garder le silence, mais je doute que vous le fassiez. Vous avez le droit de prendre un avocat, auquel j'imagine que Quen va s'empresser de téléphoner. Si vous ne pouvez vous en procurer, c'est que les poules ont des dents et que moi je suis la reine d'Angleterre, mais dans ce cas, on vous en nommera un d'office. Vous avez compris vos droits, que l'entière congrégation du gratin de Cincy m'a entendue réciter ?
    Il acquiesça, ses yeux verts emplis de colère. Satisfaite, je saisis son épaule et l'entraînai vers les marches. Sa colère se mua en un mélange d'irritation, de surprise et d'incrédulité.
    - Appelle l'avocat, dit-il à Quen tandis que je le traînais de force. Ellasbeth ça ne prendra pas longtemps.
    - Ouais, appelez votre avocat, répétai-je en ramassant le Foyer.
    Le rire d'Al résonna sous les voûtes.
    Délaissée devant l'autel, Ellasbeth poussa un cri de rage.
    - Trent ! cria-t-elle et je me sentis presque désolée pour elle. C'est tout simplement scandaleux ! Comment peux-tu la laisser faire ça ? Je croyais que tu possédais cette ville ?
    Trent se tourna à moitié et je le maintins sur les marches en posant une main sur son épaule.
    - Je ne possède pas Mlle Morgan, chérie. Je n'ai besoin que de quelques heures pour arranger ça. Je vous rejoindrai à la réception.
    - Trent ! hurla Ellasbeth. Si tu sors de cette église, je disparais. Je prends l'avion et je rentre chez moi ! J'ai accepté de t'épouser toi, pas ce ... ce cirque que tu appelles une vie.
    - Je n'ai pas vraiment le choix ... chérie, répliqua-t-il par-dessus son épaule. Tu veux bien contrôler tes nerfs et t'occuper de nos invités ? Ce n'est qu'un pépin mineur.
    - Un pépin mineur ! ( Je marchais de côté et manquait presque de la voir jeter son bouquet sur le type de l'autel en criant :) Quen ! Faites quelque chose ! C'est pour ça que vous êtes payé !
    Quen leva les yeux de son téléphone.
    - C'est ce que je fais, mademoiselle Withon. J'ai déjà établi que Mlle Morgan agissait bien selon la loi et j'appelle l'avocat probatoire de Trent.
    Al riait aux éclats et des larmes ruisselaient sur son visage. Il se retenait à l'autel pour garder l'équilibre
    Lorsque nous atteignîmes l'entrée, Trent sembla comprendre seulement à ce moment-là que je l'embarquais réellement.
    - C'est ridicule, Rachel, dit-il tandis que j'ouvris la porte avec un geste de grace. C'est le jour de mon mariage. Vous dérapez complètement.
    - Croyez-moi Trent, dis-je quand nous atteignîmes le trottoir. Vous me remercierez, un jour.
    - Je ne savais pas que vous vous souciiez de mon bonheur, mademoiselle Morgan, répliqua-t-il.
    - Je ne m'en soucie pas, repondis-je brièvement. Faites attention à vous.
    Je posai la main sur sa nuque et, sentant une secousse d'au-delà tenter de déferler en lui, je l'enrayai juste à temps. Tremblant de mon manque de contrôle, je le poussai dans la voiture et claquai le porte. L'endroit était bruyant et je clignais des yeux en me rendant compte que le bus était toujours là. Je fis un signe de la main aux passagers et ils me répondirent, le chauffeur appuya même sur le klaxon. »

    J’aurais pu couper, peut-être, non, je ne pouvais pas, j’ai A-DO-RE ce moment et il y en à pleins d’autres !

    Toutefois, ce roman donne beaucoup plus que les autres, toutes les relations complexes entre Rachel et Kisten, qui font l’amour, mais elle ne lui donne pas son sang et Rachel/Ivy à qui elle veut donner mais pas coucher. Rachel veux donner une part d’elle-même à tout le monde, mais jamais entièrement, c’est LA le problème avec Miss sorcière en péril. Elle ne sait pas se donner totalement à une seule personne.

    Ivy devenant le sion de Piscary, d’ailleurs, il est toujours en prison, mais à mon avis, il serait réellement mort, cela ne se serait pas passé de cette manière. Kisten se retrouve embarquer dans cette histoire en faisant tourner la boutique de Piscary, car Ivy ne veut pas avoir affaire avec ce dernier. Trent qui veut absolument Rachel pour la sécurité de son mariage, à croire qu’il veut rendre jalouse sa fiancée, ce qui doit être le cas, rien qu’avec l’histoire de la baignoire.… Ceri qui en apprend plus sur ses pouvoirs. Comment dire que j’ai adoré et que la suite sera peut-être pour jamais en français ? A lire absolument et pas besoin d’avoir lu les précédents pour comprendre le tout, le principal est bien là !

    Deux extraits supplémentaires, le dernier bien plus joyeux que le premier, mais tout autant savoureux !

    « Kisten leva la tête en entendant le bruit du métal arraché. Mon sang se glaça. Il était mort à l'intérieur, même s'il respirait et que son cœur battait, Kisten était mort, tué par une colère et une trahison que je ne comprendrais jamais... »

    « - Je parie que vous vouliez vous mariez à l'extérieur, hein ? Sous les arbres, au clair de lune ? (Ses oreilles rougirent.) Oh, mon Dieu, m'exclamai-je. C'est ça, n'est-ce pas ?
    Il évita mon regard.
    - C'est son mariage, pas le mien.
    Taquiner Trent était l'un de mes passe-temps favoris.
    - Je ne pense pas que ce soit son mariage non plus.
    - C'est sûr que j'suis pas mécontente de pas appartenir à l'aristocratie, murmurai-je. J'aimerais pas devoir me faire tringler par quelqu'un que je peux pas blairer. Régulièrement. Et exclusivement, en plus. Aïe ! m'exclamai-je en essayant de retirer mes doigts de ceux de Trent, mais il m'en empêcha. (Puis, je rougis en prenant conscience de ce que je venais de dire.) Oh ... désolée, bégayai-je, sincère. C'était déplacé.
    Son froncement de sourcils fit place à un petit sourire narquois.
    - Vous faire tringler ? répéta-t-il en regardant vers la table derrière moi. Vous êtes une source d'argot intarissable, Rachel. Il faudrait tout reprendre. »

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