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Day's Reading # 162
Day's Reading # 162
Hello mes mordus,
Je change de siècle, mais avec la même maison d'éditions que le livre précédent !
Titre : Les loups de Walburg #1 : Le courroux du bottier
Auteur :
Édition Juno Publishing
Résumé :
" Germanie, Province de Walburg, 1360. Huit années après la fin de l’épidémie de peste.
Arn est apprenti-bottier dans la ville fortifiée de Walburg, capitale de la Province du même nom.
Ou plutôt, il l’était.
Surpris en plein ébats avec Günther, il est contraint à fuir la ville en pleine tempête de neige tandis que son beau forgeron est fait prisonnier par la Garde de la Ville. La justice de la Ville, sous la houlette de Marcus, le Prince-évêque tyrannique, ne laisse planer aucun doute quant au sort réservé au forgeron. Il sera pendu, haut et court.
La fuite d’Arn lui laisse un sentiment amer, la terreur occultant en partie l’horreur du tournant que vient de prendre sa vie. Il aurait voulu mourir avec son amant.
À moitié gelé, en lisière de bois, après une nuit de marche forcée dans la neige épaisse, des hommes vêtus de peaux de loups le trouvent.
Ils ne sont pas seuls. Il y a des loups à leurs côtés. Des vrais. Et eux aussi sont terrifiants. "
La première page du récit :
« Prologue
La nuit était plus noire qu’une nuit ordinaire. Sans les épais nuages chargés de neige, la lune et les étoiles auraient guidé ses pas. Le froid était si vif qu’il ne sentait plus ses pieds, ni ses mains.
Ni ses blessures.
Le sol, recouvert d’un épais manteau blanc, rendait sa progression à l’aveugle encore plus difficile, mais en même temps, ses nombreuses chutes étaient amorties, ne rajoutant pas trop à ses douleurs.
Arn savait qu’en ne prenant pas le temps de se reposer, il vouait sa fuite à l’échec, épuisé, éreinté, il finirait par tomber et ne plus se relever. Mais pouvait-il prendre le risque de s’arrêter ? Il parcourrait au mieux une lieue dans le noir, mais au matin, ses poursuiveurs, frais et reposés, et surtout, à cheval, n’auraient aucun mal à suivre sa piste clairement tracée dans la neige. Et avant le midi, ils lui auraient mis la main dessus.
Et il serait pendu.
Comme Günther.
Peut-être aurait-il la chance de ne pas être émasculé avant que le nœud se serre autour de son cou et que la courte chute, dans le vide, ne lui brise la nuque.
Arn tomba et cette fois, il se cogna la tête sur un rocher qui émergeait de l’épais tapis. La douleur était si intense qu’il pensait s’être fracturé le crâne. Il resta un bon moment sans bouger, tentant de retrouver ses sens tandis que le froid paralysait ses muscles insidieusement. Puis les larmes, de rage, de frustration, de désespoir, libératoires aussi, le submergèrent. »
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Commentaires
Bonne lecture Gabrielle ! :)
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Vendredi 24 Juillet 2020 à 09:53
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6VampilouJeudi 23 Juillet 2020 à 17:09Je te souhaite une bonne lecture !-
Vendredi 24 Juillet 2020 à 09:52
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je ne pense pas qu'il me plaise malheureusement
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Jeudi 23 Juillet 2020 à 16:42
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Merci choupette :)