Résumé :

Je remercie Chloé pour cette découverte. Je n'avais pas eu l'occasion de connaître sa plume, ce qui est dorénavant le cas. La couverture plaira à bon nombre de lecteurs qui aime ce type de "sucrerie", ce qui n'est pas trop mon cas.

C'est le jour de la St Valentin. Zoé n'a aucune envie de la fêter avec sa petite amie Lucie, sauf que cette dernière attendait cette date avec impatience. Zoé ne le sait pas et préfère rester sur son canapé à ne rien faire, plutôt que d'aller la voir. Malheureusement pour elle, la fée Valentine rapplique et va lui botter les fesses.

Une nouvelle sympathique qui parle essentiellement de ce qui est un problème pour Zoé : oser dire à sa famille, ses amis qu'elle préfère les femmes. La peur de se dévoiler, la peur de montrer ses sentiments, d'être "différente". Pourtant il n'y a qu'un seul sentiment : l'Amour. Que ce soit le sexe opposé ou non, l'amour est un sentiment noble qui ne doit pas être piétiné. La petite fée est tel Jiminy Cricket. Une petite conscience qui vient toquer à la porte de sa tempe pour lui montrer ce qu'elle devrait faire.

Un petit tour dans le passé, un autre dans l'avenir... Zoé doit faire un choix. Va-t-elle choisir de suivre son coeur ou ce que les autres dictent ? La peur est un sentiment tout aussi puissant, le regard des autres aussi. Quel que soit son choix, sa vie se retrouvera chamboulée.

« Toutefois, en disant ces mots, j’ai le sentiment de faire l’autruche. Ce serait surtout plus simple vis-à-vis de mes parents. Je crains leur réaction si je leur annonce que je veux épouser une femme. Ils sont relativement compréhensifs et ouverts d’esprit... du moment que ça ne touche pas la famille de trop près. Dîner au restaurant avec Lucie le soir de la Saint Valentin revient à admettre devant le monde entier – bon OK, devant quelques personnes, dont mes proches – que je suis lesbienne, et cela me terrifie. Suis-je assez forte pour supporter les éventuelles conséquences de mon aveu ? Tirer un trait sur les injures d’une bande d’ados débiles et m’accepter moi-même est une chose, mais il s’agit de mes parents cette fois. Et s’ils me rejetaient à cause de ça ? S’ils avaient honte de moi ? »

Tant de questions alors qu'il ne devrait pas y en avoir. La société est tellement bien façonnée qu'elle empêche les gens d'aimer comme il le souhaiterais. Comme le récit est court, je ne me vois pas écrire une longue chronique. Ce que je peux dire de plus, c'est que la plume de l'auteur est fraîche, respire la joie de vivre malgré le sujet traité qui semble bien mal en point.

En conclusion une nouvelle qui traite d'un thème pas forcément évident si ce n'est que l'amour devrait être une priorité.