• Pandora Project (Yuna Minhaï Dekebat)

    Pandora Project (

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Auteur : Yuna Minhaï Dekebat (Auto


    737 pages ebook

    Pour en savoir plus cliquez ici 

    Roman fantastique/anticipation
    Nombre de pages : 640 pages imprimé
    Edition : Blind Symphonia Editions
      ISBN : 978-2-9548549-0-8
    Langue : Français

    Êtes-vous prêt à entrer dans la Ronde ?

    4ème de couverture :

    « Rien de ce qu’il apercevait au-delà de cette vitre ne lui semblait familier et même la peur lui était devenue inconnue. Une âme soudainement vide de tout sentiment et de toute sensation, déroutée et incapable de faire face à la réalité. Quant à savoir pourquoi il était là, c’était inscrit tout en bas de la longue liste des choses à se remémorer… Un jour… " Newport, New Hampshire. L’Enfer a désormais un nom. Autrefois si radieuse, la ville de Newport n’est maintenant plus que l’ombre d’elle-même ; une ombre grandissante, oppressante, dévorant tout sur son passage. Dans ce monde où corruption et tyrannie ont depuis longtemps pris le pas sur la démocratie, Ensaï tente de reconstruire sa vie malgré l’amnésie qui le ronge. Bientôt, de douloureuses marques apparaissent sur son corps, et d’étranges murmures le poussent peu à peu au bord de la folie. Des secrets trop longtemps enfouis semblent se battre pour refaire surface... Comment échapper à cette inexorable chute vers l’enfer qui lui tend les bras ?
     
    Désert d’Ekkar, Nevada. Des Dunes majestueuses, un sable doré et ardent à perte de vue, dissimulant des mystères oubliés du monde... Depuis des siècles, le Clan d’Ekkar est le théâtre de combats muets qui s'immiscent dans la vie des quelques nomades qui foulent ces terres sacrées. Parmi eux, Heather, en passe de devenir malgré elle guide de son peuple, se doit d’affronter une guerre millénaire qui, par l’aveuglement d’une poignée des siens, éclatera sans doute très bientôt. Mais comment guider tout un peuple, alors qu’elle ne parvient même pas à lutter contre ses démons intérieurs ? Par-delà les apparences, de l’autre côté du miroir. Un rêve, une illusion, un soupir. Leurs visages. Deux âmes tourmentées dont le Destin semble se jouer ; deux mondes que tout oppose, unis par les Légendes ancestrales d’un peuple en perdition. Le silence, l’obscurité... Et leurs regards sévères tandis que, tapis dans l’ombre, ils attendent le jour de leur réveil. Ne craignez pas le chaos.»

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Yem ou le combat d'une femme (Gilles Milo-Vacéri)

    J’ai reçu, un jour, un message de l’auteure, me proposant la lecture de son livre. Bien entendu, je lis toujours le résumé d’un livre proposé, pour me renseigner, mais surtout parce que je préfère savoir où je vais mettre les pieds. La 4ème de couverture est plutôt longue, mais lorsque j’ai vu le nombre de pages papier, je me suis dit, ok, je m’attaque à du lourd là. Mais même pas peur, j’ai accepté avec grand plaisir (après quelques péripéties de ma messagerie qui avait mis les messages en indésirables, non mais !) savoir que par-dessus tout l’auteure passe sur votre blog de temps en temps et que c’est de cette façon qu’elle vous a choisis, j’étais sur le XXX. (j’ai beau chercher un mot, c’est celui-ci qui me vient du coup, d’où les x :p )

    Je l’ai emmené avec moi sur ma tablette, pendant les vacances de fin aout et là, je l’ai lu, ou plutôt savouré. C’est un véritable délice, un petit bijou d’écriture. Pour ceux et celles qui me connaissent, j’ai eut ce même engouement pour deux livres où j’avais eut la chance de rencontrer les auteurs peu de temps après, il s’agit de Mathieu Guibé avec « Even Dead Things Feel Your Love » et de Vanessa Terral avec « L'Aube de la Guerrière ». Donc imaginez que celui-ci « Pandora Project » est élevé au même rang, c’est pour vous dire qu’il est bon, et prévenir l’auteure que je ferais de mon mieux pour être ZEN, mais Vanessa se souvient encore de moi la première fois que nous nous sommes vu. (Non, je n’ai pas honte du tout, je suis enthousiaste surtout lorsque j’adore le livre !)

    La couverture sombre est magnifique à mes yeux (donc j’ai déjà fait garder un livre papier pour moi, vivement novembre !) J’aime beaucoup et ayant lu – presque deux fois complètement – je comprends beaucoup mieux l’image. Maintenant que je vous ai raconté ma vie, la couverture et tout ce qui se passe autour, je vais pouvoir vous parler du livre, car c’est lui le plus important ici. Je m’étale, je m’étale et vous n’en avais toujours pas plus, sauf qu’il est sublime ! (C’est mon avis, mais il compte un tout petit peu pour vous donner envie de l’avoir entre les mains, ou sur tablette peu importe)

    Le prologue m'a paru étrange, je me suis demandé si tout serait ainsi et puis après, j’ai compris pourquoi l’écriture était ainsi, différente par endroit. Et non, je ne dirais pas pourquoi, ni comment. Je pense que le plus dur sera de ne pas raconter les événements, de trop en dire, car il faut le découvrir pour comprendre toutes les subtilités.

    Commençons par le début. Un jeune homme, se trouvant à un endroit, sans se souvenir comment il a fait pour arriver dans ce bar de l’aéroport. De nombreuses questions, mais aucunes réponses. Ensaï. Il se souvient de son prénom, c’est déjà bien, mais le reste… non. Une rencontre qui le sauvera, à maintes reprises. Ienzo. Lui vit dans cette ville, du nom de Newport. Il connait cette ville, ces bas-fonds, les divers règlements et surtout la manière d’y survivre. Un nouveau chapitre et nous sommes en plein désert, celui d’Ekkar. Une jeune femme, Heather s’y trouve. Mais comment a-t-elle fait pour se retrouver en plein désert, sans âmes qui vivent ? Les deux ont un lien, nous ne pouvons pas faire autrement que nous le dire, oui, mais lequel ? Comment deux êtres qui semblent si différents peuvent avoir un lien autre que la perte de mémoire au même moment ? Sans compter que Heather appelle un certain Yggdrasil – une légende nordique qui fait référence à l’arbre du monde – mais ce n’est pas un arbre ;)

    « Et il se retrouva projeté dans l’inconnu en une fraction de seconde.

    Voilà le monde. Pendant des heures, il n’avait pas tenu à le découvrir, mais celui-ci s’imposait désormais à lui par de grosses gouttes glacées qui s’écrasaient sur sa nuque. Debout à son tour sur le muret, il observa le spectacle qu’embrassaient ses yeux écarquillés. Une ombre gigantesque recouvrait la rue ; l’obscurité de cette ville terne, noyée sous une pluie agressive, ne laissait que peu de place aux rayons du soleil. Son regard se heurta aux murs, de l’autre côté de la rue, assombris par de sinistres traînées noirâtres qui s’élevaient vers le ciel et resteraient à jamais les témoins intemporels des violents incendies qui avaient ravagé le quartier peu avant. De rares passants erraient, les pupilles vides, comme s’ils n’avaient d’autre but que celui d’arpenter les trottoirs jusqu’au crépuscule, quémandant de temps à autre une petite pièce que personne ne serait pourtant disposé à leur céder. Plus loin, les Bas-fonds baignaient dans un brouillard épais et nauséabond qui engloutissait tout sur son passage comme la gueule béante d’un hideux monstre. L’horizon se perdait déjà dans la noirceur d’une nuit trop sombre qui avait réuni ciel et terre. »

    Dès le départ, j’ai été happé par les mots, l’intrigue, la manière d’appréhender les questionnements entre autre. Les deux histoires se mettent en place en parallèle. Les détails du coté d’Ensaï et Ienzo sont plus intenses. La vie à Newport est dangereuse, sournoise, la ville en elle-même est en train de mourir sous les coups d’un homme puissant et vindicatif : Sullivan. Les Newporters, voila comment ils sont appelés, ceux qui vivent dans cette ville ou plutôt survivent. Leur histoire n’est pas simple, leur vie n’est pas évidente et l’auteure à réussit à ne pas nous les rendre minable, ou les prendre en pitié. Bien au contraire, la noirceur de leur monde est percée d’une lumière vive : l’espoir. L’Espoir qu’un jour ils pourront reprendre leur vie, l’espoir qu’un jour, ils seront enfin considérés comme des être vivants, des humains et non des numéros. L’Enfer, il n’y a pas d’autres mots pour décrire cette ville. La corruption, les échanges de coups, fuir, se cacher… La démocratie n’existe plus depuis si longtemps qu’il est impossible de ne pas ressentir la peur viscérale, les démons obscurs de la ville.

    Dans le Nevada, le désert d’Ekkar recèle des dunes de sables doré à perte de vue. Le clan qui y vit, celui d’Ekkar est composé de nomades qui ne restent pas au même endroit plus de six mois, voire moins. Tout pourrait être au plus calme, une vie paisible, mais les nomades qui y vivent ont un secret bien gardés et leur isolement n’est pas uniquement dû à leur désir. Les tourments les rongent immanquablement, la mémoire perdue d’Heather sera un fardeau de plus, pour elle. Les rêves, les illusions… tout sera fait pour que les deux mondes qui s’opposent se rejoignent d’une manière ou d’une autre. J’aimerais en dire beaucoup plus, mais cela serait dévoiler ce qui se trame dans l’ombre, ce qu’il se passe dans les cœurs et corps de chacun.

    Par contre, je vais parler de certains personnages, pas de tous, quoique, je vais tenter de faire court pour chacun, comme cela j’arriverais à tous les mettre, enfin peut-être.

    Ensaï est le premier que nous rencontrons. Amnésique, il va se rendre compte que c’est bien plus que cela. Il ne reconnait pas la ville et en plus il lui semble entendre des voix. La folie le guetterait ? Il est très méfiant envers les autres, a du mal avec les ennuis qui le pourchassent. Sa relation avec Ienzo est une amitié profonde, pas du départ bien entendu, mais elle va le devenir. Il a un cœur en or et fera tout pour ses amis : leur éviter de souffrir par sa faute.

    Ienzo est mon chouchou. Il m’a fait penser à un chevalier en armure sur son cheval blanc, sauf que d’armure, il s’agit de sa propre carapace qui évite tout et tous de le toucher – physiquement et émotionnellement – et de son cheval blanc, des pieds qui courent vite et qui connaissent les lieux parfaitement. C’est un immigré qui n’arrive pas à trouver sa place jusqu’à l’arrivée de Ensaï, même si Sasha, une jeune Newporter l'a aidé. Ce dernier lui offre sans le savoir ce don de pouvoir aider, d’avoir un véritable sens à sa vie.

    « Le loup noir releva la tête, la truffe vibrant dans l’air du crépuscule. Aux aguets, il observait le ciel se parer de nuages menaçants. Un épais brouillard se substitua à l’horizon flamboyant et répandait sa pâleur sur les dunes. La nuit devenait inquiétante. Ienzo frémit, absorbé lui aussi par cette vision cauchemardesque. Il tenta de se redresser, mais son corps, paralysé, ne lui répondait plus. L’animal couvrit à nouveau son protégé de son regard solennel. Miroir. Dans les yeux de la bête, le Newporter crut un instant y voir les siens ; les deux émeraudes de l’Akkaï étaient animées d’une détermination farouche teintée de mélancolie. Se battre, toujours. Volonté. Ils se contemplèrent avec respect, prenant conscience du lien puissant qui les unissait. Leur combat.

    Ils ont besoin de toi. Tes faiblesses deviendront ta force.

     …

    Leur combat a commencé. Ta place est à leurs côtés. Honore-la. Sois celui que tu désires. Fais ce qui te semble juste. »

    Heather est forte. C’est une meneuse pour un peuple qui perd confiance en leur croyance. Le passé de son clan est important. Elle est dévouée corps et âme et même au-delà. Sa grâce naturelle dans ses gestes, même lorsqu’elle s’entraine, cette détermination qui la caractérise, font d’elle une personne, pas juste un personnage. Elle se sait forte, mais pas immortelle. Même si elle a peur de l’avenir qui lui serait réservée, elle garde en elle une harmonie certaine.

    Nate et Nayashi appartiennent au clan d’Ekkar. Ils sont les plus proches amis d’Heather, ceux qui seront toujours présents pour elle, qu’elle que soit ses décisions. Le premier est un chasseur hors pair, tandis que la seconde est la guérisseuse/sorcière. Leur amitié et dévouement sont sans faille et rien ne pourra les arrêter de suivre Heather. Ils savent la remettre sur le droit chemin si besoin, leur franchise sera ce qui les maintient unis.

    Un dernier personnage, même si beaucoup d’autres sont tout aussi importants. Je pense à Sullivan. Que serait un livre de ce type sans un jomme de son acabit ? Il est imbu de lui-même, fort dans tous les sens du terme, aimant les belles choses. C’est un homme qui n’a aucune limite, pliant quiconque à ses pieds et si cela ne fonctionne pas ? Ce n’est pas grave, la mort est une fin en soit. Dirigeant de Newport, il a la mainmise sur la quasi-totalité de la ville. Son arrogance n’a pas d’égal, se croyant invincible, immortel. Ce qu’il prend pour des qualités, en lui, ne fera que l’avoir à son propre jeu.

    En conclusion, Yuna a une très belle plume. Il y a tellement d’extraits que je voudrais mettre, mais cela ne servirait à rien, car c’est un tout qui m'a conquise. Elle a su mélanger un rêve mythique, chaud, bouillonnant, pleine de vie et une réalité froide, glauque, détruite, réussissant à créer ce petit bijou. Un univers riche, varié, hors du commun. Une playlist que vous trouverez au fil des pages donne encore plus de profondeur au récit, même si pour ma part, la première lecture que j’en ai faite sans, était déjà dans ce sens-là. L’histoire est sans cesse en mouvement, le suspense ne s’arrête pas, même lorsque nous arrivons à la fin du livre. La dernière bataille, les dernières batailles sont impressionnantes, fantastiques, magiques. Encore un grand merci à Yuna pour cet envoi ! N’hésitez pas à vous le procurer, il vaut vraiment le coup !

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  • Commentaires

    4
    Jeudi 11 Septembre 2014 à 17:05

    De rien ^^, j'ai cherché mes mots pour être à la hauteur wink2

    3
    Jeudi 11 Septembre 2014 à 09:14

    Merciiiiiiiiiiiiiiiiiii <3

    2
    Jeudi 11 Septembre 2014 à 07:53

    Oui j'ai trouvé aussi winktongue

    1
    Jeudi 11 Septembre 2014 à 07:49

    Ce livre a l'air super :)

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