• Sur les ruines du monde (Collectif auteurs)

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Auteur :

    325 pages ebook

    Thèmes : Fantastique, Terreur

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    Résumé de l'éditeur :

     
    « Sur les ruines du monde, une anthologie composée de 10 histoires post-apocalyptiques, présente le travail d’auteurs actuels de la scène fantastique française. 10 décors, 10 ambiances, 10 fables terribles qui dépeignent la fin de notre civilisation. Entre poésie, violence et mystère, laissez-vous guider à travers les ruines des grandes cités et les paysages dévastés à la recherche de la réponse à une question : Que resterait-il de l’humanité sans la civilisation ? »

    1 - Schrödinger (V.F.F Pouget)
    2 - Le sac koala (Nathalie Haras)
    3 - La fête (Lionel Dulout)
    4 - M. le Vétérinaire fait sa tournée (Stéphane Pihen) 
    5 - L’adieu à la reine (Annaiq le Quellec)
    6 - Mars (Renaud Ehrengardt)
    7 - Au nom d’Athée (Mathieu Dugas)
    8 - Protéger et servir (Thomas Baronheid) 
    9 - Sur les traces du Dragon-Tangible (Anthony Boulanger) 
    10 - Derrière le désert (Svetlana Kirilina) »

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Incubes (Anthony Holay)

    Je tiens à remercier le forum have à break, have à book pour m’avoir permis d’accéder à ce partenariat avec les éditions House Made of Dawn. J’avais déjà chroniqué l’une de leurs nouvelles – Incubes – par le biais de l’auteur lui-même et lorsque « sur les ruines du monde » est apparu, je ne pouvais pas faire autrement que de me proposer, donc merci à tous les deux pour me l’avoir envoyé.

    10 histoires apocalyptiques. 10 fois plus de raison d’aimer la fin du monde ! Le mieux, c’est de vous les détailler, sans vous donner les aboutissements de chacune des nouvelles. Bien entendu, il y à celles que j’ai adoré et d’autres un peu moins, mais dans l’ensemble, il s’agit d’un bon recueil de nouvelles, encore faut-il vouloir découvrir le monde sous son pire aspect.

    Schrödinger (V.F.F Pouget) 

    Un homme se retrouve enfermé dans une sorte de cellule durant un certain temps, dont il n’a plus vraiment notion. Le monde se détruit, nous ne savons pas comment, mais c’est là, juste au-dessus de lui, à des mètres de sa tête. La question posée par l’homme est la suivante : A-t-il eut raison de venir en ces lieux ?

    Je me suis demandé où allait l’auteur. La fin est tout simplement ironique car la question posée, aura-t-elle réellement une réponse ? Un humour noir comme j’aime, des idées arrêtées et franches, pas de détour pour une destruction massive de l’humanité.

    Le sac koala (Nathalie Haras) 

    Une énorme météorite fonce sur la terre. La population doit fuir pour atteindre le sud avant de se faire impacter. Un homme part vers le nord pour retrouver sa fille.

    Cette nouvelle fait partie de mes préférées, elle montre l’attachement d’un père pour sa fille, qui est différente des autres. Il n’hésite pas à braver les dangers pour la rejoindre. La manière dont l’auteur nous l’écrit, du point de vue du père et de l’autre de la jeune fille est différente. L’enfant ne se rend pas compte de ce qui se trame et cela donne de la légèreté, tandis que l’homme est aux abois. Vont-ils s’en sortir ? Peut-être que oui, peut-être que non, mais cela aura au moins appris au père que l’amour est plus fort que la fuite ;)

    « Herlington-Août 2016

    L’elfe rose n’est pas revenu. Elle s’enferme dans sa forteresse de solitude avec d’autant plus d’entrain que ses héros l’ont emmenée tout en haut pour lui montrer. Elle peut enfin lever la tête et embrasser du regard son horizon. Au-delà de la fenêtre, la nuit est toujours aussi noire. A l’intérieur, son espace est imprégné des mêmes odeurs connues et aucune vague de chaleur ne la fait gesticuler. Elle a retrouvé l’agréable contact de sa peau, la sensation de sa petite main sur sa nuque, la douceur de son koala contre ses épaules, le petit poids de son sac dans son dos. Dehors, c’est le silence. Aucun bruit ne fait vibrer l’air tout autour. Le silence, la paix, la tranquillité. Reine dans son monde, du haut de sa tour, elle se tient droite au milieu de ses héros de papier. Et c’est là qu’elle aperçoit l’étoile de la nuit, l’étoile qu’on ne voit pas en plein jour, celle qui brille plus fort et qui pulse dans son œil. »

    La fête (Lionel Dulout) 

    Une tour gigantesque recélant des trésors et une fête qui ne s’arrête jamais. 

    Je vais être honnête, je pense que je ne l’ai pas du tout comprise. D’accord le monde s’est éteint et les survivants font la fête de villes en villes. Mais le « avant la fête » et le « pendant la fête » m’a perdu. Disons que le cheminement non chronologique m’a fait chercher longuement le pourquoi nous avons autant d’explications des deux cotés. Dommage, parce que l’auteur à une belle écriture, mais je n’ai pas su la comprendre.

    le Vétérinaire fait sa tournée(Stéphane Pihen)

    Une crise économique fait rage depuis des années, seule la betterave est toujours d’actualité. M. le vétérinaire fait sa tournée en Haute-Normandie avec les moyens du bord.

    C’est une nouvelle que j’ai beaucoup aimé également. Elle est très froide, montrant un personnage qui à eu la vie marquée par un passé dont nous n’avons que très succinctement, mais il suffit à comprendre ces réactions. Ferions-nous la même chose pour survivre ? Oui, sans aucun problème. La fin m’a surprise et j’ai compris le pourquoi cette vieille femme voulait que sa chatte accouche prématurément. Très finement joué, je vous l’accorde cher auteur.

    L’adieu à la reine (Annaiq le Quellec) 

    Les réserves desséchées par la main de l’homme, l’humanité qui fuit la terre. Une femme vient assister à la destruction de la flotte espagnole.

    Il s’agit d’une nouvelle que j’ai lu très rapidement, puisqu’elle ne comporte que peu de pages, mais je n’ai pas réellement apprécié. La fuite est mise en avant et seule la femme reste à bord. J’ai ressenti parfaitement les émotions de cette femme, sauf que cela ne m’a ni ému, ni même évoqué le moindre soupçon de tristesse. La fin de ce monde pour commencer une nouvelle époque ne m’a fait ni chaud ni froid.

    Mars (Renaud Ehrengardt)

    Deux enfants de dix ans, Benjamin et Rafael vont passer leur initiation. Le plus vieil homme, un sage du village, va leur confier une mission : récupérer un objet au-delà de la montagne Bleue, là où les fantômes vivent.

    Une initiation qui fait penser à une émission de télé-réalité, mais avec des enfants. Le parcours est épique, les situations changeantes et surtout la fin est monumentale, me faisant bien rire. Surtout le fameux objet à récupérer : « tout ça pour…ça ? » Voila ce que je me suis dit en terminant l’histoire. Une belle trouvaille et il vaut mieux être assis pour la lire.

    Au nom d’Athée (Mathieu Dugas) 

    Un homme, Young de son prénom, va devoir affronter des pirates sur Toulon après avoir traversé le globe. Ces derniers sont impitoyables et ont des idées bien arrêtées – voire répugnantes. Aidé par une sorte de secte, adorant un Dieu particulier, il va devoir se battre pour lui, pour l’enfant qu’il a recueilli mais surtout pour retrouver son épouse et son enfant.

    Une autre de mes nouvelles préférées. Elle est longue et très intéressante, montrant ce que l’homme pourrait faire pour survivre. Les sectes vivent déjà à notre époque, alors pourquoi pas non plus dans le cas où la terre ne tournerait plus rond ? J’ai suivi avec beaucoup de précisions et de dégout par moment, les aventures de Young. Survivre n’est pas un choix, mais une nécessité et pour retrouver sa famille il est prêt à tout. J’ai eut une surprise de taille concernant la fin, je ne m’y attendais absolument pas, cherchant tout sauf à cet endroit. Chapeau !

    Protéger et servir (Thomas Baronheid) 

    Le Foyer, un lieu où les robots s’occupent des humains comme leur propre enfant. L’idée du monde extérieur n’est pas à l’ordre du jour, d’ailleurs, à quoi cela servirait-il de sortir ?

    C’est une nouvelle courte et bien ficelée. Je l’ai relue deux fois pour être certaine d’avoir compris la chute, car la surprise est de taille. Les robots sont impressionnants, mais dehors, des humains vont tout faire pour sortir les humains enfermés dans le Foyer et leur rendre leur liberté. Je me suis bien amusé avec les personnages et leur devenir incertain.

    Sur les traces du Dragon-Tangible (Anthony Boulanger) 

    Une épaisse fumée noire, mais surtout toxique recouvre le monde. Le seul moyen de repousser cette fumée : les hydrocarbures. Les survivants restent sur les aires d’autoroute. D’étranges traces sont retrouvées au bord de la route laissant en suspend une question : Le dragon-Tangible serait-il autre chose qu’un mythe ?

    J’ai aimé l’écriture de l’auteur, fluide, amenant les éléments sans anicroche, par contre, même en aimant les histoires avec des dragons, je n’ai pas trouvé qu’elle soit très réaliste en un sens. Pas à cause du dragon, mais de la façon de faire des survivants. Je me pose des questions au sujet des personnages, des incohérences pour ma part sur certains éléments. Cette nouvelle fait malheureusement partie des moins aimées.

    Derrière le désert (Svetlana Kirilina) 

    — Qu’est-ce qu’il y a derrière le désert ?
    — Rien.
    — Comment ça, rien ?
    — Derrière le désert, il y a un autre désert 

    Le village de Mara se trouve au bord d’un désert et l’appel de ce dernier se fait de plus en plus fort. Des voix mystérieuses la pousse à faire cet ultime voyage pour savoir ce qu’il y à derrière.

    Cette dernière nouvelle fait partie de mon top 3. Le désert est présent partout, du sable à perte de vue. Le petit village est sans cesse sous les feux des orages grondants, menaçants. Ces tempêtes avalent ce qu’elles peuvent pour repartir vers d’autres horizons. J’ai bien aimé cette situation, que nous soyons submergés par le sable et non l’eau, qui devient une denrée rare et précieuse. Deux histoires en une, deux histoires qui vont se rejoindre et nous faire tomber de haut. A la question de savoir ce qu’il y à derrière le désert, la réponse risque de plaire, ou de ne pas plaire, mais qu’importe l’arrivée, seuls les voyages comptent.

    « Un vent mordant souffle depuis déjà quelques heures. De plus en plus fort. 
      Il essaie d’avancer, de mettre un pied devant l’autre. Mais la poussière lui fouette le visage, l’empêche de respirer.
      Alors, il s’arrête, s’assoit sur le sol caillouteux et s’enveloppe dans sa couverture. Il ne voit plus rien de ce vent déchainé, mais il sent les bourrasques le bousculer.
      Et il entend. Les hurlements du vent. Mais est-ce vraiment le vent ? Ça ressemble à s’y méprendre à des voix. Des voix qui l’appellent, des voix qui le supplient. Peut-être que ce sont les voix de ceux qui ne sont jamais revenus. Peut-être que la voix de Mara fait partie de cette litanie. »

    En bref, un beau recueil qui apporte un nombre considérable de catastrophes, mettant en péril l’humanité. Un peu comme si nous devrions choisir laquelle serait la plus probable ? Pour ma part, il vaut mieux ne pas trop y réfléchir et se laisser emporter par les mots de ces auteurs, en oubliant que cela pourrait nous arriver, car certains ont vraiment le chic de nous faire croire que se sera bientôt notre tour !

     

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  • Engrenage fatal (Astrid Causse)

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Auteur : Astrid Causse

    203 pages

    Thèmes : romance sur ton fantastique

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    Fais partie de la série

    "Engrenage fatal"

    d'Astrid Causse

     

    Résumé :

    « Serveuse dans un bar new-yorkais et fraîchement débarquée de France, les choses se déroulaient pour le mieux pour moi. Des amis, des études de droit… jusqu’au jour où tout bascule : ma rencontre avec l’homme le plus influent du business new-yorkais. Mon idylle commença sur les chapeaux de roue. Je ne m’attendais pas à être propulsée malgré moi dans cette affaire, dans cet engrenage qui allait sûrement être fatal autant pour lui que pour moi.
     
    Je m’appelle Amy, j’ai 20 ans et rien ne m’avait préparée à ce qui allait se produire.  »  

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Engrenage fatal - tome 1 (Astrid Causse)

    Cela faisait un moment que j’en avais entendu parler, déjà du fait du partenariat entre l’auteure et le blog, mais aussi sur la toile, et lorsque, Astrid me la fait parvenir suite à une demande de service presse de sa part, j’en étais ravi.

    Emeraude Langevin, surnommée Amy quitte la France suite à un problème (non-dit au début, sinon se ne serait pas drôle) pour New York. Entre ses études et son boulot de serveuse les années passent très vite et en un prologue nous arrivons à 5 ans plus tard. Ce qui soit-dit en passant est parfait comme l’histoire ne débute réellement qu’à ce moment précis. Je trouve que l’auteure à très bien fait de nous éviter toute sa vie jusque là. Sa rencontre avec Jensen Sheridan, un milliardaire très connu dans ce pays, va faire de sa vie un enfer ! Oui, oui, vous avez bien lu, un véritable engrenage qui s’infiltre autour de la personne d’Amy et qui ne la laissera plus dans sa petite vie tranquille.

    J’ai eut très peur, je l’avoue de me retrouver avec une copie de tout ce qui se fait en ce moment – vous m’aurez comprise, entre la jeune et fraiche femme qui travaille dur pour pouvoir se payer son appartement et le beau gosse milliardaire qui à un passé des plus sombres et qui la veut dans ses filets. Et bien pas du tout ! Sauvé ! Emeraude est une jeune femme qui à du caractère et qui veut oublier son propre passé, non elle n’a pas de cadavres dans un vieux placard, quoique… mais elle va de l’avant. Par contre elle à un don – je ne dirais pas en quoi il consiste – mais elle ne s’en sert presque pas, alors que dans une situation pareille, je ferais tout pour savoir et surtout je ne resterais pas dans le néant. Elle m’a juste légèrement énervé à partir du moment où elle se pose un milliard de questions tout en se la fermant. Au bout d’un moment, il faudrait qu’elle crache le morceau, car à force de tergiverser, j’en venais à me dire qu’elle n’avait pas envie de vivre. A un moment donné, au tout début, la scène qui se passe dans les toilettes et suite à cette scène, ses réactions m’ont laissé perplexe. Comment une femme peut préférer laisser couler plutôt que de se défendre ? Surtout qu’elle avait un témoin… Mais bon, c’est le choix de l’auteure.

    Jensen est un homme – oui, je vous l’assure :p – qui trompe énormément son monde. Il joue un rôle qui lui va presque comme un gant et personne ne s’en est rendu compte jusqu’à maintenant, pas même notre héroïne. Il a la classe et la prestance d’un homme riche et célèbre, et son comportement semble exemplaire. Mais tout est en surface, Jensen cache son jeu et il n’est pas celui qu’il prétend être. J’ai été agréablement surprise de ce qu’il est réellement, même si cela a été fait très rapidement. Il est par contre loyal et très amoureux. Ce qui m’a étonné ce fut le fait qu’il soit si vite amoureux de la jeune femme, mais l’explication est donnée à un moment précis du pourquoi cela semble si prompt, à Emeraude et au lecteur.

    Nous faisons ensuite la connaissance de Georges, le chauffeur de Jensen qui, au premier abord, est un homme sage, respectueux et fidèle à ses engagements. Les amis d’Emeraude sont importants pour elle, ce qui est bien dommage suite aux événements qui vont se produire. Certains protagonistes sont très bien travaillés, je pourrais presque dire quelle serait leur couleur préférée, tandis que d’autres un peu moins, surtout au niveau des méchants, ce que je regrette fortement. J’aurais aimé en savoir plus sur Michelle et son compagnon d’infortune principalement, ces deux-là semblent s'être bien trouvés, même si apparemment Michelle porte le pantalon dans leur "couple". Je vais avouer que j’ai adoré Georges, car lui aussi cache très bien son jeu et que je ne le voyais pas du tout ainsi. Oh un gros coup de cœur pour Jared, lui, il m’a fait mourir de rire par moment. Il retourne sa veste si souvent que je pense que lui-même ne sait plus où donner de la tête ! Il y a beaucoup de personnages secondaires qui mettent encore plus de mouvements au livre et dont je ne vais pas parler, il vaut mieux découvrir par soi-même.

    « Il me donna une gifle qui me fit tomber à la renverse et m'arracha l'arme des mains. L'homme à la cicatrice et son collègue se mirent à rire. Leur sourire était immonde. J'avais envie de hurler, de m'enfuir mais Jared pointait toujours son arme sur moi. Je n'osais pas le regarder. Avec ma main gauche, je me massai la joue où une forte  douleur se réveilla dans ma mâchoire. La soirée, où Mortensen avait essayé d'abuser de moi, me revint à l'esprit. Et je repensai à Jensen.

    – Oh Jared, tu es un méchant garçon, dit l'homme à la cicatrice sans cesser de rire. Je me mis à regarder Jared avec attention. Sentant mon insistance, il me fixa à son tour :

    –  Espèce d'enfoiré, dis-je en sanglotant. Un coup de feu sortit du pistolet de Jared et l'homme à la cicatrice tomba inerte sur le sol. Le deuxième avait cessé de rire et essaya de s'enfuir mais Jared lui tira dans le dos. Il s'approcha de moi et me tendit sa main pour me relever. Ami…

    – Allez viens, me dit-il. J'étais tétanisée. Je regardais Jared. Je ne comprenais plus rien.

    – Je t'expliquerai après. Dépêche-toi. Ne sachant plus quoi faire, j'avais suivi Jared sans conviction. Nous sommes remontés dans la voiture et avons repris la route.

    – Désolé pour la gifle, je devais être convaincant.

    – Tu es avec eux ? Demandai-je les yeux rivés sur la route. »

    Entre meurtres, tentative de corruption et/ou d’homicides, agressions au passage, courses poursuites avec tous les moyens du bords, et bien d’autres encore, le livre ne manque absolument pas d’actions et de rebondissements, c’est certain. Par contre il y a tout de même un problème de taille, c’est que les actions sont très rapides, à tel point qu’à un moment je me suis posé la question de savoir si j’avais bien compris tel ou tel passage et donc je suis revenu en arrière pour être sur. Je pense, mais ce n’est que mon avis, c’est qu’il aurait fallu étoffer un peu plus au niveau des scènes d’actions, mettre un peu plus de temps entre chaque, car nous n’avons pas le temps de souffler qu’il faut déjà repartir ailleurs. Quelques coquilles trainent, rien de méchant, quelques lettres qui manquent à des mots, comme des "e" à envie – qui deviennent envi – ou des concordances de temps qui m'ont paru étrange, mais comme je dis, cela ne m’a pas empêché de le lire d’une traite.

    Il s’agit d’une histoire qui au départ parait simple, mais où tout se complique. La question est surtout : En qui Amy peut-elle faire confiance ? Car c’est là tout le problème, la confiance n’est pas facile à donner et dans ce cas de figure, tout le monde devrait raser les murs et surveiller ses arrières. A part le comportement de l’héroïne qui m’a laissé perplexe et la rapidité à laquelle les actions se passent, j’ai passé un bon moment de lecture. Sachez également qu’il peut très bien être lu comme un livre sans suite, car la fin s’arrête de manière à ce que l’intrigue soit également terminée comme il se doit.

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