• Provocation policière (Rose Berryl)

    Provocation policière (Rose Berryl)

    Auteur :

    16 pages

    Thème : Policier, Thriller

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    Résumé :

    « « … je la voyais me traquer comme une bête sauvage, son flingue pointé devant elle. Elle ignorait où je me cachais et encore plus que je la suivais du regard. »

    Georgia Soriano est une femme comme les autres, avec ses pulsions, ses fantasmes et ses peurs, qui, depuis son renvoi de la police londonienne, sème derrière elle des indices à l’attention de son ancienne collègue, pour qui elle voue un véritable amour passionnel. Un véritable jeu de piste entre justice et crime, dont seul le temps déterminera l’issue. »

    Provocation policière (Rose Berryl)

     

     

    Provocation policière (Rose Berryl)

    Avant de donner mon avis, je tenais à remercier de nouveau Nathy pour ce service presse des éditions Lune Ecarlate. J’avais déjà chroniqué deux livres en décembre et j’aime beaucoup le style de leurs auteurs et avec celui-ci, qui sortira sous format ebook j’ai été conquise. Pour commencer, il fait très peu de pages, une petite vingtaine, mais pas besoin de beaucoup de pages pour apprécier un texte.

    La couverture, le titre, tout est en adéquation avec ce qui se trame à l’intérieur. Nous arrivons directement dans la peau de ce qui parait être un assassin recherché par la police, plus précisément une tueuse au vu des détails donnés dès le début, à Londres. Un jeu de chat et de souris mis en place par l’auteur des méfaits, surveillant les moindres gestes de celle qui la recherche. La finesse des mots utilisé est incroyable, parfois froid, parfois sensuel, tout se délecte tel un met délicat. Ce jeu n’est pas fait uniquement pour jouer, mais pour attraper la femme policière dans ses filets, je ne dirais pas pourquoi, mais vous le saurez bien vite.

    « Il est environ trois heures du matin et les rues de cette partie de Londres sont désertes. À cet instant, je savais que je devais faire silence, car elle ne devait pas me trouver... pas encore. J’aime son acharnement à me mettre la main dessus, de même que son corps sous l’uniforme sombre et ses longs cheveux blonds serrés en chignon sous le képi... à tel point que je perds le contrôle lorsqu’elle apparaît dans mon sillage. Elle est femme tout comme moi et pourtant... aucun homme n’est à la hauteur de ce qu’elle pourrait m’offrir si elle consentait à accepter mes avances. Je nous ai déjà imaginées... »

    La tueuse n’est pas un enfant de cœur, les crimes perpétrés sont froids, calculateur, précis, les gestes net et sans bavure. L’hémoglobine est au rendez-vous et une scène qui m’a fait penser au personnage de Thomas Harris m’a fait sourire. D’accord, je n’aurais peut-être pas dû, mais pour me choquer, il faut vraiment y aller de bon cœur et cet aspect féminin donne une touche de douceur dans le monde qu’elle se crée de toutes pièces depuis trois ans. Son passé n’a pas l’air des plus heureux, les traumatismes d’enfants sont toujours les plus durs à digérer, mais le doute s’installe sur un membre de sa famille, sans que cela ne soit réellement mis en avant. Serait-ce la raison pour laquelle Georgia aurait perpétré ses crimes ? Peut-être, peut-être pas, en même temps les sentiments qu’elle éprouve pour cette femme policière, Manon serait plus en cause par moment. L’envie de se montrer, de lui montrer ce qu’elle est capable de faire, elle à besoin du regard de l’autre pour ressentir des émotions, avoir comme une existence. Georgia semble n’exister qu’au travers de celle qui la recherche depuis tout ce temps et pourtant…

    Quelques surprises nous sont dévoilées dans l’histoire, nous apprenons tout de même le lien de cause à effet concernant Georgia. La honte, le mépris à fait partie intégrante de son être durant des années, l’arrivée de l’amour et de recevoir une image pour avoir bien fait va compliquer ses propres gestes. Le livre à beau être court, les émotions sont présentes, les sueurs froides également, pas forcément dans le même sens que certains. Les morts s’empilent, se cachent pour être mieux mis à découvert, pour moi il s’agit d’une femme qui à besoin qu’on la remarque, que l’AUTRE la remarque, la voit, laisse ses yeux sur elle pour la comprendre. C’est cette compréhension, ou non compréhension qui m’a fait me poser des questions rapidement va-t-elle s’en sortir ? Va-t-elle réussir à obtenir ce qu’elle veut ? C'est-à-dire le regard de l’autre ? La réponse se trouve bien à la fin et je ne voyais pas d’autres fins plausibles au vu de ce qui sera dévoilé.

    Tout cela pour dire que j’ai aimé me retrouver être dans la peau d’une tueuse, entendre ses pensées, agir en même temps qu’elle (non promis juré je ne suis pas une psychopathe), mais cela change la manière de voir de ce coté. Ce n’est pas tous les jours que nous pouvons nous retrouver dans la peau d’un assassin si froid et pourtant si rempli de sentiments. Je ne regrette qu’une chose : c’est trop court, beaucoup trop courte, j’aurais aimé avoir plus de pages à lire afin de suivre l’histoire de ces deux femmes. Mais je garderais une chose en mémoire, une femme est bien plus dangereuse qu’un homme !

    Un dernier extrait qui pourrait en glacer plus d’un !

    « Il est vingt-deux heures quarante-cinq, l’heure d’agir. Cela faisait une heure environ que personne n’était passé au-dehors et je trépignais d’impatience. Je ne pouvais plus attendre. Une fois arrivée à la voiture, j’avais préparé le corps qui sentait déjà la mort à plusieurs mètres, glissant chaque morceau sur un crochet de boucher, lui-même glissé sur une chaîne suffisamment solide pour être suspendue. À proximité de la voiture, j’avais attaché cette dernière à deux arbres, avant de reculer pour contempler mon chef-d’œuvre. »

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  • Harem (Charlie Audern)

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Auteurs : Charlie Audern, Kaelig Lan 

    215 pages papier

    Thèmes : M/M, érotique

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    Service presse de l'auteur

     

    Résumé de l'éditeur :

    « Quand le Prince Jaad s'ennuie, il rend visite à son Harem pour y trouver divertissements et réconfort. Les femmes pour la lignée, les hommes pour le plaisir. Cent hommes près à satisfaire ses moindres désirs...
    Lassé de son favori Salam , il décide de convoqué la totalité de son harem pour choisir qui partagera sa couche. Son choix se porte sur Rubis. Jeune esclave roux.
    Tout semble parfait sauf que le Prince a oublié que le Harem est également une communauté à elle seule avec ses règles de vie et sa hiérarchie.
    Intrigue au Sérail, complot, amour, vengeance...

    Entrez dans le Harem.
    Histoire des mille et une nuit revu et corrigée»
      

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Nous sommes un (James G & Frédéric Gobillot)

     

    Suite à une demande de recherche de chroniqueurs de la part de l’auteure, je me suis proposé de lire ses oeuvres et j’ai donc pu commencer par celui-ci : Harem. La 4ème de couverture était explicite, il s’agissait d’un prince ayant un harem composé d’une centaines d’hommes prêt à assouvir le moindre de ses désirs et de femmes pour sa lignée. Le livre comprend deux parties, la première sur le fameux Prince Jaad et la deuxième sur son fils Edan. Il faut savoir qu’il s’agit d’un livre sensuel, voire érotique par certains passages, mais uniquement entre hommes. Le harem de femmes n’est que cité dans le texte.

    Commençons par la première partie.

    Le Prince Jaad à un favori du prénom de Salam, mais il s’en ai lassé au bout d’une année. Durant ce temps, le harem c’est senti mis à l’écart sans que le Prince ne s’en rende compte. Il à suffit d’un mouvement, d’une couleur de cheveux différente des autres pour que Rubis entre dans la chambre du Prince et qu’ils apprennent à se connaitre. Ruby est effronté, le regard vif, il sait parler voire charmer grâce à ses paroles et ne s’en plaint pas au contraire. Ses mots lui ont permis de rester chaste dans tous les sens du terme jusqu’à ce qu’il soit vendu au Prince Jaad. Salem, l’esclave rejeté est un homme qui à des envies de pouvoir et semblait se servir de ce que le Prince pouvait lui apporter lorsqu’il était encore son favori. Dorénavant, il est redevenu simple esclave et en veut à Rubis de ce qu’il à osé dire à leur maitre.

    Entre les deux, les joutes verbales vont bon train et je n’ai pu m’empêcher de sourire des diverses situations dans laquelles l’un comme l’autre pouvait se mettre. Mais plus je lisais et plus je me disais que Salam aime son Prince, il n’y à pas que le pouvoir qui l’attire, à moins que ce ne soit que son titre qu’il aime? Je ne pense pas, quand à Rubis, il est en constante recherche d’un compagnon au vu de ses attitudes, il me fait penser à un jeune jouvenceau qui sait mettre les mots quand il faut, mais lorsqu’il s’agit de passer à l’acte, la timidité entre autre prend place.

    « - Jaad.
    Le prince sourit en entendant son nom dans la bouche du garçon.
    - Je ne pourrai pas t’épouser et faire de toi mon époux, Rubis, mais je pourrai te donner un statut qui ne fera pas de toi le favori du harem ou l’esclave du prince, mais mon compagnon. Le compagnon du prince, mais aussi de l’homme.
    - Le prince ne m’intéresse que parce que lui et moi jouons bien ensemble. L’homme est celui qui m’est le plus difficile à découvrir. Le prince a accumulé trop de verni pour que l’homme soit entièrement à découvert. »

    Nous allons faire connaissance de plusieurs hommes et j’en retiendrais trois qui ont été plus mis en avant, mais dont un petit mot pour chacun me semble obligatoire. En premier, il s’agit de Yasil, un homme dans la trentaine qui prend les devants et sait ce qu’il veut. Puis le jeune Farid qui m’a émue, il semble si fragile et le sort que Jaad lui réserve m’a plu. Enfin Hamed, l’ancien soldat qui regrette sa femme et qui aura un sort peu enviable, mais son geste ne peut être oublié. N’oublions pas les eunuques, la façon dont ils le deviennet fait froid dans le dos. Ils sont du même nombre que les esclaves, un pour chacun d’entre eux afin de s’occuper de leur corps et de leur esprit pour certain. Le Prince Jaad est juste et sait reconnaitre lorsqu’il doit faire des choix. Le sort de ses hommes lui tient à coeur et c’est tant mieux! J’ai beaucoup aimé les scènes de rapprochement entre Rubis et Jaad, ma préférée serait celle de leur premier baiser sous la lune, sur cette branche : la passion se sent, l’envie d’aller plus loin également et le fait de se retenir à ne pas céder pour l’un des personnages est grand. La seconde scène que j’ai aimé également, se trouve être lorsque Salam et Ruby se retrouvent au pied du lit de leur Prince, suite à un incident, diré-je. Dans ce décor, l’amour passe en premier plan et l’humour de Jaad m’a fait sourire. En fait, je crois que j’ai souri tout du long de cette première partie et de plus, nous avons le droit d’avoir de très beaux dessins représentant certains des personnages et le baiser sous la lune est incontestablement MON préféré! Par contre un petit, tout petit bémol, qu’est-il arrivé à Salam et qui lui à fait du mal? (*fait les yeux de chat potté pour savoir*)

    « Allongé sur le lit, Jaad le dévore du regard. Enfin il allait le posséder, le garder auprès de lui, l’aimer. La plus belle des conquêtes et la plus difficile également car il ne le possèderait jamais entièrement. C’était le plus beau des défis, le plus grand aphrodisiaque qu’il connaissait aussi. Ses mains viennent se poser sur les hanches du garçon et remontent doucement alors qu’il se redresse pour l’embrasser.

    Dans la chambre silencieuse, le bruit du vent dans les rideaux résonne, mêlés aux soupirs du couple qui plonge dans les délices d’un plaisir partagé. »

    Concernant la deuxième partie.

    Au début, j’ai eut un peu de mal à me mettre dedans, surement parce que Edan, le fils du Prince, va apprendre à devenir un homme à 14 ans... J’ai fait abstraction de son age pour poursuivre et j’ai bien fait. L’auteure à toujours la même fluidité que dans la première partie, mais ce récit est plus basé sur l’art et la manière de pouvoir donner et prendre du plaisir. Un apprentissage de longue haleine sur un adolescent, le petit Prince, qui va bientôt reçevoir les clés du harem de son père.

    J’ai retrouvé avec plaisir Rubis et Jaad, mais un autre personnage à fait son apparition, il s’agit d’Aigle Tempête. Un jeune Améridien qui est entré dans le harem d’une façon bien différente des autres et qui va apprendre à Edan les plaisirs de la chair, mais surtout à se conduire comme l’homme qu’il devrait être lorsqu’il devra succéder à son père. Il y à beaucoup plus de scènes érotiques dans cette deuxième partie, nous avons le droit à l’apprentissage dans sa totalité, mais elle reste sans vulgarité et tout en douceur. J’ai beaucoup aimé le personnage d’Aigle Tempête, il est en phase, en équilibre comme il dit souvent, avec lui-même, il sait ce qu’il veut et son but est uniquement de venir en aide à Edan, il ne demande rien d’autre. L’attachement entre eux deux se ressent au fur et à mesure qu’ils se découvrent, apprennent à se connaitre autrement qu’intimement. L’amour sera toujours au rendez-vous, mais le destin va se charger de faire comprendre que l’on ne peut pas tout avoir dans la vie à moins de se donner les moyens. Une bonne morale sera à découvrir par soi-même.

    D'une manière générale

    Ce livre est rempli de sentiments, de jeu de séduction, beaucoup de partage, comme les repas, signe que chacun est au même niveau. Le petit plus, ce sont les scènes non vulgaires, le bémol c’est Edan ou plutôt son âge, qui m'a dérangé et non choqué (Mais il faut savoir qu'à une époque, les jeunes filles à peine menstruées étaient déjà mariées et prêtes à avoir des enfants). Dans tous les cas, j’ai vraiment passé un bon moment et je remercie l’auteure Charlie Audern pour m’avoir laissé le lire.

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