• Riley Jenson, tome 4 : Jeu dangereux

    4ème page de couverture:  

     

    Les nuits de Melbourne proposent des clubs adaptés aux désirs les plus profonds de chacun.

    Pour Riley Jenson, l'un de ces clubs est devenu une obsession car un tueur sadique se sert de l'endroit pour repérer ses prochaines victimes.

    Pour y entrer, Riley se lie d'amitié avec Jin, un barman au corps de rêve qui entraîne vite la jeune fille dans un tourbillon de danger et de passion.

     

    Auteur : Keri Arthur (Milady)

    Date de parution : 18 Février 2011

     

    Fait partie de la série Riley Jenson (Keri Arthur)Riley Jenson, tome 1 : Pleine Lune

    J’ai toujours eut de l’appréhension de continuer cette série, à cause du sexe présent qui était lourd à force, sans compter le langage de Riley qui est probablement là pour choquer un peu plus le lecteur. J’aurais pu enlever le probablement d’ailleurs, mais n’étant pas dans la tête de l’auteure, je ne peux que supposer.

    Nous sommes à la sortie du démantèlement monstrueux, concernant les laboratoires génétiques, mais nos héros n’ont pas encore réussit à s’en sortir totalement, un méchant de l’histoire est toujours introuvable et de plus en plus de personnes gravite autour de Riley comme si elle n’était qu’un morceau de viande, ce qui n’est pas loin de la vérité. Entre Quinn qui perd de sa vitesse en jouant au jeu du je-taime-moi-non-plus, qui ne sait pas dire la vérité et sa possessivité commence à donner des frissons de peur, et Kellen, cet homme, ce loup qui laisse la liberté à Riley parce qu’il connait leurs lois, en quelque sorte. Il y à moins de sexes, pas forcément moins de scènes, mais elles sont plus courtes et un peu moins bestiales. Ce tome à tout de même du bon malgré tout, malgré une scène s’approchant à du viol, nous sommes plongés au cœur d’un phénomène glauque dont nous ne pouvons rien faire d’autre que de nous engluer un peu plus. Il y à beaucoup d’actions, qui revient régulièrement dans chaque tome certes et donc pas beaucoup de moyen de s’ennuyer ferme.

    « - On ne peut pas dire que je ne me méfie pas assez.
    Ce qui n'était pas exactement vrai. Sinon, que ferais-je ici à m'enivrer de ce mélange de santal, de virilité et de désir au point de n'avoir qu'une envie : le prendre dans mes bras et ne plus le lâcher ? Pourquoi n’étais-je pas plutôt en train de le fuir à toutes jambes, lui et les problèmes qu'il représentait ?
    Parce qu'il était mon chocolat. C'était peut-être fou, c'était peut-être pervers, mais il représentait la seule et unique tentation à laquelle il m'était impossible de résister.
    Pourtant, il avait prouvé à de nombreuses reprises à quel point il était nuisible à ma santé... ma santé émotionnelle. »

    Gautier est celui dont il vaut mieux se méfier, dès le départ nous le savons et même avant, il n’aime pas les jumeaux, les doubles R (Rhoan et Riley). Ce vampire est fort, sournois et sans pitié lorsqu’il s’agit de Riley. Il aime jouer avec ces nerfs, laissant tel le petit poucet des morceaux de cadavres pour l’attirer dans ses filets. C’est un personnage qui à été travaillé jusque dans les moindres détails, allant même jusqu’à son odeur nauséabonde, le fait qu’il ne se lave pas est un plus pour le trouver, mais dans les ordures, il y trouve sa place sans problème. Un véritable psychopathe dans toute sa splendeur, la folie à atteint un degré si élevé dans son esprit qu’il est impossible de prévoir à l’avance son coup suivant, ce qui va poser de réels problèmes pour le directoire.

    Ce qui me pose comme qui dirait un problème, c’est le fait que tout ce qui arrive à Riley viendrait à cause de sa nature de louve, cette partie serait responsable du fait qu’elle doit coucher et que même si c’est avec l’ennemi, tant qu’il y à du plaisir, autant le prendre… Je ne sais pas ce qu’en pense la plupart des lecteurs, mais cela m’énerve de la voir comme une femme-objet. D’accord, elle à des idées et un sacré caractère, mais dès que la lune apparait, pouf, plus rien, juste son bas-ventre qui appelle à la nourriture et elle ne réfléchit plus qu’entre ses cuisses, ce qui n’est pas pour déplaire aux hommes autour d’elle, mais bonjour la vision de la femme.

    C’est un tome qui se laisse lire, sans pour autant être le meilleur de cette série, même si pour le moment peu son au-dessus des autres. Disons que pour passer le temps et éviter de trop réfléchir il est très bien, beaucoup de suspense, de sang, un jeu de séduction entre Riley et un supposé tueur, qui m’a exaspéré certes, mais au moins, ce n’était pas du tout plat. Par contre, l’héroïne n’a pas avancé d’un iota, sa relation avec Quinn est au statu quo, à se demander si elle finira avec lui ou un autre, en même temps, vu le nombre de tickets devant sa porte, je ne doute pas un seul instant qu’elle ne finira pas seule. J’espère que la suite sera meilleure, pour une fois que c’est une série qui est complète chez milady et qu’il ne faut pas attendre des mois avant d’entendre qu’ils ne sortiront pas la suite, je croise les doigts !

    « - dans trois mois, je verrai plus clairement ou j'en suis. Il n'y a aucune certitude que nous nous remettions un jour ensemble, Quinn.
    Il resta silencieux un long moment, me fusillant de ses yeux d'obsidienne plus sombre que la nuit et nettement plus dangereux. Puis il m'agrippa et m'attira brutalement à lui, plaquant sa bouche contre la mienne presque sauvagement. J’aurai pu me débattre. J’en aurai été capable. Mais je n'en avais pas envie. Si c'était un au revoir, alors j'avais l'intention d'en profiter ».

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  • La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Auteur : Tiffany Schneulwy  

    190 pages papier

    Thème : Contemporain, fantastique

      *******

     

    Résumé de l'éditeur :

     « Une inspiration... une expiration... un soupir...
    La vie de Mercedes se résume à cela. A 19 ans, elle souffre d'un asthme sévère et ne peut profiter de sa vie comme elle le souhaite.
    Voyant qu'elle passe à côté de toutes les expériences qu'elle devrait vivre durant son adolescence, une étrange petite fille va venir à sa rencontre afin de lui apprendre à profiter de sa vie.
    L'asthme est une maladie commune, mais pas moins grave pour autant. Découvrez l'histoire d'une jeune fille qui se bat pour survivre, pour soupirer son requiem...
     »   

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Yem ou le combat d'une femme (Gilles Milo-Vacéri)

     

    Avant toute chose, je tenais à remercier Faëries Légends pour l’envoi de ce livre (qui soit dit en passant à eut un mal fou à trouver le chemin de la maison, heureusement que mon cher facteur à pris sur son temps pour trouver ce colis). Mais je tiens à remercier l’auteure, Tiffany Schneuwly pour la dédicace, et surtout de l’avoir écrit. 

    Comme vous pouvez le voir, ce livre à eut le droit à ces petits cœurs, signes qu’il est un coup de cœur véritable pour moi. Pourquoi ? Pour un nombre de raisons impressionnantes qui vont vous être dévoilées tout au long de ma chronique.

    Commençons déjà par la couverture. J’adore ce vert, lumineux, laissant apparaitre comme une brume qui ferait que les deux personnes se trouvent dans un rêve éveillé. Elle représente plusieurs scènes du livre que j’ai aimé par leur douceur entre autre, mais aussi une fois compris qui étaient les personnages chaque détail a sont importance.

     Lorsque je l’ai enfin eut entre les mains, je me suis posé la question de savoir comment l’auteure allait nous présenter les événements. Tragique et morose, ou au contraire caustique et sarcastique ? Il y à de tout, sans pousser dans les extrêmes. L’histoire débute avec une jeune femme, tout juste 19 ans dont son asthme la pousse à aller à l’hôpital une fois de plus alors qu’elle était tranquillement en train de faire des achats pour son anniversaire. Cette maladie est apparue cinq ans plus tôt et même si Mercedes va tenter d’avoir un semblant de vie normale et obtenir un bonheur qu’elle n’ose espérer, elle devra vivre avec un asthme qui ne demande qu’à prendre le pas sur son corps. Elle va faire la rencontre d’une petite fille qui va la pousser à dépasser ces craintes et à vivre comme une adolescente, prendre à pleines mains cette vie et en faire qu’elle n’ait jamais de regret

    L’histoire est racontée avec juste la vérité, pas de faux semblants, pas de détours pour expliquer ce que Mercedes peut ressentir à chacun de ses pas. Il est impossible de ressortir indemne de cette histoire, de ce dire que c’est exagéré, parce que les mots sont tout simplement juste. J’ai beaucoup appris sur cette maladie qu’est l’asthme, il est vrai que beaucoup pense que ce n’est qu’un petit mal être qui vous empêche de respirer, un coup de médicament et plus rien, tout ira pour le mieux. Mais c’est faux, cela va mieux, certes, mais ce n’est pas juste un problème de respiration, c’est bien plus grave que cela. Nous pensons tous que respirer c’est naturel, lorsque nos poumons fonctionnent correctement, nous n’y pensons pas, mais lorsqu’il y à une défaillance quelconque, respirer fait mal, il vous bloque les muscles, vous fait mal dans tout le corps et peut aller jusqu’à l’irréparable. Sans oxygène, pas d’oxygénation du cerveau, plus de contrôles des muscles, pas d’oxygène dans le corps et il se meurt. La vérité peut faire mal, mais il fallait la montrer et quoi de plus beau que de voir une jeune femme qui va réussir à s’épanouir malgré la maladie ? 

    « La soirée se déroulait bien. Et, pour une fois, je parvins à en profiter en faisant abstraction de mon asthme. Je commençais même à me dire que les conseils de la gamine étaient bons à prendre et qu’il fallait sérieusement que j’arrête de me morfondre et de ramener à chaque fois ma maladie sur le premier plan. »

    Mercedes prépare son bac, c’est sa dernière année. Elle peut paraitre faible par moment, mais intérieurement, elle qui ne veut rien montrer aux autres pour ne pas les entrainer dans sa souffrance, elle fait tout pour s’occuper d’eux et être aussi présente qu’elle le peux, surtout avec ses deux meilleures amies, Coralie et Alice. Mercedes fait office de tampon entre elles, même si elles s’entendent toujours très bien. Coralie est la plus réfléchie, tandis qu’Alice un peu plus fofolle, mais entre ces trois personnages, l’amitié est très forte, elles sont soudées comme les doigts d’une seule main. Le dévouement de l’une ou de l’autre pour chacune d’entre elles est sans condition. Il est émouvant de les voir si mature par moment, tellement plus adulte qu’elles ne le devraient et parfois les voir insouciantes, oubliant l’asthme de Mercedes comme si ce n’était plus qu’un lointain souvenir. J’ai beaucoup aimé la façon dont Arnaud à su lui redonner le sourire et faire qu’elle se sente mieux. C’est un jeune homme qui à prit le temps de la connaitre et non d’écouter ce qui pouvait se dire sur elle. Les émotions et sentiments partagés sont décrits si naturellement que j’ai eut le sentiment d’être à leurs cotés tous et de voir les regards de ceux qui ont peur d’approcher quelqu’un de malade. La pitié, le regard de ceux qui ont peur, ou même ceux qui ne pensent que ce n’est qu’une excuse pour ne pas venir en cours. Parfois j’ai eut des envies de meurtres, surtout en la personne de ce Monsieur Waeber qui lui ne mérite même pas un regard vu la façon dont il traite ses élèves.

    Je me suis énormément attaché à Mercedes, la suivant dans chacune de ses pensées, de ses gestes, étant heureuse lorsqu’elle avait enfin un rayon de soleil qui pouvait enfin lui apparaitre et triste lorsqu’elle allait mal. Il y à tellement d’émotions qui m’ont traversé, l’angoisse de savoir comment tout cela allait bien pouvoir se terminer, la joie, l’excitation, la révolte de voir que le malheur n’arrive pas qu’aux autres ; le destin, non content que Mercedes soit malade, le malheur va frapper de nouveau sa famille, comme s’ils n’en avaient déjà pas assez. Par moment j’ai pleuré, par forcément de tristesse, mais de joie de la voir heureuse, de me dire qu’elle avait enfin compris qu’il fallait qu’elle se réveille et profite de ces moments où tout va bien ou presque. La peur de se laisser aller, je pouvais la comprendre, mais qu’elle se laisse ainsi se mettre de coté toute seule non ! Et je ne remercierais jamais assez la petite fille qui m’a énormément fait penser à sa propre conscience.

     « Réfléchissant à sa question, je m’arrêtai et m’assis sur le bord du trottoir. La gamine s’installa à coté de moi. Est-ce que j’avais envie qu’Arnaud soit mon amoureux ? Je ne me l’étais jamais vraiment demandé et je me rendis compte qu’il serait peut-être bien d’y réfléchir. Arnaud était un garçon très sympathique. Il n’était pas du genre à faire la foire tous les soirs, il était bon élève et surtout, il avait des yeux noisette en amande plus que craquants. Que des points positifs ? Mais moi ? Est-ce que je lui plaisais ? Et, plus important encore, est-ce qu’il pourrait m’aimer avec mon asthme ? »

    Ce mélange de réalité et de fantastique léger me fait penser à ces films qui nous aident à mieux comprendre les choses, à ne pas tout voir en noir et à mieux affronter les événements futurs de notre propre vie. « Le Requiem d’un Soupir » m’a fait penser à tout ce que j’ai déjà vécu et survécu et que le plus beau reste à venir, il suffit de savoir ouvrir les yeux et de profiter du temps qui nous reste. Le témoignage de l’auteure à la fin ne fait que renforcer ce que j’ai ressenti. L’émotion n’est pas que le coté touchant de l’écriture, mais ce que chacun met à l’intérieur de ces mots. Cette tranche de vie de Tiffany qui nous donne accès à sa vie privé, à ce qu’elle-même à dû faire pour continuer à vivre, cette part d’elle-même ne doit pas être lue sans s’arrêter par moment et se poser à nous même des questions. Une question importante qui est, à mes yeux, primordiale serait la suivante : Que ferions-nous si cela arrivait à nous ou notre entourage ? Allons-nous fuir ou rester, mais rester par pitié ou rester parce que nous voulons aider ? Je suis déjà passé par là et je sais ce que cela fait. ? Dans un cas comme dans l’autre, nul ne peut juger une personne qui va rester pou partir, parce qu’il ne saura peut être pas l’endurance qu’il faut et la force pour faire ce choix. 

    Un petit mot pour ce qui suit, un court texte mettant en avant une maladie dont je n’avais jamais entendu parler, le syndrome d’asperger, apparemment proche de l’autisme, qui lui est plus connu. Il y à beaucoup de tendresse dans ce passage très court, mais très beau. 

    S’il faut retenir une chose dans ce livre, c’est toutes les émotions qui se mélangent, la manière dont l’auteure nous dévoile beaucoup sur cette maladie qu’est l’asthme sans utiliser de mots savants de grands médecins qui ne nous serviraient à rien, mais en usant de mots simples. La sincérité de cette histoire, sans oublier l’attention avec laquelle l’histoire est racontée en font à mes yeux un très bon livre. Encore merci pour m’avoir permis de découvrir ce petit bijou et j’espère qu’il aura retenu l’attention de beaucoup de lecteurs.

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