• Le Cycle de Barcil - Yuko l'Indomptable (Jean-Marc Dopffer)

     Résumé 

     
    « La danse universelle du système solaire, fragile et merveilleuse, n’a d’égale que sa grâce sublime. Joyau de ce jeu cosmique, le caillou foisonnant de vie de Barcil tourbillonne au milieu de ses sœurs arides, aux ressources convoitées.
    Barcil est splendide et élégante, mais aussi terrible.
    Barcil est fertile et nourricière, mais aussi malade.

    Perdu dans l’étendue du Grand Océan baignant la majeure partie de la planète, le continent d’Astragan se repaît d’un appétit féroce du fruit de l’exploitation spatiale. Mais ce nouvel essor de l’humanité, chargé de conquêtes et de richesses, s’émaille aussi d’un florilège de convoitises et de violence.

    Gardienne de la sécurité des exploitations minières dispersées jusqu’aux cœurs des planètes les plus lointaines, l’Escouade des Confins sillonne l’espace sans relâche. À sa tête, Yuko imprime sa marque. Forte tête de nature, intrépide de conviction, elle traque les pirates de la Compagnie Saphir d’un bout à l’autre du système solaire.

    Depuis les profondeurs spatiales, Yuko couve du regard le point bleuté de Barcil, le berceau de l’humanité, le socle de la vie dans ces immensités hostiles.

    Pourra-t-elle de nouveau serrer contre son cœur les siens à la surface ?
    Qu’adviendra-t-il d’Astragan si le flux des richesses venues du ciel venait à se tarir ?
     »
     

     Ma chronique

     

    Il est clair que lorsqu'il s'agit de cet auteur, je ne lis pas le résumé avant ma lecture, parce que je sais qu'il va m'embarquer dans une aventure qu'elle soit fantastique, fantasy ou de science-fiction, avec des Dieux ou non, des combats énormes ou non. Je le remercie pour cette lecture. Ce septième tome a été lu après le 8ème et comme je le dis à chaque fois, tous les tomes peuvent être lus indépendamment parce qu'il s'agit du monde de Barcyl à des époques et lieux différents et par conséquents, rien d'incompréhensible. Un monde riche en personnages à chaque fois, avec des obstacles à surmonter pour une avenir meilleur. Dit de cette façon, on pourrait imaginer un monde utopique, mais c'est bien plus complexe que cela. (surtout dans la tête de l'auteur)


    Je vais être honnête, ce n'est pas mon préféré, il en "faut" un dans chaque série ou saga et c'est tombé sur lui. Il est juste en dessous de ceux que j'ai déjà lu, pas de quoi le mettre dans la case mauvais, au contraire, il est bon, pas autant que les autres, tout simplement. Pas que ce soit de la SF, parce que j'aime, mais plutôt dans le sens où je l'ai trouvé plus long que les autres. Moins d'actions, plus de réflexions pour survivre oui, j'ai eu du mal à adhérer sur certaines pages. C'est plus au milieu de la novella, parce que le début est prenant. Je dois être une femme d'action, pas possible autrement ! Nous suivons Yuko et ses hommes en pleine traque afin de capturer la célèbre Compagnie Saphir, des pirates de l'espace (ça fait très Albator écrit de cette façon, mdr) et ils les attrapent, non sans mal bien entendu, sinon ils ne seraient pas aussi doués. Yuko est une femme tenace, une capitaine qui est prête à mourir pour ses hommes et eux le feraient tout autant. L'affrontement est rude et Wooley n'est pas un pirate ordinaire, il échappe à tout le monde depuis si longtemps, que l'avoir dans ses filets est véritablement un exploit. Yuko ne cherche pas la gloire, elle veut l'ordre, continuer à flotter dans l'espace et vivre des aventures. Il est certain qu'une fois qu'ils sont tous dans son vaisseau, le Sélène, rien de pire que de dormir jusqu'à l'arrivée ne leur tombera dessus. Ce qui malheureusement est vrai. Une petite sieste obligatoire et le réveil de Yuko va la plonger dans un questionnement sans fond. Que vont-ils devenir, tous autant qu'ils sont ?


    Je ne dirais rien de plus pour le réveil, car le résumé ne lâche rien, je ferais de même. Il s'agit de survivre dans l'espace, une conquête que l'homme a réussi à obtenir et dorénavant, les richesses au-delà de notre terre, pardon de celle de Barcyl sont convoitées, un peu trop, beaucoup trop même. La chasse au trésor a le même gout que celle de la traque des pirates, rien ne peut être laissé au hasard si ce n'est que la survie du plus grand nombre en dépend. Alors lorsque Yuko se réveille et tombe sur une vision, est-ce que la fin du monde pourrait y ressembler ? Que faut-il faire pour réussir à passer outre tout ce qui se produit et aussi réussir à sauver tout le monde ? Car c'est aussi son commandement, son vaisseau, ses hommes et prisonniers. L'espace est devenu un véritable trafic et il n'y a pas que le Sélène au-dessus de la tête des habitants de Barcyl, bon nombre d'autres vaisseaux font aussi "routes" de ci, delà. Un réveil qui va les secouer tous et montrer que même entre plusieurs grosses têtes et imbues d'eux-même, les liens vont se resserrer. Il ne s'agit plus de vivre en se promenant, mais de trouver une solution pour que tous soient là à la fin de l'aventure.


    Une mission qui semblait déjà périlleuses et dont nous avions des détails intéressants, comme ces appareils qui composent certains personnages. Un brin de Steampunk dans ce phénomène que j'ai apprécié. J'écris bien phénomène, car chaque aventure écrite par JM Dopffer nous entraine souvent plus loin que notre propre conscience. Être à la tête d'une équipe, savoir commander, donner des ordres, mouiller sa chemise, travailler aussi dur pour ramener tout le monde, faire des plans sur la comète pour s'en sortir et être tenace, têtue et parfois même intrépide pour ne pas dire fou à lier. Yuko est tout cela et même un peu plus, son esprit analyse aussi bien que la puce intégrée en elle et voit plus loin. Ses actions ne sont pas vaines et elle ne laissera personne derrière elle, pas même des condamnés. C'est peut-être ce qui va les sauver, ou les entrainer autrement. Toujours est-il qu'il ne faut pas s'amuser à penser qu'elle ne sera pas prête à tout, c'est tout le contraire : son plan ? Faire peur à tout le monde ? Peut-être, elle garde son sang-froid et malgré les secousses et les coups pris, elle ne lâche absolument rien. C'est une battante qui est vive d'esprit, n'a pas sa langue dans sa poche et ne cherche pas plus lin que le bout de son nez concernant les pirates. Pour ce dernier point, une petite tape derrière la tête serait pas ma mais il faut bien dire que dans le feu de l'action, même son second, Derekas serait capable de tout dézinguer pour la peine !

    Les quelques longueurs du milieu passées, je retrouve mon entrain pour suivre le déferlement d'action, de sentir la sueur glisser le long de mon échine. La peur fait partie intégrante de la lecture pour ces personnages auquel on s'attache vite. Connaissant ce cher auteur, il ne s’embarrasse pas de liquider ses meilleurs amis, alors pour le coup, avoir peur pour eux est logique. La plume a évolué depuis le premier de cette série et la fluidité est plus importante encore. Le travail fourni n'est pas négligeable, j'ai ressenti toute la recherche derrière et ce n'est pas notre meilleur ami google qui a pu tout lui apprendre. d'ailleurs, la fin de cette nouvelle nous indique les remerciements et il est clair que mister Dopffer sait s'entourer des bonnes personnes pour avancer, évoluer comme il faut dans son propre univers. Vraiment bravo, je suis admirative de tout ce travail fourni, de ces recherches minutieuses pour nous donner cette impression d'être auprès de ses personnages en danger. Le chat dans le vaisseau m'a fait largement penser à un vieux film, enfin le premier d'une série que j'avais adoré à l'époque, à vous de trouver.

    En conclusion ? Je vous laisse avec plein de mystère, une lecture rempli de suspense qui démarre sur une traque de pirates en pleine science-fiction pour arriver à un début de dystopie à taille mondiale. Des retournements de situations, des décisions qui vont impacter le moral des troupes, mais surtout qui vont devoir être prises sous peine d'y rester. Les alliances ne se font pas sans mal et sans surveillance et au final qui a tort ou raison ? Cette question ne se pose plus lorsque le point final débarque, parce qu'il s'agit uniquement de recommencer autrement (non, non non, je ne dévoile absolument rien !) Yuko est un personnage important qui ne s'en laisse pas compter et je regrette que la fin soit déjà arrivée. J'imagine tellement pour une suite qui est noté dans les paroles de Wooley, peut-être qu'un jour, qui sait ? Plus que deux nouvelles pour que ce cycle de Barcyl soit complété, j'ai hâte de le relire entièrement !

     Extrait choisi :   

     

    « Elle revint à ses coéquipiers avec une étincelle dans les yeux. 

    — Espérer monter un programme pour déblayer ce chaos avant que nous ne soyons tous morts de vieillesse, c'est tout simplement rêver. Les mots tombèrent comme une enclume tandis que seules les vibrations régulières venues des cales du vaisseau épaississaient le silence. 
    — C’est de la folie, prononça Derekas, qui voyait clairement l’ambition de Yuko. On n'a aucune chance de passer à travers ça sans se faire hacher. Ses doigts artificiels martelèrent la table tandis que chacun s’abîma dans une réflexion lugubre. L’espoir s’en était allé comme une volée d’étourneaux. Le blême des visages des soldats contrastait avec la noirceur de leurs pensées. Bien que par le passé la mort ait souvent croisé le sillage de leurs missions, l’ensemble des militaires accusait le coup : rejoindre la surface relevait de l’impossible. Le nouveau centre de leur monde était soudain devenu la vieille carcasse du Sélène. Soudain Yuko abattit son poing sur la table. Il lui fallait un électrochoc pour provoquer le sursaut de ses hommes. 
    — Aujourd’hui, seul compte le fait d’aller de l’avant. »

     

    Le Cycle de Barcil - Yuko l'Indomptable (Jean-Marc Dopffer)

     

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  • Ultra, tome 1 : élevée en captivité (Lia Rose)

     Résumé 

     
    « Paris 2250. Le monde tel que nous le connaissons a été réduit en cendres. L’humanité est alors divisée en deux : les humains et les mutants.
    Izar se bat pour survivre dans la Sphère, une réplique de l’ancien monde où tout est factice. Lorsque le gouvernement l’accuse d’être une mutante, un être agressif et sanguinaire, sa vie bascule en enfer.
    Enrôlée par les dirigeants de la Sphère, Izar va découvrir ses pouvoirs, qui elle est réellement mais va aussi se heurter à de nombreux secrets.
    Jusqu’à ce qu’elle doive garder le sien : cet étranger aux yeux de démons qui vient la visiter chaque nuit. Son visage la hante. Il s’impose à elle sans prévenir, empoisonne son être, bouleverse ses songes.
    Il lui est familier, éveille en elle des désirs incontrôlables. Rencontré dans ses rêves, il va pourtant devenir son pire cauchemar.
    Nous sommes vos enfants.
    Nous sommes vos amis.
    Nous sommes vos voisins.
    Nous sommes différents.
    Nous sommes mutants.
     »
     

     Ma chronique

     

    C'est lors d'une vente sur le site de la maison d'éditions que je me suis procurée la duologie et pour le moment, je n'ai lu que le premier tome. La couverture m'a attiré, le prix aussi il faut bien l'avouer et surtout le fait que ce soit une dystopie. Je n'avais jamais lu de livres de Black ink, voyant toujours des romances en tout genre et cela ne m’intéressait que très peu, vu que j'en lis pour ainsi dire quasiment jamais. Alors je dois dire que j'ai sauté sur l'occasion pour découvrir au moins un de leur auteur. Ultra est une dystopie en deux tomes et je dois bien avouer que j'ai passé un très bon moment avec le premier. Izar est une jeune femme qui a le sang bouillonnant. La vie en 2251 n'est plus celle que nous connaissons. Par son regard nous suivons ce qu'elle pense de sa vie, de ce qu'elle vit tous les jours et surtout nous comprenons que les vestiges du passé ne sont pas totalement enfouis : les cours d'histoire rendent à César ce qui est à César. Izar est en pleine révolution, un meilleur ami amoureux d'elle mais dont elle préfère garder comme ami, des vies qui vont bientôt être diamétralement opposées par leurs nouvelles fonctions... Une vie non rêvée pour quiconque à envie de liberté. Le passé reste en mémoire, qu'on le veuille ou non et Izar a envie d'en apprendre plus, d'avoir autre chose qu'un monde aseptisé et contrôlé. Car c'est de cela que nous allons prendre conscience, le monde est contrôlé en permanence par des hommes et des femmes qui ne veulent que notre bien... (laissez-moi rire, rien que cela, le lecteur peut comprendre qu'il y a anguilles sous roche, même si ces créatures ne doivent plus exister)


    Si le début nous plonge dans nos années pour quelques pages, et ainsi nous permettre de comprendre qu'un individu ou plus, a réussi à corrompre ce qui est notre propre vie, la suite avec Izar est détonante. Nous la suivons qui va se découvrir, perdre des êtres chers et apprendre qu'elle est différente en bien des points. Le résumé en donne pas mal, pas besoin de vous détailler plus, vous allez vite le comprendre. Les souffrances  de ce qu'elle va vivre font mal et la vengeance qu'elle veut risque de lui faire perdre raison. Pourtant elle arrive toujours a maintenir un certain équilibre malgré tout. Une force de caractère, une envie sourde de gagner sans tuer, ce qui est difficile. Elle pourrait être un très bon gladiateur, s'il existait encore des arènes de ce types, quoique... Enfin, Izar a beau avoir réussi à passer son concours, à ressentir quelques émotions, à avoir peur d'elle-même, elle va évoluer aussi bien physiquement que mentalement. Ses émotions à fleur de peau sont ce qui la rende plus dangereuse. Les découvertes sont nombreuses et cela va aller au-delà de l'inimaginable, tout comme ce monde crée qui pourrait un jour nous tomber dessus, enfin nos arrières petits enfants. Un monde où les vaccins sont obligatoires, où la recherche prend une place importante, où tout est contrôlé, où la vie en cube est terriblement séduisante (pardon, je dis n'importe quoi). Certains sont heureux et ne recherchent rien de plus et c'est tant mieux pour eux de ne pas déchirer le voile sur leurs yeux. tandis que d'autres veulent autre chose, une vraie liberté de marcher, de penser de créer et pas uniquement de suivre des ordres pour continuer à vivre dans un semblant d'humanité. Le monde est le notre, avec les changements imposés à cause de la couche d'ozone percée, de l'air raréfié, de tout ce qui se rapproche de près ou de loin à des maladies terribles. Et surtout loin des mutants...


    Nous ne partons pas dans la science-fiction, nous partons véritablement dans un phénomène plus fantastique, dans le sens où certains humains ont développés des dons. Je n'en dirais pas plus, il faut lire pour les découvrir je dirais juste qu'il existe plusieurs catégories et que ces fameux mutants sont traqués, pourchassés, tués ou mis de côté pour les soigner, à vous de choisir. Bref la tolérance est vraiment mise en avant, pardon le racisme envers la différence est bien présente et cela dérange pas mal de personnages (encore heureux, oui je suis bien d'accord) Ce qui est imposé à nos personnages est souvent incompréhensible et il faut creuser pour se dire que tout ce qui est fait n'est pas toujours bien. La preuve pour Izar qui voit son monde s'écrouler. Son cas n'est pas unique, elle va se trouver auprès d'autres personnages qui ont également des "ennuis" à plus ou moins grande échelle. Neptune, Cielo et June vont devenir ce qui se rapproche le plus d'amis. Tous les quatre vont apprendre à se connaitre, à se défier gentiment, à se souder à se comprendre et s'entraider, jusqu'à un certain point. Green est un "médecin" qui me parait trop enthousiaste, toujours un peu fou, ou au contraire qui le joue si bien qu'il fait le fou pour détourner l'attention. Les jumeaux sont terribles et je suis certaines qu'ils sont dans des camps opposés sans le savoir. Quant à Sirius et Jupiter, je ne peux pas les voir, mais peut-être que le tome 2 me fera dire le contraire. Alors oui, les prénoms sont de planète, d'étoiles, de galaxie et l'auteur nous explique bien le pourquoi dans le récit. Il est vrai que ce premier tome n'est pas un coup de cœur pour quelques petits points. Déjà un des personnages se voit comme le nez au milieu de la figure que la trahison va bien se montrer, et ensuite la fin qui était bien comme je l'imaginais.


    Par contre, j'ai eu de très bonnes surprises et surtout des scènes que j'ai beaucoup apprécié. Vivre en rêve pourrait être un élément déclencheur ou un peu prémonitoire. Les dons sont développés et expliqués, certaines scènes de combats sont très bien détaillés. Les sentiments de notre chère Izar sont bien mis en avant et si par moment j'avais envie de la secouer, il fallait des éléments déclencheurs pour la réveiller et qu'elle prenne conscience de ce qui allait lui tomber dessus. Traquer ou être traquée, telle sera une question existentielle, car si elle fait partie de ceux qui ont des dons, la visibilité peu faire peur. Les pouvoirs... Et si tout le monde en avait sans le savoir ? Et si par hasard tout était orchestré d'avance ? Et ce fameux anciens mondes, perdus, oubliés, engloutis existait toujours autrement ? Nous comprenons pas mal de points et bien entendu la fin nous donne envie d'avoir la suite sous la main (je compte bien lui casser les reins à ce deuxième tome rapidement). Il reste bien entendu des questions sans réponses et une qui est primordiale : que lui veulent-ils tous ? Parce qu'il faut bien comprendre que même si Izar est bien entourée, on sent une tension tout autour, pas forcément de la peur, mais une envie de la garder pour soi, pour un but, qui serait lequel ? Il suffira de le déterminer dans le dernier tome.


    Izar est une héroïne en un sens, qui se retrouve seule à un moment de as vie et va devoir faire des choix. Pas le plus judicieux, mais lorsque l'on est en peine, est-ce que tout est raisonnable ? Ses rêves sont tels des cauchemars par moment ou plus sensuels à d'autres et pourtant elle navigue entre deux eaux, jusqu'à quand ? Est-ce que derrière tout cela les dirigeants sont au courant de tout ? Est-ce que les scientifiques ne s'amuseraient pas un peu ? Je me suis posée de nombreuses questions durant ma lecture et si j'ai eu la réponse à certaines, il m'en reste encore à découvrir. La Tour Eiffel a pris cher tout de même, mais sa base sert encore un peu. Un reste du passé qu'aucun d'entre eux n'a connu... Enfin, j'ai comme qui dirait un doute sur un point... Je suis perplexe et je compte bien le découvrir rapidement aussi. Je me suis vite attachée à ce bout de femme qui se cherche et ne comprend pas pourquoi elle est bloquée (merci les séances de psy) et j'ai aussi bien adoré certains que détesté d'autres. C'est le jeu dans un récit et j'adore cela ! C'est intéressant de voir jusqu'où l'auteur plonge dans le subconscient pour en faire ressortir quelque chose.

    En conclusion ? Un premier tome qui nous ouvre les portes de notre monde dans deux cents ans et des poussières avec des changements radicaux sur la façon de vivre ou de survivre. La société a du s'adapter à son environnement et surtout se reconstruire, pas forcément au gout de tout le monde. La dystopie est très bien amenée, les questionnements également. Seuls la fin du livre et le personnage qui joue double jeu était trop visible. J'ai adoré le côté scientifique, l’émerveillement que Izar peut ressentir lorsqu'elle découvre certains lieux et comment les gens vivent vraiment. Le gouvernement serait derrière tout cela, pourtant, à part les scientifiques, nous n'en voyons pas. Passer du rêve à la réalité et inversement n'est pas toujours idyllique. Les rebondissements sont intéressants et l'un d'entre eux fat vraiment mal. L'auteur n'a pas peur de se séparer d'un personnage et j'aime cet état d'esprit. Les émotions évoluent, les situations aussi et cette fin, même si je l'imaginais ainsi donne encore plus envie de connaitre la suite, comme quoi l'écriture est un gros plus.


     Extrait choisi :   

     

    « Allongée sur mon lit, les cheveux encore humides de la douche que je viens de prendre collés à mon cou, la couette rabattue jusque sous mon menton, je me repasse en tête les événements de la soirée. Je ne comprends pas vraiment comment je fais ce que je fais, mais je sais à présent que la colère est un bon moteur. C'est comme si tout coule de source et que je n'ai plus à réfléchir lorsque celle-ci s'anime. Peut-être que ce qu'Ombrus affirme est vrai. Je suis capable de tout. »

     

    Ultra, tome 1 : élevée en captivité (Lia Rose)

     

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