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Par Gabrielle Viszs le 10 Septembre 2024 à 10:00
Auteur : JM Dopffer
Éditions : Auto-édité
Parution le : 03 octobre 2022
76 pages
Thème : Science-fiction
disponible sur Amazon
Fait partie de la série
Vers un nouveau monde
Résumé
« La danse universelle du système solaire, fragile et merveilleuse, n’a d’égale que sa grâce sublime. Joyau de ce jeu cosmique, le caillou foisonnant de vie de Barcil tourbillonne au milieu de ses sœurs arides, aux ressources convoitées.
Barcil est splendide et élégante, mais aussi terrible.
Barcil est fertile et nourricière, mais aussi malade.
Perdu dans l’étendue du Grand Océan baignant la majeure partie de la planète, le continent d’Astragan se repaît d’un appétit féroce du fruit de l’exploitation spatiale. Mais ce nouvel essor de l’humanité, chargé de conquêtes et de richesses, s’émaille aussi d’un florilège de convoitises et de violence.
Gardienne de la sécurité des exploitations minières dispersées jusqu’aux cœurs des planètes les plus lointaines, l’Escouade des Confins sillonne l’espace sans relâche. À sa tête, Yuko imprime sa marque. Forte tête de nature, intrépide de conviction, elle traque les pirates de la Compagnie Saphir d’un bout à l’autre du système solaire.
Depuis les profondeurs spatiales, Yuko couve du regard le point bleuté de Barcil, le berceau de l’humanité, le socle de la vie dans ces immensités hostiles.
Pourra-t-elle de nouveau serrer contre son cœur les siens à la surface ?
Qu’adviendra-t-il d’Astragan si le flux des richesses venues du ciel venait à se tarir ? »Ma chronique
En conclusion ? Je vous laisse avec plein de mystère, une lecture rempli de suspense qui démarre sur une traque de pirates en pleine science-fiction pour arriver à un début de dystopie à taille mondiale. Des retournements de situations, des décisions qui vont impacter le moral des troupes, mais surtout qui vont devoir être prises sous peine d'y rester. Les alliances ne se font pas sans mal et sans surveillance et au final qui a tort ou raison ? Cette question ne se pose plus lorsque le point final débarque, parce qu'il s'agit uniquement de recommencer autrement (non, non non, je ne dévoile absolument rien !) Yuko est un personnage important qui ne s'en laisse pas compter et je regrette que la fin soit déjà arrivée. J'imagine tellement pour une suite qui est noté dans les paroles de Wooley, peut-être qu'un jour, qui sait ? Plus que deux nouvelles pour que ce cycle de Barcyl soit complété, j'ai hâte de le relire entièrement !
Extrait choisi :
« Elle revint à ses coéquipiers avec une étincelle dans les yeux.
— Espérer monter un programme pour déblayer ce chaos avant que nous ne soyons tous morts de vieillesse, c'est tout simplement rêver. Les mots tombèrent comme une enclume tandis que seules les vibrations régulières venues des cales du vaisseau épaississaient le silence.— C’est de la folie, prononça Derekas, qui voyait clairement l’ambition de Yuko. On n'a aucune chance de passer à travers ça sans se faire hacher. Ses doigts artificiels martelèrent la table tandis que chacun s’abîma dans une réflexion lugubre. L’espoir s’en était allé comme une volée d’étourneaux. Le blême des visages des soldats contrastait avec la noirceur de leurs pensées. Bien que par le passé la mort ait souvent croisé le sillage de leurs missions, l’ensemble des militaires accusait le coup : rejoindre la surface relevait de l’impossible. Le nouveau centre de leur monde était soudain devenu la vieille carcasse du Sélène. Soudain Yuko abattit son poing sur la table. Il lui fallait un électrochoc pour provoquer le sursaut de ses hommes.— Aujourd’hui, seul compte le fait d’aller de l’avant. »
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Par Gabrielle Viszs le 8 Septembre 2024 à 10:00
Auteur : Lia Rose
Éditions : Black Ink
Parution le : 22 novembre 2021
436 pages
Thème : Dystopie
disponible sur le site de l'éditeur
Fait partie de la duologie
Totalement Surprenant !
Résumé
« Paris 2250. Le monde tel que nous le connaissons a été réduit en cendres. L’humanité est alors divisée en deux : les humains et les mutants.
Izar se bat pour survivre dans la Sphère, une réplique de l’ancien monde où tout est factice. Lorsque le gouvernement l’accuse d’être une mutante, un être agressif et sanguinaire, sa vie bascule en enfer.
Enrôlée par les dirigeants de la Sphère, Izar va découvrir ses pouvoirs, qui elle est réellement mais va aussi se heurter à de nombreux secrets.
Jusqu’à ce qu’elle doive garder le sien : cet étranger aux yeux de démons qui vient la visiter chaque nuit. Son visage la hante. Il s’impose à elle sans prévenir, empoisonne son être, bouleverse ses songes.
Il lui est familier, éveille en elle des désirs incontrôlables. Rencontré dans ses rêves, il va pourtant devenir son pire cauchemar.
Nous sommes vos enfants.
Nous sommes vos amis.
Nous sommes vos voisins.
Nous sommes différents.
Nous sommes mutants. »Ma chronique
En conclusion ? Un premier tome qui nous ouvre les portes de notre monde dans deux cents ans et des poussières avec des changements radicaux sur la façon de vivre ou de survivre. La société a du s'adapter à son environnement et surtout se reconstruire, pas forcément au gout de tout le monde. La dystopie est très bien amenée, les questionnements également. Seuls la fin du livre et le personnage qui joue double jeu était trop visible. J'ai adoré le côté scientifique, l’émerveillement que Izar peut ressentir lorsqu'elle découvre certains lieux et comment les gens vivent vraiment. Le gouvernement serait derrière tout cela, pourtant, à part les scientifiques, nous n'en voyons pas. Passer du rêve à la réalité et inversement n'est pas toujours idyllique. Les rebondissements sont intéressants et l'un d'entre eux fat vraiment mal. L'auteur n'a pas peur de se séparer d'un personnage et j'aime cet état d'esprit. Les émotions évoluent, les situations aussi et cette fin, même si je l'imaginais ainsi donne encore plus envie de connaitre la suite, comme quoi l'écriture est un gros plus.
Extrait choisi :
« Allongée sur mon lit, les cheveux encore humides de la douche que je viens de prendre collés à mon cou, la couette rabattue jusque sous mon menton, je me repasse en tête les événements de la soirée. Je ne comprends pas vraiment comment je fais ce que je fais, mais je sais à présent que la colère est un bon moteur. C'est comme si tout coule de source et que je n'ai plus à réfléchir lorsque celle-ci s'anime. Peut-être que ce qu'Ombrus affirme est vrai. Je suis capable de tout. »
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