• Day's Reading # 139

    des mots sur vos lèvres

     

    Hello mes mordus,

     

    Première lecture du mois de mai :)

     

    Titre :   Le Niwaad
      Auteur : Jean-Christophe Chaumette
     Édition Evidence

     

    Day's Reading # 139

     

    Résumé :

     

    " Pour Nashguen le boiteux, le Niwaâd n’était qu’un mot perçu au travers d’un songe brumeux, une quête absurde qui lui évitait de sombrer dans la folie et qui le maintenait accroché à la vie.

    Mais pour d’autres, il évoquait les plus lourds secrets du clergé, enfermés au cœur des cryptes des terres noires, l’impitoyable lutte entre prêtres et blasphémateurs, les mystères de l’origine du monde.

    Et cette quête, jusqu’où l’entraînerait-elle ? Au-delà du grand mur derrière lequel s’étaient retranchés les dieux ? Et là-bas, que trouverait-il vraiment ? "

     

     

    La première page du livre : 

     

    « CHAPITRE 1



    Au commencement, les dieux façonnèrent dans la glaise des êtres à deux bras et deux jambes, puis, en leur soufflant dans les narines, les dotèrent de la vie et d’une âme. Alors les hommes se répandirent sur la terre et la peuplèrent.
    Mais au fil du temps, ils laissèrent s’échapper de leur corps le souffle divin qui les habitait, et l’humanité retourna à la fange d’où elle avait été tirée.

    Livre d’Uzmul – Livre I, Verset 1er


    Tout était couleur de boue à Tamlouk, dans le quartier des mangeurs de cochons, près du fleuve Yamouna : la terre battue des ruelles et le torchis des murs, le lisier qui ruisselait dans les caniveaux et l’eau turbide qui dégouttait des toits, les fumées ocre vomies des cheminées, et l’air, l’air acide aux teintes safranées, l’air si poisseux, si gluant de suie et si empesté d’âcres poisons que des pluies de cadavres d’oiseaux migrateurs s’abattaient parfois sur la ville géante dont la plupart des habitants n’avaient jamais vu le bleu du ciel.

    Jamaal Abdul Okiwa et son escorte progressaient à grand-peine au travers de la foule compacte qui grouillait autour d’eux. Tous ces gens acclamaient leur idole, scandaient son nom avec ferveur, et tentaient de toucher les pans de sa tunique. Lutteur d’exception, invaincu depuis plus de dix ans et cent trente-huit combats, le colosse était un héros pour chaque citoyen de Tamlouk. »

     

    Il est disponible ICI, alors cela tente quelqu'un ?

     

     

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    12 commentaires
  • Day's Reading # 138

    des mots sur vos lèvres

     

    Hello mes mordus,

     

    Eh oui, encore moi avec une nouvelle lecture du jour et la dernière du mois d'avril !

     

    Titre :   Ghosts of L.A.
      Auteur : Nicolas Koch
     Édition De Saxus

     

    Day's Reading # 138

     

    Résumé :

     

    " Personne n'échappe à son passé. Personne n'échappe à ses erreurs.

    Ellie Parker était pourtant persuadé du contraire.

    Dans un Los Angeles tentaculaire, où se côtoient deux facettes opposées de l'humanité, le meurtre d'une brave dame sans histoires ouvre une boîte de Pandore. L'agent du FBI Ellie Parker, froid, cynique, méticuleux, se retrouve pris dans une toile aussi vaste que la Cité des Anges, étirant ses fils jusqu'à un passé ignoré.
    Une toile dans laquelle les êtres sont broyés ; Blair Anderson la journaliste qui enquête sur une disparition, Clara Harding la comédienne compagne d'Ellie, Walter Cobb le flic...
    Au-dessus d'eux plane une question dérangeante : qui est véritablement Ellie Parker, désormais traqué par ses propres fantômes ?
    Un thriller magistral, au cœur de la folie humaine. "

     

     

    La première page du livre : 

     

    « Prologue

    Genèse

     Clinique privée. Quelque part en Californie, été 1974

    Un cri bestial inonde le couloir étroit, plongé dans la semi-blafarde. Il se répand partout, gangrène l'atmosphère moite, vient s'imprégner dans chaque parcelle de peau du couple qui patiente à s'en ronger les os.

    Adossé au mur vert délavé, James Parker sursaute une énième fois lorsque le hurlement se réverbère dans l'espace exigu. D'une main nerveuse, il tire un pli de sa veste noire - prend conscience qu'il aurait dû la retirer à cause de la chaleur - et furète dans sa poche à la recherche de son paquet de clopes. Qu'il ne trouve pas. L'homme plonge son regard dans celui de son épouse, assise sur un fauteuil à quelques mètres de lui, y lit l'inquiétude que les cris incessants de la femme en train d'accoucher dans la salle voisine ont provoquée.

    À l'évidence, tout ne se passe pas bien.

    Et James songe avant tout aux cent mille dollars qu'il a craché dans cette histoire, en plus des pourboires et dessous de table pour que la naissance du bébé se déroule le mieux possible... »

     

    Il est disponible ICI, alors cela tente quelqu'un ?

     

     

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