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    Je t'interdis de m'aimer (Marine Sheridan)

     

    Auteur : Marine Sheridan         

    Erato

    148 pages numérique

    Thème : Romance contemporaine

      *******

    4ème de couverture :

     « Emmy a un job qu'elle adore, une meilleure amie avec qui elle cohabite et sa vie lui convient comme elle est. Vous me direz « et l'amour dans tout ça ? » Et bien elle n'en veut pas. Trop de souffrances et de déceptions l?ont rendue hermétique à tous sentiments amoureux.
    Mais Matt, le beau prof de sport, n'a pas dit son dernier mot, il va tout faire pour s'incruster dans sa vie et dans son coeur. Pourtant, elle a été clair dès le début, une relation oui, mais aucun sentiment et interdiction de tomber amoureux.» 

    La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

    Il a été lu...

     Lorsqu'une amie m'a proposé de le lire ensemble, j'ai hésité. N’étant pas une grande fan de romance de base, j’ai toujours du mal à aimer un livre où il n’y a que de la romance pur. Pour le moment très peu ont réussi à passer le bon cap (je pense à "le temps d'un hiver" de Jessica Lumbroso) et pour ma part, celui-ci est resté en dessous de ce cap, malheureusement pour l’auteur. La couverture est différente des couvertures que j'aime, ne cadrant pas, à mon avis, avec le titre. Nous pouvons voir une femme en attente de quelque chose, proche d'un homme, hors la jeune femme le dit bien qu’elle ne veut pas qu’un homme soit amoureux d’elle. D’ailleurs, elle insiste bien à l’intérieur du livre sur ce point.

    L’histoire est très simple, Emmy est une jeune femme d’une trentaine d’années qui à eut des déboires coté cœur. Il est vrai que les hommes qu’elle à connu avant sont vraiment des cas. Je n’en dirais pas plus, juste qu’elle est un aimant à tout ce qui à pu être de néfastes question hommes. Jess, la meilleure amie et colocataire d’Emmy est pleine de vie. Elle tente de tout faire pour lui remonter le moral lorsqu’il y en a besoin et un cœur à prendre également. Toutes les deux sont inscrites dans un complexe sportif, histoire de se sentir mieux, surtout pour Jess. Emmy, elle, ne vient que pour ne pas laisser sa copine seule. Matt est l’un des prof de sport. Il a des vues sur Emmy qui ne le voit absolument pas, tandis que sa copine voudrait bien en faire son quatre heure. Un incident va se produire, mettant en danger Emmy et faisant ressortir le coté chevalier servant de Matt. Puis, un petit accro et tous les deux vont au final se parler, autrement que de savoir ce qu’elle voudrait faire comme sport…

    Emmy a peur de ce qu’elle pourrait ressentir, c’est une travailleuse, mais pour elle, l’amour ne doit plus exister à ses yeux. Le sexe à la rigueur, encore faut-il avoir quelqu’un de prêt. Matt est un sportif, mais il a une tête bien faite et bien pleine ! Il est très gentil, attentionné et ne craque pas facilement pour les femmes qui lui passent sous le nez en remuant du popotin. Une seule lui fait de l’effet et il aimerait bien passer plus de temps avec. Il est prêt à tout pour pouvoir sortir avec Emmy et le pacte qu’ils font, le montre bien. Il va tenter de lui ouvrir les yeux, mais va-t-il y arriver ? Nous ne savons que très peu de choses sur Matt, dommage.

    Le début est très sympathique, malgré un langage plus que familier et beaucoup de dialogues, très peu de récit, trop peu de récit dans tout le livre d’ailleurs. Nous sentons bien la retenue d’Emmy lorsque Matt va vouloir s’approcher de plus près et l’accord qu’ils vont passer m’a fait bien rire, je l’avoue. J’aurais aimé que son passé soit plus approfondi, on sent qu’elle a souffert et n’a pas réussis à passer par-dessus durant pas mal de temps et au final, j’ai été déçue de la façon dont elle ne va pas résister. Tout va très vite, Le livre fait des bonds dans le temps en avant, d’abord 4 mois, puis 2 ans par la suite et j’ai trouvé vraiment dommage, car de plus le livre est très court, à peine 150 pages. Il manque à mes yeux beaucoup d’approfondissements de ce coté, mais également sur la relation qui va se créer entre Matt et Emmy. Les explications sont trop succinctes dans n’importe lequel des domaines et les pensées d’Emmy sur son passé devient de plus en plus lourd à force.

    Le fait que l’auteur nous parle d'une certaine manière, directement, cela m’a fait penser à un autre livre, ou plutôt une trilogie où l’auteur fait exactement la même chose. Je pense aux livres de Lola T., sauf que dans le cas de « le lien du sang », elle n’explique pas des évidences, ni même nous fait ressentir que nous sommes des personnes qui ne comprennent rien. En lisant les premières pages c'est tout à fait ce que je me suis dit. C’est le sentiment que j’ai eut en lisant « je t’interdis de m’aimer ». Emmy nous explique des points de vue qui semble trop évident pour avoir des explications, mais au bout d’un moment j’avais envie de lui dire : stop ! C’est bon, on a compris ! L’auteur nous bloque dans notre imagination en nous décortiquant tout sans cesse. Un extrait qui explique mes ressentis du dessus.

    « Ça faisait 3 ans que j’étais avec Bryan, je me voyais bien finir ma vie avec lui. Il était gentil, serviable, attentionné, beau, sexy et pour ne rien gâcher, monté comme un âne.

    Il m’a donné les meilleurs orgasmes de ma vie, l’amant parfait.

    Du coup vous vous demandez pourquoi j’ai quitté ce mec qui a tout ce qu’une femme peut souhaiter. Et bien c’est que je ne vous ai pas encore dit ses défauts.

    Eh oui il en a,  (faut pas déconner quand même), personne ne peut être parfait.

    Déjà il était bordélique, il ne rangeait jamais rien ; une fois j’ai laissé exprès ses chaussettes par terre pour voir combien de temps il lui faudrait pour que monsieur daigne les mettre dans la corbeille de linge sale. 10 jours, il lui a fallu 10 jours et encore c’est parce que ses potes devaient passer à la maison pour l’apéro qu’il s’est décidé à les mettre enfin dans la corbeille.

    Il était toujours en retard pour tout, ciné, resto, rendez-vous à la banque, enfin valait mieux ne pas compter sur lui pour quelque chose d’important. Il ne rabaissait jamais la lunette des toilettes (ne faites pas pfff, vous êtes des femmes, vous savez ce que c’est…)… »

    A part de la colère en sachant ce que les autres hommes semblaient avoir fait à Emmy, c’est le seul sentiment que j’ai vraiment eut. Jess, je l’ai trouvé attachante, concernant les autres personnages, ils ne m’ont pas donné beaucoup de sensations. Sans compter que la fin est trop proche d’une fin de vraie romance, je m’attendais à quelque chose de vraiment différent. J’avoue que je ne comprends pas le titre, au vu de tout ce qui se passe vraiment. Emmy le dit à Matt dès le début de leur relation, mais elle lâche vite prise et passe outre ce qu’elle à décidé lors de leur accord. Un point positif tout de même : les personnages ne sont pas de riches millionnaires, ou de secrétaire particulière, ou des dominateurs en puissance avec un passé torturé à tenter de vous fendre l’âme. Il s’agit juste d’un homme et d’une femme dont la vie lui a joué des tours certes, ce qui peut arriver à n’importe qui. Ce livre se lit vite vu qu’il a peu de pages, mais il ne m’a pas conquise malgré certain point qui change des romances que nous pouvons trouver dans le commerce.

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  • Love Game (Emma Chase)

    Auteur : Emma Chase


    357 pages papier

    Thème : Contemporain, Erotisme

    *****

    Fait partie de la série

    Love Game

    d'Emma Chase

    4ème de couverture :

    « Drew, la trentaine irrésistible, est associé dans une grande banque d'investissement new-yorkaise. Le pouvoir, l'argent, les femmes, absolument tout lui réussit. Très sûr de lui et arrogant, il assume son statut de beau gosse et enchaîne les aventures sans lendemain.
    Jusqu'au jour où une femme lui résiste. Kate Brooks est sublime, brillante, et ambitieuse... mais fiancée et inaccessible. Lorsqu'il la rencontre dans un bar et tombe sous son charme, il ignore encore qu'elle deviendra sa collègue quelques jours plus tard...
    Bouleversés par le magnétisme sexuel qui les aimante et engagés dans une rivalité professionnelle diabolique, ils vont jouer avec leurs sentiments, s'aimer et se détester. Drew, le séducteur invétéré, nous prend à partie et nous décrit la façon dont il tombe amoureux. Il nous confie avec autodérision et cynisme ce que les hommes pensent vraiment... »

    Liens de Sang Tome 1 (Callie J. Deroy)

    Tangled, Tome 1 : Love Game (Emma Chase)

    J’ai entendu parler de ce livre comme d’un livre qu’il fallait absolument lire. Bon, automatiquement, je freine lorsque c’est le cas, surtout que la couverture est… rose. Non, mais ROSE quoi, comment un livre peu avoir une telle couleur ? Surtout lorsque l'on voit la VO, pourquoi avons-nous le droit à ça? Je déteste le rose, voila c’est dit, c’est fait, bref à part la couverture qui me refile de l’urticaire, je dois dire que j’ai été agréablement surprise par l’écriture qui est légère par moment et empressée à d’autre. Mais il y a aussi le coté ironique de l’histoire et le fait que nous avons les pensées soi-disant d’un mec, pardon un homme, même si c’est la même chose.

    Drew Evans est donc le héro de cette histoire. Nous commençons par lire qu’il est malade, la grippe, oui bien sur… Sauf que Monsieur se sent tellement nul, qu’il se laisse aller et préfère faire comme s’il avait une bonne grippe plutôt que d’affronter ce qu’il ressent. J’ai déjà vu un homme avoir cette maladie et c’est tout à fait cela : c’est grognon, ça râle toutes les deux minutes, ça ne bouge pas, c’est gnan-gnan, c’est à l’article de la mort. Alors que nous si nous avons la grippe ? (Quand je dis nous, je parle des femmes hein) Nous devons continuer à nous occuper des enfants s’il y en a, de la maison, des courses, du boulot et garder le sourire sinon Môssieur fait la tronche ! Donc pour ma part, l’auteure à très bien reflété cet état de grave dépression lors d’une grippe sur un mec.

    Mais passons ces détails, Drew est un homme qui travaille dur, il est dans la finance. Mais il est également un beau gosse, imbu de lui-même au passage. La banque dans laquelle il se trouve appartient à sa famille, mais ce n’est pas pour autant qu’il est privilégié. La preuve, Kate Brooks, une nouvelle arrivante dans ladite entreprise va le faire tomber de haut. Elle est travailleuse et veut se faire un nom dans ce monde impitoyable qu’est la finance. Kate est belle, intelligente, vive d’esprit et surtout ambitieuse, tout à fait le portrait de Drew, sauf qu’elle est fiancée, amoureuse de son homme et fidèle. Contrairement à notre héro qui est un Casanova des temps moderne.

    « - Mon Dieu, oh mon Dieu !
    Je souris tout en accélérant le rythme.
    - Ce n’est pas Dieu qui te baise, là, bébé.
    Oui, je suis amoureux, mais c’est toujours bien moi, ici.
    - Drew… Drew… oui… Drew !
    Vous ne pensiez pas que j’allais commencer à cracher des phrases écœurantes de douceur, des phrases de trou de cul, si ? Désolé de vous décevoir.
    En plus, j’aime bien le mot baiser. Il implique un certain degré de chaleur, de passion et il est explicite... » 

    Kate plait énormément à Drew, surtout qu’ils se sont rencontrés la veille, mais il y à un hic et pas n’importe lequel : il ne mélange pas travail et plaisir, ce qui est enfin à son honneur. Oui, j’écris bien enfin parce que le peu que j’ai lu du départ montre que Drew ne fait que se servir sur les femmes, même s’il ne les laisse pas miroiter plus qu’une partie de sexe. Le fait qu’il ne puisse pas l’approcher de trop près va le rendre exécrable envers cette jeune femme et lui faire vivre un véritable enfer. Cela peut passer de l’emprunt de livres qu’elle aurait besoin, à des pertes de dossier. Bref de véritables gamineries qui pourraient tout de même contribuer à la perte de leur emploi. Jusqu’à ce que la frontière entre cette haine vouée à l’échec et l’attirance qu’ils ont l’un pour l’autre va céder.

    « Mon attention reste fixée sur le défi que Kate vient de me lancer. La testostérone qui circule dans mon corps réclame la victoire. Pas une simple victoire mais une victoire écrasante, rien de moins qu’un KO total et incontesté fera l’affaire. »

    Mais tout ne sera pas parfait, Drew n’est pas un chevalier en armure prêt à sauver une princesse et Kate n’est pas une princesse à sauver. Leur relation va prendre plusieurs tournants jusqu’à… jusqu’à cette fameuse grippe et que le déroulement de la fin de l’histoire se mette en place.

    Le vocabulaire est plus cru, parfois vulgaire, accompagné de jurons, à croire que les hommes ne pensent qu’à ça, ne font que ça, ne font pas dans les sentiments et surtout grossier au passage – mais cela ne vient pas forcément que des hommes, des femmes sont tout ça à la fois également. L’auteur nous bombarde d’humour, ce qui allège le texte, car à force je pense que j’en aurais eut marre de lire qu’il ne cesse de penser à la poitrine, ou fesses, ou la rouquine – il aime les rousses – ou les jumelles, enfin tout ce qui pourrait libérer son service trois pièces.

    J’ai beaucoup aimé l’amie de Kate, Delores. Waouh, quelle femme ! Elle ne mâche pas ses mots, à aucun moment et surtout pas en face des hommes. C’est une bombe sexuelle qui fait peur aux mecs et qu’est-ce que j’ai pu rire à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche pour parler et dire les quatre vérités à quiconque et surtout à l'encontre de Drew. Jack et Mathew, les meilleurs amis de Drew sont des cas à leur façon également, même s’il me semble qu’ils en ont un peu plus dans la tête :p

    J’ai un gros coup de cœur à Mackenzie. Cette gosse est géniale, en plus elle se fait de la tune tranquillement. Ah les pots à gros mots – nous en avons un aussi et croyez moi, par moment il se rempli trop vite – mais c’est sans compter sur son innocence et les dialogues qu’elle peut avoir avec son oncle, Drew. Une véritable bouffée d’air qu’elle apporte.

    « Elle colle son visage sur l’ouverture du pot et lève la tête en fronçant les sourcils.
    - Hum… oncle Drew ? Les gros mots ne coûtent plus un dollar. Ils coûtent dix dollars maintenant.
    - Dix ? Depuis quand ?
    Elle est toute excitée.
    - C’est Kate qui a eu l’idée. Elle dit que la maconomie est mauvaise.
    Qu’est-ce que c’est que ce mot ?
    - Elle dit que ça s’appelle in… in…
    - Inflation, termine Alexandra avec un sourire.
    - Ouais, c’est ça !
    Inflation. Génial. Merci, Kate.
    Je lève les sourcils en direction de Mackenzie.
    - Vous prenez la carte American Express ?
    Elle rit. Je paie mon amende en espèces. »

    Ce que j’ai moins aimé, c’est tout de même le fait qu’il – Drew – nous prenne à partie à chaque fois qu’il voulait insister sur un point comme à ce moment-là – d'ailleurs, un passage au-dessus est du même acabit :

    « - Mon Dieu, bébé, j’y suis presque.
    Faisons un arrêt sur image pendant une seconde.
    Pour ces dames qui m’écoutent, laissez-moi vous donner un petit conseil : si un type que vous venez tout juste de rencontrer dans une boîte vous appelle bébé, mon cœur ou mon ange, ou tout autre mot affectueux générique… ne faites pas l’erreur de penser que quand il s’intéresse à vous, il pense à des petits noms d’animaux. C’est parce qu’il ne peut pas ou se moque de mémoriser votre prénom… et aucune fille ne veut être appelée par un nom qui n’est pas le sien lorsqu’elle est à genoux en train de vous sucer dans les toilettes pour hommes. Alors, par mesure de sécurité, j’ai dit bébé. Son vrai nom ? C’est important ? » 

    Et non, ce n’est pas parce qu’il dit une évidence, car il est clair qu’un mec qui vous prend ainsi, alors que vous ne le connaissais ni d’Adam, ni d’Eve, ne prendra pas la peine de se rappeler de votre prénom, d’ailleurs, si les femmes s’en souviennent du prénom, cela sera un exploit. C’est juste qu’il/elle (Drew/Auteur) fait pas mal d’arrêt sur image et cela devient un peu trop lourd, trop de vous avez vu hein? Nous les mâles, bla bla, donc ce coté m'a fait descendre le livre de quelques points.

    Malgré ça et la couverture, j’ai passé un très bon moment de délire, ne faisant que me moquer la plupart du temps des diverses relations entre tous les personnages. Par contre j’avais ce que l’on appelle des envies de meurtres sur le personnage de Drew. Mais pourquoi les mecs disent que nous sommes compliquées nous les femmes ? Parce que là, sincèrement, c’est lui qui joue au salopard la plupart du temps et qu’il se tait sur ce qu’il pense réellement. La franchise bon sang, pour n’importe qui, il n’y à que cela de vrai ! Sinon il pouvait être adorable, parfois, pas souvent, et pas sur que cela rattrape tout ce qu’il avait pu faire, enfin, c’est un homme après tout :p

    Vivement novembre pour le tome 2 en espérant que la couverture sera moins… enfin vous me comprenez, pas vrai ?

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